
Alors que les décisions de Donald Trump secouent le commerce mondial, la Tunisie s’enlise dans le silence. Le président américain a imposé de nouveaux droits de douane sur les exportations tunisiennes et offre une trêve de 90 jours à certains pays. Pendant ce temps, Tunis tergiverse, au risque de sacrifier ses intérêts économiques.
Le 2 avril 2025, le président américain Donald Trump annonce une mesure choc : l’imposition immédiate de nouveaux droits de douane sur les importations en provenance de 75 pays, dont la Tunisie. Une taxe pouvant atteindre 28 %, sans négociation préalable. Deux jours plus tard, le même Trump accorde une pause de 90 jours — mais uniquement à certains partenaires. La Tunisie n’est ni citée, ni exclue. Elle est simplement oubliée.
Le coup est rude. D’autant plus que les relations commerciales entre les deux pays étaient jusque-là en progression. En 2024, la Tunisie avait exporté pour 2,013 milliards de dinars vers les États-Unis, contre 1,797 milliard d’importations, dégageant un excédent de 215,8 millions de dinars. Mais dès janvier 2025, le vent tourne : les chiffres basculent dans le rouge avec un déficit de 59,8 millions de dinars.
Et maintenant, ce sont les piliers de cet équilibre — comme l’huile d’olive tunisienne, très prisée aux États-Unis — qui sont directement menacés par les décisions unilatérales d’un président américain en guerre économique contre la planète… et par l’inertie totale d’un gouvernement tunisien aux abonnés absents.
Une absurdité économique
Invité sur Jawhara FM, le professeur d’économie Moez Soussi a fustigé une décision « incohérente » et « absurde ». Selon lui, les taux douaniers avancés par l’administration américaine relèvent de la manipulation. « Si l’on appliquait une logique proportionnelle, les taxes imposées à la Tunisie ne devraient pas dépasser 5,5 % », a-t-il affirmé, rappelant que les produits américains ne sont pas surtaxés à hauteur de 55 %, contrairement à ce que prétend Washington.
L’expert a aussi rappelé que les États-Unis constituent le troisième marché mondial pour l’huile d’olive tunisienne, représentant 22,3 % des exportations en 2024. Un marché stratégique, donc, que ces décisions pourraient compromettre durablement.
Autre voix tunisienne à s’élever, celle de Ridha Chkoundali, professeur universitaire, qui évoque une période d’incertitude dommageable pour l’investissement. Pour lui, la suspension de trois mois des droits de douane — une trêve trompeuse — pousse les opérateurs à l’attentisme. L’économie tunisienne, trop dépendante de secteurs fragiles comme l’huile d’olive, le phosphate ou les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger, n’a aujourd’hui comme levier que la consommation intérieure, qu’il faudrait stimuler via une politique monétaire plus agressive.
Le silence tunisien : une abdication coupable ?
Face à ces bouleversements, une constante s’impose : le mutisme du gouvernement tunisien. À l’exception d’une déclaration vague de l’ambassadrice à Washington et d’une rencontre discrète entre le secrétaire d’État aux Affaires étrangères et l’ambassadeur américain à Tunis le 7 avril, rien. Pas un mot de la cheffe du gouvernement. Pas un communiqué du ministère du Commerce. Pas la moindre stratégie définie du Cepex.
Dans tous les autres pays affectés, les réactions sont immédiates. Certains préparent des ripostes, d’autres amorcent des négociations pour baisser leurs droits de douane. En Tunisie, pourtant, les produits américains restent taxés à hauteur de 55 %, un chiffre qui mérite d’être revu dans une perspective stratégique. Car si Trump applique sa menace et maintient les 28 %, c’est l’ensemble de notre excédent commercial qui risque de s’effondrer.
Dans une situation aussi grave, c’est au président de la République de prendre les choses en main. Il lui revient de piloter une cellule de crise économique, de convoquer les ministres concernés, de défendre les intérêts tunisiens. Au lieu de cela, le pouvoir exécutif semble absorbé par des batailles politiciennes internes. Le monde semble avancer sans nous.
