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Chroniques
La course pour racketter les hommes d'affaires
31/08/2015 | 15:59
7 min

A l’actualité cette semaine, les informations que vous n’avez pas vues dans vos médias. La Cour des comptes dévoile le nom du candidat à la présidentielle bénéficiaire d’un financement de deux pays étrangers de l’ordre d’un million de dinars, via une association qu’il préside et les antennes diplomatiques et de coopération des pays donateurs. Non, la Cour des comptes n’a divulgué aucun nom, en dépit de la gravité des faits reprochés et de la polémique.

L’autre information que vous n’avez pas lue cette semaine, la démission en toute dignité de l’ensemble des membres de l’Instance Vérité et Dignité, suite au scandale révélé par l’un d’eux. Leur légitimité devrait être remise en doute par toute personne convoquée dans leurs locaux, aussi coupable soit-elle. Mais non, point de démission à l’IVD, il n’y a eu qu’un limogeage. Celui qui a osé être digne en dénonçant la comédie de justice suivie par son instance.

Les membres de l’IVD pourront continuer à bénéficier de leurs voitures, de leurs bons d’essence, de leurs 3500 dinars de salaire et des voyages à l’étranger. Ils pourront continuer à bénéficier des largesses de leur cheffe. Elle est belle la planque, pourquoi s’en priver ? Les médias qui protestent ? Qu’ils protestent, et alors ? Ce sont des médias à la solde du pouvoir qui veulent renouer avec la dictature. C’est bien Jean-Louis Barrault qui a dit “La dictature, c’est ‘ferme ta gueule’ ; la démocratie, c’est ‘cause toujours’.” ? Jean-Louis est comédien et metteur en scène et, actuellement en Tunisie, on vit bien une comédie de démocratie mise en scène par des entités qui n’ont même pas la décence et la dignité de disparaitre de la scène après que leur jeu ait été démasqué.

 

Pendant que certains s’approprient et parlent de démocratie et de liberté d’expression sans l’appliquer dans leur propre échoppe, d’autres appliquent, autant que faire se peut, les principes démocratiques alors qu’ils sont accusés d’appartenir à la famille despotique. A l’actualité cette semaine, le débat polémique autour de la Loi de la réconciliation nationale.

Les uns parlent de « Lui, il vole et toi, tu paies », les autres parlent de nécessité d’aller de l’avant et de conclure cette réconciliation avec les hommes d’affaires pour que l’économie puisse redémarrer.

On peut gloser jusqu’à demain des arguments des uns et des autres, de la nécessité que cette loi ne soit pas votée comme le réclament les uns et de l’urgence que cette loi passe, comme le demandent les autres.

Entre les deux, le citoyen lambda ne sait plus où donner de la tête et qui croire. Faire confiance aux premiers qui paraissent être démocrates, intègres et patriotes, alors que les urnes les ont rejetés ou faire confiance aux seconds, choisis par le peuples, mais qu’on accuse d’être des voleurs, dictateurs et traitres ?

 

Pour pouvoir expliquer au citoyen lambda les tenants et aboutissants de cette loi, il vaudrait mieux simplifier les choses. Bien qu’il soit difficile d’entendre quiconque avec tout le brouhaha que l’opposition entretient autour de cette loi.

Mais en dépit du bruit entretenu, le citoyen lambda peut constater de lui-même certains points et ne pas se laisser manipuler par des personnes aigries à l’instar des Abbou, Daïmi et Kahlaoui.

D’un côté, nous avons la loi de la justice transitionnelle qui est supposée traiter le dossier de la réconciliation. Ici, on exige que l’homme d’affaires passe par l’Instance Vérité et Dignité (avec toutes ses casseroles), reconnait les faits par écrit et paie un montant forfaitaire des sommes qu’il aurait dérobées sous la dictature. Sihem Ben Sedrine, présidente de l’IVD, a déclaré en personne : « Qu’il rembourse ce qu’il peut, ce n’est pas grave, peut-être qu’il a dépensé le reste ! » (cliquer ici pour voir comment elle propose elle-même de pardonner aux voleurs, sans qu’ils n’aient à payer la globalité des sommes détournées). Une fois la reddition des comptes et une partie du montant dérobé rendu à l’Etat, via l’IVD, l’homme d’affaires est blanchi et tous ses procès tombent à l’eau. Cette opération menée par l’IVD (et uniquement l’IVD sans aucun observateur externe) n’a pas de délai limite, elle peut durer autant que la vie de l’IVD, c'est-à-dire quatre ans et au grand maximum cinq ans.

