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La mairie de Tunis : Un arrêté municipal imposant l’écriture des enseignes commerciales en arabe
04/01/2019 | 11:50
1 min
La mairie de Tunis : Un arrêté municipal imposant l’écriture des enseignes commerciales en arabe

 

Le conseil municipal de Tunis a approuvé, le 31 décembre 2018, un arrêté obligeant les propriétaires des magasins à utiliser la langue arabe pour leurs enseignes conformément à l’article 39 de la Constitution. C’est ce qu’indique le membre du conseil et instigateur de l’initiative, Ahmed Bouazzi, dans un statut publié sur sa page Facebook le 3 janvier 2019.

 

M. Bouazzi a précisé que cette décision municipale visait à appuyer l’identité arabe chez les Tunisiens et instaure également l’indépendance culturelle soulignant que les contrevenants risquent des sanctions financières.

 

B.L


04/01/2019 | 11:50
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Commentaires (49)

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wert75
| 05-01-2019 15:11
Hhhhhhh vous voulez occuper la Tunisie une deuxième fois. ah ces arabes qui n'ont abouti à rien puisque ils importent tout de l'étranger. Petite cervelle vous serez toujours distancés par les autres pays démocratiques vu que nôtre cher pays subit une nouvelle dictature, la chariaa est la nouvelle dictature islamiste.

zamharir
| 05-01-2019 12:14
Bravo madame la maire de Tunis ! C'est une très belle et courageuse décision que celle que vous venez de faire adopter démocratiquement par le Conseil municipal de Tunis. Enfin notre environnement culturel national retrouvera ainsi un début de cohérence avec nos institutions ' l'arabe est la langue nationale de la Tunisie ' ce qui permettra de conforter notre identité nationale bafouée par des enseignes incongrues s'affichant comme autant de défis à notre sentiment national. Les réactions outrées des acculturés de la dernière heure devraient vous conforter dans cette voie, en vous poussant à demander que la publicité qui couvre les murs de nos villes et nos campagnes soit expurgée de cette horrible langue hybride, sabir ou créole qui s'est répandue comme une mauvaise rougeole a travers notre système médiatique défaillant, pratiquant sans vergogne un vulgaire franco-arabe, qui fait injure au français et à l'arabe, deux langues constituées depuis des siècles autour d'un lexique, d'une syntaxe et d'une grammaire permettant l'expression de la pensée et la transmission des savoirs, de tous les savoirs. Nos aînés, qui avaient surmonté le complexe du colonisé, s'étaient battus pour redonner à la langue arabe sa place et sa splendeur dans notre pays indépendant. Tous pratiquaient un arabe de très bonne facture. Ils en connaissaient les arcanes et les auteurs, les citaient de mémoire comme autant de trophées acquis tout au long de leurs études secondaires et/ou supérieures. Le peuple tunisien maintenu par la puissance coloniale dans sa majorité dans l'ignorance ' celle de sa langue nationale en particulier, farouchement combattue ' avait commencé à la rétablir dans ses conversations quotidiennes. Les plus de quarante ans en témoignent encore, avant que la déferlante culturelle néo-coloniale, émergeant des écoles françaises, ou formée par des « fronçis » de double nationalité, ne vienne entraver et bousculer le processus, en cherchant à renverser la vapeur. Les adeptes de la « darija » doivent savoir qu'il s'agit d'une langue avilie et dégradée par l'ignorance voulue et orchestrée par le colonisateur pour asseoir la promotion de sa propre langue. Feu Abdelaziz Laroui et Mokhtar Hachicha, sans doute deux de nos meilleurs chroniqueurs radiophoniques, avaient déployé des efforts méritoires pour rendre la "darija" à sa matrice d'origine en rapprochant cette langue du quotidien de la langue savante - elle même travaillée dans le sens de la modernité dans la presse, la littérature et les sciences par des auteurs arabes (musulmans et chrétiens) du Machrek et du Maghreb. C'est sans doute cet effort là qu'il faut reprendre pour que l'arabe s'inscrive à jamais dans notre vie quotidienne et s'imprime dans notre logiciel intellectuel. S'agissant d'une langue « d'ouverture », si le français a depuis longtemps tenu la corde, il est vivement concurrencé de nos jours par l'anglais et l'espagnol, bientôt sans doute par le chinois, l'allemand et le russe. Tout en gardant la liberté du choix, les Tunisiens ne doivent pas se laisser imposer une langue préférentielle sous le prétexte fallacieux qu'il s'agirait d'un « butin colonial » au risque de faire de la langue de Molière leur prison à vie. Il serait d'ailleurs temps d'engager un débat national sur ces sujets qui conditionnent notre avenir et celui de nos enfants et les faire suivre d'un référendum afin de fermer la porte à tous les intrus.`

el manchou
| 05-01-2019 12:01
après celui de sidi bouzid qui a déclenché la merdolution, voici un autre qui veut faire plaisirs au gourou de montplaisir.