Le monde réagit : ripostes, prudence et turbulences boursières
En réponse aux mesures de Donald Trump, la Chine a imposé des droits de douane de 125 % sur les produits américains, touchant notamment les semi-conducteurs et les véhicules électriques. Pékin a également restreint l'exportation de terres rares, essentielles à l'industrie technologique américaine, et a saisi l'Organisation mondiale du commerce pour contester ces nouvelles taxes.
L'Union européenne a décidé immédiatement des contre-mesures avant de les suspendre pendant 90 jours, privilégiant la voie diplomatique. La Commission européenne, par la voix d'Ursula von der Leyen, a proposé un accord de libre-échange sur les biens industriels, y compris l'automobile, mais attend toujours une réponse concrète de Washington.
L'annonce des tarifs douaniers a provoqué par ailleurs une chute brutale des marchés mondiaux. Le Dow Jones a perdu 4 000 points en deux jours, le S&P 500 a reculé de 5,97 %, et le Nasdaq a chuté de 5,8 %. En Europe, le CAC 40 a enregistré sa pire séance depuis 2020, avec une baisse de 4,82 %. En Asie, la Bourse de Hong Kong a dégringolé de 13,22 %, sa plus forte chute depuis 1997.
Cependant, la suspension temporaire des tarifs par Trump a entraîné un rebond des marchés américains : le Nasdaq a bondi de 12 %, le S&P 500 de 9,5 %, et le Dow Jones de 7,8 %.
La Tunisie peut-elle encore sauver ses exportations vers les USA ?
Il reste moins de trois mois avant la fin de la « trêve » douanière décrétée par Donald Trump. Un sursis aussi imprévisible que temporaire. Pour la Tunisie, l’enjeu est clair : préserver coûte que coûte ses parts de marché aux États-Unis, en particulier sur des produits hautement stratégiques comme l’huile d’olive et les dattes.
La marge de manœuvre existe, mais elle se rétrécit chaque jour un peu plus. Plusieurs pistes peuvent – et doivent – être activées sans délai.
D’abord, réviser les droits de douane appliqués aux produits américains. À l’heure où Washington dénonce un taux de 55 %, réel ou exagéré, il est impératif que la Tunisie reprenne l’initiative en annonçant un geste d’ouverture, ne serait-ce que symbolique. Ce type de décision, déjà envisagé par d’autres pays touchés par les hausses américaines, permettrait à Tunis de se repositionner dans le jeu diplomatique, d’envoyer un signal positif et de regagner une place à la table des négociations.
Ensuite, il s’agit de mobiliser une diplomatie économique offensive, absente jusqu’ici. Pourquoi l’ambassadeur américain n’a-t-il été reçu que par un secrétaire d’État ? Pourquoi la cheffe du gouvernement et le ministre du Commerce restent-ils silencieux ? Ce dossier, par sa gravité et son urgence, mériterait la mise en place immédiate d’un comité intergouvernemental, piloté au plus haut niveau de l’État, pour tracer une feuille de route claire.
Enfin, les exportateurs tunisiens eux-mêmes doivent être soutenus. À travers des dispositifs d’aide à la compétitivité, des exonérations ciblées, ou même une campagne de valorisation du label tunisien sur le marché américain. Car face à des concurrents redoutables comme l’Espagne ou l’Italie, eux aussi taxés, seule une stratégie de différenciation qualitative permettra de rester dans la course.
Le compte à rebours a commencé. Et si la Tunisie ne s’engage pas rapidement dans cette bataille, ce ne sont pas seulement les chiffres du commerce extérieur qui seront affectés, mais tout un modèle d’ouverture économique qui sera mis en péril. Le silence, dans ce contexte, n’est pas seulement une faute politique. C’est une erreur stratégique dont le pays pourrait mettre des années à se relever.
Maya Bouallégui
Les nouvelles taxes douanières imposées par Washington touchent également nos concurrents directs sur le marché américain : l'Espagne, l'Italie et la Grèce, qui dominent historiquement les parts de marché de l'huile d'olive aux '?tats-Unis. Selon les dernières données douanières, ces pays font désormais face à des droits allant jusqu'à 34 %. La Tunisie, de son côté, est soumise à une taxation plus modérée, plafonnée à 28 %.