De l’autre côté, dans la loi proposée par  la présidence, on exige que l’homme d’affaires passe par une commission (composée entre autres par deux membres de l’IVD), reconnait les faits par écrit et paie le montant global des sommes dérobées (et non un montant forfaitaire), en plus des bénéfices générés, auxquels on ajoute 5%. Une fois la reddition des comptes et le montant dérobé rendu à l’Etat, moyennant les intérêts, l’homme d’affaires est blanchi et tous ses procès tombent à l’eau. Cette opération menée par la présidence du gouvernement (contrôlée par d’autres parties dont l’IVD), a un délai limite de trois mois prorogeable une fois. Elle ne peut donc durer au-delà de six mois.

 

Quelle différence y a-t-il entre la première loi, applicable par l’IVD et promue par l’opposition et la seconde, applicable par la présidence du gouvernement, et dénoncée par la même opposition ?

La différence essentielle est dans les délais, la première (celle des prétendus « intègres ») traine jusqu’à cinq ans, la seconde est accélérée et ne peut durer au-delà de six mois. Aussi bien dans la première que dans la seconde, les « voleurs » sont pardonnés ! Mieux, dans la loi promue par les soi-disant « intègres », les membres de l’IVD agissent sans contrôle, contrairement à la loi de la présidence de la République.

Mieux encore, la première accepte que les « voleurs » rendent une partie du butin, alors que la seconde exige que l’on rende tout le butin et le bénéfice que ce butin a généré !

Encore mieux, les prétendus « intègres » ont été attrapés la main dans le sac de manquement à l’intégrité, alors que les seconds qu’on accable de tous les maux attendent encore qu’on présente une quelconque preuve contre eux.

Dans les démocraties qui se respectent, les lois ne passent pas directement à l’assemblée. Il faut qu’il y ait un débat public au préalable. La loi de la justice transitionnelle a été votée en 2013 dans une extrême urgence, après la publication (par les autoproclamés « démocrates » et « intègres ») du fameux et fumeux Livre noir. La loi de la réconciliation nationale a été présentée à la presse, par ceux qu’on présente comme étant « despotes » et « voleurs », pour lancer le débat avant même qu’elle ne soit présentée à l’assemblée. Et, depuis, on voit le débat et même la polémique.

 

Pourquoi donc y a-t-il polémique et pourquoi parle-t-on de « lui, il vole et toi, tu paies ? », alors que les deux lois se valent en matière de « blanchiment » des hommes d’affaires ayant détourné de l’argent public ?

L’autre actualité de la semaine est la tentative de racket échouée opérée par les « journalistes » Catherine Graciet et Eric Laurent. L’histoire se passe en France et la personne à racketter est le Roi du Maroc, Mohammed VI.

Je ne saurai m’empêcher de faire un lien entre cette histoire franco-marocaine et ce qui se passe en Tunisie. Des hommes d’affaires qui ont fait l’objet de rackets ou tentatives de racket depuis la révolution, il y en aurait eu plusieurs, mais très peu ont osé briser le silence. Feu Aziz Miled en sait quelque chose et il est parti avec ses secrets. Par peur, par lâcheté, par calcul, par espoir, la loi de l’omerta a prévalu. Depuis la révolution, seuls trois hommes d’affaires sont passés par la case prison, Khaled Kobbi, Sami Fehri et Jilani Daboussi. Et encore, le second c’est beaucoup plus pour sa casquette d’homme de médias que d’homme d’affaires. Il y a quelques semaines, à peine, une grosse affaire (vite étouffée) a touché un ancien ministre suspecté de tentative de racket d’un homme d’affaires.

