« Le président n'a pas le droit de ne pas signer la loi ... Il avait le droit de retourner le projet au parlement ou de demander un référendum si la loi ne lui plaisait pas mais il n’a rien fait de cela et c’est pourquoi il était de son devoir légal de ratifier la loi » a écrit le président de Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk, dans un post partagé ce samedi 20 juillet 2019, sur les réseaux sociaux.
Mohsen Marzouk a estimé, qu’en refusant de signer l’amendement de la loi électorale, le chef de l’Etat s’est placé hors du cadre de la constitution et a violé la loi. Il a précisé que ceux qui sont contents de cette situation appellent à l’anarchie.
« Que le président, garant de la constitution, soit celui qui la viole est très grave ! » a-t-il souligné.
M.B.Z
Commentaires (58)
CommenterLe ciel a voté pour Yousef echchahid
@J Trad
Pour être plus précis !
Dans ce contexte les analyses des experts de droit constitutionnel sont très divergentes et chacun interprète à sa façon .Et ceci est grave pour la suite
@lechef
"Or il me semble que les spécialistes de la loi constitutionnel trouvent des difficultés pour une sortie légale et ceci est plus grave que le fait".
On se fait tous plaisir d'échanger des idées,mais ce que vous écrivez est incompréhensible.Que voulez vous dire très exactement? On n'a vraiment rien compris.
@je dis la vérité
Demain les choses vont être plus clair.
Où est la loi?
@véritas : On ne destitue pas....
BCE a été élu Président de la Rep. Tunsienne, au suffrage universel direct. Transparence totale.
De ce côté-là, pas de problème.
Manifester, courir les rues pour tenter de destituer un Chef d'Etat, c'est se mettre aux travers de la Constitution tunisienne.
Ce n'est parce que BCE, a levé sa plume et rejeté la signature d'une loi contreversée, qu'il risque la destitution.
La destitution d'un Président, ne se fait que s'il trahit le pays avec des Etats ennemis.
La Tunisie n'est pas en guerre. En temps de paix, il y a d'autres considérations qui rentrent en jeu.
N'oubliez pas que le Chef de l'Etat a des prérogatives importantes :
*Diplomatie.
*Défense.
*Proclamation de l'état d'urgence.
*Sécurité nationale.
*Acceptation ou rejet des lois.
*Dissolution du parlement.
S'ils ne narguait, BCE pourrait dissoudre le parlement et appeler à des nouvelles élections.
Je sais, que ce scénario n'a jamais été envisagé par BCE.
Les experts en droit constitutionnel ont tranché
@ A Chater
"Il existe une sorte d'homme toujours en avance sur ses excréments" ( René Char )