Résultat ? Le différentiel de prix commencera à se faire sentir sur les étals américains. Les importateurs, toujours sensibles à la compétitivité, se tourneront de plus en plus vers l'huile tunisienne, désormais moins chère et de qualité comparable, voire supérieure. Certains distributeurs américains vont revoir leurs chaînes d'approvisionnement pour privilégier des origines alternatives face à la flambée des prix espagnols et italiens. Les supermarchés bio, les épiceries fines et les plateformes de vente en ligne valoriseront désormais le label tunisien.
Plutôt qu'une menace, la guerre douanière engagée par Trump crée un rééquilibrage du marché qui pourrait ' à condition d'un accompagnement efficace des autorités ' se transformer en opportunité historique pour les producteurs tunisiens.
Alors oui, le silence du gouvernement est préoccupant. Mais dramatiser la situation en négligeant les dynamiques du marché, c'est aussi passer à côté de leviers économiques réels. C'est précisément maintenant qu'il faut soutenir nos exportateurs, structurer une stratégie de promotion et s'assurer que notre avantage concurrentiel se transforme en parts de marché durables.
Bonne continuation
Pour l huile d olive les prix de cette année inférieures de 50% par rapport à l année précédente et donc il faut profiter pour exporter plus de volume
Juste changer de stratégie des exportateurs tunisiens
D'après Hegel "Le sens de l'histoire" signifie que le monde évolue dans une certaine direction qui est imposée à l'humanité par entre autres les développements scientifiques, technologiques, sociopolitiques, économiques, et logico-mathématiques (le développement de la raison --> la pensée rationnelle, l'idéalisme, etc.). --> De ce fait, la trajectoire suivit par l'humanité n'est pas hasardeuse.
- Exemples:
- le passage de la monarchie-absolue à la monarchie parlementaire en France a été imposé par le sens de l'histoire sous l'influence des pensées des lumières (la monarchie absolue de Louis XIV n'avait pas d'autres choix que d'accepter la monarchie parlementaire)
- la mondialisation est la conséquence directe des progrès technologiques des moyens de transport (fabrication de bateaux et d'avion à très grandes capacités) et de moyens de télécommunication à très bon prix --> L'humanité n'avait / n'a pas d'autres choix que de suivre le "sens de l'histoire" et d'accepter la mondialisation qui est entrain de prendre une autre forme grâce à l'Internet.
--> de ces faits, ce ne sont pas les hommes qui font l'histoire, c'est plutôt l'histoire qui fait des hommes. Et ainsi, chaque époque est déterminée par un certain esprit (Zeitgeist) qui structure et influence l'esprit universel de l'humanité...
- D'après Hegel les grands hommes qui font l'histoire sont en particulier l'incarnation (manifestation) de l'esprit de leur époque. Hegel cite Napoléon comme un exemple d'incarnation de son époque/temps avec son esprit révolutionnaire qui a donné naissance à l'Etat moderne. --> L'histoire est un processus qui s'accomplit par-dessus la volonté des hommes (malgré eux) --> Napoléon n'avait pas d'autres choix que de suivre "le sens de l'histoire" sous l'influence de certain esprit (Zeitgeist) de la pensée des lumière qui structure et influence l'esprit universel de l'humanité...
Fazit:Nous n'avons pas d'autres choix que de nous soumettre au "sens de l'histoire"
B) La mondialisation, je pars de quelques exemples:
- L'avion Airbus se compose de plus de 30000 pièces qui peuvent être fabriquées de façon autonome les unes des autres et partout dans tous les pays du monde où le prix de production est minimal, même en Tunisie. Ces composants sont graduellement réunis en sous-ensembles qui sont associés lors de l'assemblage final à Toulouse, en France. Même chose pour Boeing dont l'assemblement se fait à Seattle....
- Les éléments de la brosse à dents électrique de la firme allemande Braun sont fabriqués dans tous les coins du monde où le prix de production de ses élements est minimal: Manille (l'électronique); Japon (cellules d'énergie); Chine (bobines de cuivre); Malaisie (platine); USA (boîtier en plastique) et Allemagne (assemblage). Puis les actionnaires la firme allemande Braun sont de tous les pays...