Graciet a voulu racketter Mohammed VI. Tout étant relatif, et chacun sa proie, je ne m’interdis pas de suspecter certains contradicteurs de la loi de la réconciliation de chercher à racketter les hommes d’affaires tunisiens. Ils ont besoin de quelques années pour leur entreprise d’où cette campagne farouche pour contrer la Loi de la réconciliation qui a le mérite d’accélérer le processus et de ne pas laisser trainer la démarche.

C’est un procès d’intention ? Les suspicions sont tellement lourdes, tellement bavardes qu’on ne saurait s’empêcher de penser à cela.

 

31/08/2015 | 15:59
7 min
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Commentaires (32)

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mohamed ben latif
| 04-09-2015 13:48
Je ne connais pas Madame Bensedrine, et n'ai pas d'apriori. Mais réellement son cinéma fait grandement tord à la position qu'elle occupe, à la classe politique et à la femme tunisienne. Elle pourrait sauver ce qui lui reste d'honneur en quittant ce poste qu'elle ne doit qu'à l'extrême complaisance de MM. Mohamed Ben Latif

zbignew
| 03-09-2015 17:24
Monsieur Bahloul,
Je veux bien croire à votre esprit d'impartialité d'honnête journaliste. Cependant, je n'arrive pas à m'expliquer certains points qui me font penser à un engagement outre mesure:
- vous traiter une instance constitutionnelle "d'entités" au pluriels ce qui est nature à souligner son anonimat dans votre conceptuel et que vous essayer montrer comme point de vue partager par les bons citoyens (selon le principe lancé par G W Bush : "celui qui n'est pas avec nous est forcément contre nous".

- Vous faites l'amalgame entre cet institution constitutionnelle émanant d'une constitution que le monde entier a salué en tant que l'une des meilleures , et la composition actuelle de ses membres. en effet, l'instance est une structure avec une assise qui émane des élus de la constitutionnelle, la composition de son comité n'a pas cette solennité presque sacrée et elle peut-être revue par l'ANR qui à son tour est devenue souveraine suite à des élections. or vous souhaiter non pas que le comité présente une démission collective, mais que l'instance disparaisse d'elle-même.
Ainsi, cher Monsieur Bahloul, vous faites l'amalgame (inconsciemment bien sûr) entre le contenant (l'istance) et le contenu (la composition de son comité actuel). mais objectivement et selon vos propos, c'est l'institutionnel qui semble vous gêner.
Enfin, vous pointer du doigt certains politiciens ce qui vous fait pencher vers le règlement de compte.
En conclusion deux choses:
1 - La démocratie c'est de pouvoir exprimer un avis réfléchi!
2 - Nous les Tunisiens sommes très fort: après avoir réussi une révolution sans précédent, nous avons réussi à rédiger une constitution que nous avons qualifiée dans un moment d'euphorie d'être "la meilleure du monde" et aujourd'hui nous somme en passe d'adopter sans intimidation aucune, un loi de loin supérieure à la constitution!!!!! Bravo

ODIN
| 01-09-2015 21:20
Cher monsieur,je n'ai demandé à ce que votre "Kamel Président"soit censuré.J'ai juste résumé sa longue plaidoirie(propagande)!Vous me demandez ce que je veux.Je vous réponds:je veux que des gens médiocres et opportunistes cessent de manipuler une partie du peuple(la plus fragile)et les petites gens qui n'auront rien à gagner dans cette affaire.Sauf à permettre aux arrivistes,aux faux-intègres et faux-patriotes de faire mains-basses sur le pays et surtout devenir de nouveaux riches à la place des vrais.
Et cerise sur le gâteau,mettre les hauts et petits fonctionnaires en prison.

hamma
| 01-09-2015 19:40
@ODIN Oui éxactement c'es ce qu'il veut dire Mr Kamel.A mon avis ça constitue une réponse cinglante à l'analyse non moins intélligente de Mr Bahloul qui considérant sa ligne éditoriale ne peut pas aller plus loin et on le comprend.En tout cas BN en laissant paraitre des avis comme celui dont on parle suffit largement à notre bonheur.Merci BN.Crions Kamel BT PRESIDENT.