vous avez voté pour une maire 5wenjeyya, vous n'avez que ce que vous méritez.

yé hasra 3ala benali.

Lassaad
| 05-01-2019 08:36
Nous y voilà! Enfin une initiative efficiente. M. Bouazzi préfère le colon arabe au colon français. Bravo! Quel trait de génie! La solution à nos maux était sous nos yeux... La" Langue Maternelle"que ma maman ne comprend pas, ni mon père d'ailleur, ni ma grand-mère, ni ... La "Langue Maternelle" qu'aucune communauté sur terre ne pratique hormis les aliénés des plateaux télé. Toutefois, M.Bouazzi, je vous trouve trop conciliant avec "la pourriture francophone": une simple amende pour les punir est trop clément. Je suggère que l'on fouette publiquement les contrevenants ou mieux encore, qu'on les décapite et qu'on joue au football avec leurs têtes de mécréants... M.Bouazzi! Vous êtes trop miséricordieux avec "lfrenkkufounia" , pourquoi leur parler d'article 39? Une bonne fatwa les jettera en pâture aux amateurs d'identité daéchienne toujours prompts à défendre les valeurs humanistes que vous véhiculez.

Maryem
| 05-01-2019 07:39
J ai voyage partout dans le Monde ,et c est la langue et l ecriture nationale qui sont exclusivement utilisees avec parfois l anglais comme additif en Second Plan .L utilisation de l arabe Pour les ennseignes est une decision pleine de signification....Mais il faut accepter aussi une traduction en anglais ou en Français en Second Plan ....Kamel Atatürk a fait son Choix et l a impose au peuple Turc....l islam moderne et tolerant lui a survaicu jusqu a ce jour ...malgre les vicissitudes de la poltique

Ahmed
| 05-01-2019 07:28
Le déficit des infrastructures, l'inflation...

Ne seront résolus pas avec une bande d'idiots au pouvoir.

Il ne reste plus que la Haine, comme sentiment envers eux.

Letranger
| 05-01-2019 07:07
Bravo châtré, t'as bien dit, du moins sur l'intervention ci-dessus.
Tu aurais dû compléter ta pensée en ajoutant qu'il ne fallait surtout pas quitter ce "cher pays" et se transformer en harki comme tu le fais toi et combien d'autres.
Et encore, toi tu es harki volontairement pour du pognon et ton confort. Ceux que tu évoques étaient eux de vrais réfugiés politiques en France, puisque ceux qui n'ont pas pu s'exiler ont été "très violemment" traités dans leur pays d'origine.

Letranger
| 05-01-2019 06:52
..."... au renforcement de la langue arabe, sa promotion et la généralisation de son utilisation ..."...

Ne soyez pas de mauvaise foi, ce texte est parfaitement clair. Le "renforcement", la "promotion", la "généralisation de son utilisation" (de la langue Arabe, pas du patois Tunisien) passe donc par l'obligation d'utiliser cette langue dans tous les endroits publics et ouverts au public, (enseignes, noms de rues, édifices publics, etc., comme en Libye dans les années 70, et probablement encore maintenant.
Au moins ils n'ont pas honte d'être Arabo-musulmans...eux.
Faut assumer, faut assumer...

electronlibre
| 05-01-2019 03:23
Excellente décision. J'espère qu'ainsi nous ne verrons plus de candidats d'origine Tunisienne aux portes de nos universités ou grandes écoles.
La Tunisie pourra par contre ouvrir des écoles pour la conduite des ânes et des dromadaires. Je me marre.

B Ghariani
| 04-01-2019 23:35
B. Ghariani

C'est excactement ce que le Québec, seule Province canadienne, a adopté depuis belle lurette ce que la municipalité de Tunis a décidé. Ceci afin de préserver le caractère francophone de la Belle Povince.