- c'est pareil avec les voitures allemandes, elles se compose de milliers de pièces pièces qui sont fabriquées de façon autonome les unes des autres partout dans tous les pays du monde
L'essence de la mondialisation est la théorie associée à l'avantage comparatif: "Dans un contexte de libre-échange, chaque pays, s'il se spécialisait dans la production pour laquelle il a la productivité la plus forte, comparativement à ses partenaires, il accroîtrait sa richesse nationale. Cette production est celle pour laquelle il possède un avantage comparatif" -
-->
Ainsi, la décomposition d'un produit permet alors la fabrication des différentes pièces dans des pays différents en fonction de leurs avantages comparatifs. La production est décomposée internationalement d'où le nom de "décomposition internationale du processus productif". Ce que l'on appelle en allemand: 'Internationale Arbeitsteilung'. --> une très belle formule/principe qui devrait faire le bonheur de l'humanité...
Je cite un texte d'un commentaire de @Rafik de Jendouba: "basé sur le principe des avantages comparatifs le néolibéralisme sous couvert de mondialisation est censé être générateur de richesses pour tous , chaque pays excelle dans le domaine qu'il maîtrise et fait bénéficier l'humanité de sa maîtrise c'est la notion de l'avantage comparatif développée au XIX ème siècle"
Fazit: La mondialisation nous est imposée par le "sens de l'histoire" que personne ne pourrait bloquer
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Le coût de transport maritime et aérien a diminué de 90% en comparaison aux années 50. Certains porte-conteneurs ont des capacités de transport jusqu'à 250000 conteneurs (ce qui diminue le coût du transport) . La valeur de la marchandise transportée par un porte-conteneur pourrait dépasser les 2 milliards de dollars en moyenne.
- l'accroissement de la puissance de calcul et l'apparition d'Internet ont réduit énormément les coûts du traitement et de la transmission de l'information, ce qui a facilité en conséquence les transactions et les échanges internationaux.
- La baisse pour les communications internationales, le prix d'une communication téléphonique de 3 minutes entre New York et Londres était à 90$ en 1950, alors qu'aujourd'hui on pourrait téléphoner pendant des heures entre New York et Londres via Internet à zéro dollars.
Introduction: Kais Saied (KS) voudrait inverser le sens de l'histoire! Il n'a pas encore réalisé que le développement socio-économique/-politique, la justice et la Protection des libertés se font à travers le droit, les constitutions politiques et les institutions qu'il nous refuse (entre autres cour constitutionnelle, CSM dont les membres sont élus et non pas nommés par KS) --> Le concept d'Etat de droit s'oppose à la notion de pouvoir arbitraire de KS. Il désigne un Etat dans lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit et non pas du dictateur....
1ère Partie
- La vie est un cocktail de guerres injustes et inutiles, de dictatures, d'abus du pouvoir et d'emprisonnements injustes et abusifs, de pandémies, de catastrophes naturelles, de malheurs et de dommages qu'elle nous impose. La vie, ce n'est pas le repos. La vie, c'est le mouvement par delà le bien et le mal. La vie est comme ça, elle est constituée ainsi qu'on le veuille ou non, et le nier ne changera pas le fait que la vie est comme ça. Il faudrait voir la vie dans toute ses formes, la vie dans le spectre infini de ses variations, la vie qui fait que l'on rit ou que l'on pleure, qu'on aime ou qu'on hait...
--> Le Bien ne pourrait exister qu'en opposition et qu'en luttant contre le mal, le Bonheur ne pourrait exister qu'en opposition et qu'en luttant contre le malheur --> et cette lutte qui pourrait être intérieure et extérieure de nous même est la seule qui pourrait donner un sens à notre vie. La vie en pente douce (c.à.d sans cette lutte vitale) est ennuyante jusqu'à vouloir mourir d'ennui...