Tounsi
| 01-09-2015 14:20
Pertinent comme toujours N.Bahloul.........
Maintenant nous savons tous que la loi proposée est de loin et à tout point de vue bien meilleure que celle régissant L'IVD . En plus ça permettra désormais de barrer la route à tous les arnaqueurs et autres intermédiaires qui ont pourri la vie près de 5 ans durant à des citoyens qui n'avaient d'autres choix que d'obtempérer .

ODIN
| 01-09-2015 12:56
Je vous résume:nous sommes un pays riche qui s'ignore.
Grâce vous,nous allons récupérer des milliards qui sont planqués à l'étranger.
Mettre tous les fonctionnaires en taule.
Et surtout savoir"winou el pétrole" !

Kamel BT
| 01-09-2015 12:01
POURQUOI ILS VEULENT FAIRE TOMBER SIHEM BEN SEDRINE?...
Tant que les mêmes responsables sont là ; le même système mafieux continue d'exister...
Le système de la corruption ; du vol et de l'injustice qui repose sur les épaules de gens incompétents associés à des mafias qui ont ruiné le pays...
Le système de la peur et de la terreur qui a toujours existé et qui empêche les citoyens honnêtes d'exiger le respect de leurs droits et de demander des comptes à tous les corrompus...
Si les Tunisiens veulent avancer et aller de l'avant ; il ne doivent plus avoir peur de dénoncer ceux qui veulent les empêcher à tout prix d'être des citoyens libres dans leur propre pays.... Il faut que ceux qu'on voit sur les plateaux Télé arrêtent de mentir aux Tunisiens....
Ce n'est pas Sihem Ben Sedrine qui visée mais plutôt l'IVD dont le rôle est de faire la vérité sur toutes les injustices et tous les détournements commis par ceux qui crient au complot car ils ne veulent pas que la vérité soit connue ce qui les oblige à rendre des comptes au Peuple Tunisien... La vérité que tous les Tunisiens attendent patiemment et sagement fait peur aux escrocs qui gouvernent et aux prédateurs qui les soutiennent....
Que les Tunisiens sachent que les droits s'arrachent et ne s'offrent pas ; le premier de ces droits est récupérer ce qui leur appartient et de d'avoir la possession et la maîtrise de nos propres richesses naturelles confisquées et pillées depuis des décennies.... Que ceux qui défendent ces escrocs sachent que ces derniers doivent à l'Etat Tunisien la bagatelle de 30 milliards de dinars au titre de fraudes en tous genres (Fisc ; TVA ; Douane ; Change ; Sécurité Sociale ; etc...) et ce depuis des décennies... A cela viennent s'ajouter 10 milliards de crédits bancaires auprès des banques publiques non remboursés... D'ailleurs ces banques sont en difficulté à cause de ces crédits que certains responsables ont décidés de passer en perte et profits.... Et d'opter pour une recapitalisation de ces banques en apportant des capitaux qui proviennent de crédits obtenus auprès du marché financier international ; transformant de facto ces crédits privés en dette publique à financer par l'Impôt c'est à dire par les contribuables... Pour les néophytes sachez que ce que je viens de vous décrire vaguement est exactement le processus de la crise Grecque... En 2014 ; un milliard de dinars ont été provisionnés pour venir en aides aux banques et 2015 ; 800 millions de dinars et ainsi de suite jusqu'au remboursement.... Ce scénario a été mis en place par le FMI and Co et toute la racaille de la finance internationale pour s'approprier des pays entiers dont le notre grâce à la complicité de traîtres dont notre pays regorge .... Voilà pourquoi les voleurs (dont les noms de certains et les montants qu'ils doivent sont connus par tous les Tunisiens)ne veulent pas rembourser et crient au complot grâce à une propagande de grande ampleur dont les médias grassement payés sont les portes drapeaux... A toutes ces sommes viennent s'ajouter encore 20 milliards de dollars US qui dorment tranquillement sur des comptes à l'Etranger appartenant à des hommes d'affaires mafieux et voleurs et des hauts fonctionnaires véreux et corrompus.... Cet argent provient essentiellement des fraudes et corruptions en tous genres au détriment de l'Etat Tunisien et avec la complicité de certains responsables.... Combien de Tunisiens sachent quel est le montant de la facture totale de la loi d'amnistie des voleurs dite loi de réconciliation avec les voleurs .. Pour ceux qui l'ignorent nous sommes en présence d'une ardoise de 80 milliards de dinars soient 40 millions de dollars soit à peu de choses près le double de la dette de la Tunisie qui s'élève à 22 milliards de dollars US et soit presque le triple du Budget de l'Etat qui est de 28 milliards de dinars (14 milliards de dollars US) en 2015.... Voilà pourquoi ils crient au complot car le jeu en vaut la chandelle... Et je ne parle même pas des ressources naturelles pillées depuis des décennies par des mafias prédatrices toujours grâce à la complicité de responsables véreux et corrompus et dont les sommes perdues par la Tunisie ont de quoi faire rêver .... Voila comment une infime minorité de voleurs s'est accaparée la labeur de tout un Peuple dont 20 % vivent en dessous du seuil de pauvreté et dont 20 % de la classe active ne trouve pas de travail alors qu'il y a tellement de choses à faire dans un pays qui manque presque de tout... Ne vous laissez pas impressionner par ceux qui se drapent de vertu en répétant la voix de leurs maîtres... Ils sont payés pour le faire après avoir vendu leur conscience...... Faire tomber Sihem Ben Sedrine ; c'est faire tomber l'IVD... Faire tomber l'IVD ; c'est faire tomber une ardoise de 80 milliards de dinars.... Ca vaut le coup non !!!!! ... Finalement ; je sais que beaucoup n'aiment pas ce discours ; qu'ils sachent que je n'en ai cure.... Il est vrai que la vérité n'est pas bonne à dire ...... Point de justice dans l'injustice...
Kamel BT