-->
Dans cette vie très souvent difficile à vivre, notre système judiciaire devrait plutôt nous protéger de la violence des autres et de ses propres dépassements par des contrôles comme ceux du CSM, de la cour de cassation, et de la cour constitutionnelle --> alors que la dictature de KS a affaibli toutes ces institutions. . --> de ce fait notre lutte contre le mal et la violence des autres n'a plus de vitalité, puisque entre autres les institutions comme le CSM, la cour constitutionnelle, l'existence de partis politiques, une constitution et une loi électorale objectives non écrites en solo et sur mesure, les masses média audio-visuelles et la liberté d'expression sont tous anéantis par la dictature de KS.
-->
Il faut comprendre que l'ambition de KS de vouloir faire disparaître à sa façon le mal, la violence, la corruption, etc. de la planète terre est absurde, ceci en bricolant des lois en solo qui vont dans le sens contraire de l'histoire (du développement historique) . Non il faudrait plutôt donner les moyens judiciaires aux Tunisiens afin de pouvoir se défendre/protéger contre le mal, la violence, la corruption, etc. Et ceci n'est possible qu'à travers le droit, à travers nos institutions comme le CSM, la cour de cassation, la cour constitutionnelle, l'existence de partis politiques, une constitution et une loi électorale intelligentes, objectives, sans erreurs de pensée, sans contradiction, non écrites en solo et sur mesure --> tout cela a été aboli par KS. -> Il faut enfin comprendre que rien ne pourrait faire disparaître le mal, la violence, la corruption, etc. de la planète terre et de notre Tunisie. Il faut seulement que notre système judiciaire donne les moyens aux Tunisiens de se défendre contre ces derniers. Exemple: En Allemagne, il y a une page Internet du CSM afin de dénoncer les injustices et les dépassements des juges et du système judiciaire même. --> ceci ne fait un sens que si les membres du CSM sont votés et non pas nommés par la dictature.
Le sens de l'histoire (le chemin que prend l'histoire) est celui d'un Etat de droit et de l'acquis de la liberté par tous les êtres humains. En effet, de générations en générations et de civilisations en civilisations s'est opérée une lente prise de conscience de l'idée d'un Etat de droit, de la liberté, du refus de la servitude, du colonialisme et des dictatures. Un Etat de droit, La liberté et le refus de la servitude ne sont pas une idée individuelle mais une idée collective (de l'humanité entière) et qui s'est manifestée partout sur notre planète terre d'une façon universelle. --> Et ainsi avec l'arrivée de l'Internet, l'aspiration de l'humanité pour la liberté se fait à l'échelle mondiale --> l'histoire de l'humanité se fait d'une façon universelle. Les répercussions des événements s'étendent ainsi à l'échelle de notre planète terre dans tous les pays et pour tous les peuples. Emmanuel Kant avait déjà en 1784 la vision d'une histoire universelle (mondiale) dans son livre "Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique"
- L'idée d'un Etat de droit et de la liberté est rationnelle (cognitive et se définit par la raison) et ainsi elle pourrait se définir à l'échelle planétaire à travers les constitutions et les institutions nationales et internationales --> c'est le plus grand mérite de Napoléon Bonaparte d'une justice par le droit et les institutions que KS a affaiblis par son pouvoir arbitraire et par l'introduction de ses idées / lois qui sont en contradiction avec le sens de l'histoire
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
- 2. d'une Cour Constitutionnelle, --> avant la promulgation d'une loi, elle devrait être soumise à un contrôle de constitutionnalité exercé par la Cour constitutionnelle --> ce qui nécessite une constitution sans erreurs de pensée, sans contradiction, sans dilemme et non écrite en solo sur mesure. Même les lois et les décrets ne devraient pas être en contradiction avec la constitution....
-->
Malheureusement, la Tunisie fonctionne aujourd'hui à travers une confusion de décrets présidentiels qui se placent par abus de pouvoir au-dessus de la constitution et des lois
-->
Je rappelle la hiérarchie des textes dans les pays démocratiques (la "pyramide du droit"):
a) Constitution protégée par la cour constitutionnelle; b) Lois; c) décrets et arrêtés, d) circulaires
-->
ce qui est nullement vérifié en Tunisie: la preuve est la déformation de la loi ("amendement") à quelques jours de la récente élection présidentielle.