déja-vu
| 01-09-2015 11:41
C'est clair et bien expliqué dans les limites de ce qui peut se dire.

Tous ceux qui font chanter, extorquent, rackettent, exproprient et calomnient ces homme d'affaires savent très bien que nul part au monde n'existent et n'existeront jamais des saintes nitouches qui auront la moindre chance de réussir dans le monde impitoyable des affaires.
Ce ne sont finalement eux-mêmes que des hommes/femmes d'affaires en herbe, qui veulent édifier leur fortunes de nouveaux riches en pillant les vaincus, très comme au moyen âge, mais beaucoup plus hypocritement.

Une petite enquête sur les nouveaux riches qui baignent dans la sainteté de l'Éternel, qu'on voit un peu?!

Ces miraculés, certains jadis pauvres comme Job, transformés par la grace de dieu et la bénédiction de tous ses saints et apôtres en petits Crésus insatiables...en cinq années...

Si après cela on veut que des hommes d'affaires investissent en Tunisie et emploient des milliers de familles pour se voir excommuniés en un clin d''il au moindre changement politique?!
Et faire des affaires avec ceux-là mêmes qui les ont pillés?!
Non, mais pour qui prenez vous les gens?!

L'arnaque, ca s'est déja vu...mais jamais aussi bête!

aliocha
| 01-09-2015 10:46
ceux qui ne comprennent pas les arguments exposés sont de mauvaise foi et on ne peut rien contre la mauvaise foi!

R.T.
| 01-09-2015 09:11
Ama barra laouej eli yheb yesmaak ou yheb yefhmek ? Tout ce que vous venez de dire est vrai, mais comment arrêtons ces agissements malhonnêtes ? Les mentalités des concernés sont forgées ainsi et ont le pli sur ce comportement et il est difficile de les changer vite.!!!!!