-3. d'un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République
--> La fonction première du CSM est d'assurer l'égale application de la loi et de protéger les droits et libertés des personnes, notamment contre l'éventuel arbitraire du pouvoir.
--> Par ses prérogatives le CSM contribue à la gestion des ressources humaines du corps de la magistrature. Par son rôle disciplinaire, il vise à garantir l'exemplarité des juges et procureurs. Enfin, par ses travaux, il est une instance de réflexion sur le fonctionnement de la justice, sa déontologie et les valeurs de l'Etat de droit doivent guider son action.
- 4. d'une Cour de cassation dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République --> la Cour de cassation est le juge du droit. Elle a pour mission de contrôler et d'unifier l'interprétation de la loi afin que les règles de droit soient appliquées de manière identique par l'ensemble des tribunaux et des cours d'appel de l'ordre judiciaire. Elle ne réexamine pas les faits qui sont à l'origine du litige, mais vérifie que la loi a été correctement appliquée et que les règles de procédure ont été respectées. La Cour de cassation ne se prononce donc pas sur le conflit qui oppose les parties, mais sur la qualité de la décision de justice qui a été rendue. --> Dans certains cas, on ne peut pas faire appel d'un jugement, alors il faudrait faire recours à un pourvoi en cassation, qui ne rejugera pas l'affaire sur le fond mais vérifiera le respect des règles de droit
- 5. d'une loi électorale intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] de ces faits, chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné" voir Busines News TN du 17/09/2024 | 10:28
- 6. d'une Constitution intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite Mr. Sofien eBen Hamida: "En août 2022, il [KS] jette à la poubelle un projet collectif de constitution et publie sa propre constitution. Tant pis pour ce peuple nigaud qui a avalé sans réagir, la couleuvre des quarante six erreurs qui se sont faufilées dans le texte publié":))
voir Business News TN du 06/04/2025 à 15:59
-->
-> Je cite Mr. Mohamed Abbou,: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle. " voir Business News TN du 19/01/2025 à 17:27
-->
c'est-à-dire qu' "en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle" --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle --> et prétendre que notre constitution est géniale:))
- 7. des débats socio-économiques et -Politiques de haut niveau
--> notre récente élection présidentielle était dépourvue de tout débat socio-économique....
- 8. d'élections législatives, présidentielles et communales (municipales) justes et fairs,
-->
l'absurdité des 10000 parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori et qu'aucun candidat n'a pu passer saint et sauf à l'exception de KS par sa position...
- 9. la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Jusqu'à présent, j'ai toujours apprécié tes articles, que j'ai trouvés à la fois justes et bien étayés.
Mais cette fois-ci, je dois dire que je n'ai guère apprécié le ton de ton papier, ni les données qui me semblent largement à côté de la réalité.
Je tiens à rappeler, pour quiconque souhaite l'entendre, que l'action du Président américain n'est ni irrévocable, ni injustifiée. Elle était même, osons le dire, attendue depuis longtemps.
Je m'explique : les '?tats-Unis ont historiquement ouvert leurs ports au commerce international, souvent sans taxes douanières, y compris envers des pays comme la Tunisie.
Mais lorsqu'on pousse les '?tats-Unis ' ou tout autre pays, d'ailleurs ' trop loin, une réaction finit toujours par arriver. C'est inévitable.
Pour simplifier: vous n'aimez pas les taxes douanières ? Alors n'en appliquez pas aux exportations américaines. C'est donnant-donnant.
Le cas d'Israël est particulièrement révélateur : une semaine après l'instauration des taxes par Trump, Israël a décidé de baisser ses propres droits de douane à... zéro. Trump a réagi en faisant de même. Résultat : plus aucune taxe entre les deux pays.
Vous voulez imposer 10 % ? Trump impose 10 % C'est aussi simple que ça.
Et loin d'être un caprice la décision de l"administration Trump est une réaction pour défendre les intérêts du pays qui a été abusé par le monde entier, la Chine en tête.
droits de douane sur les produits amercains: ZERO % OUI 0 %
droits de douane sur les produits Israeliens: ZERO % OUI 0%
Autrement dit : libre echange.
Mais vous, vous voulez porter le cout d'une Ford de 20000 $ a plus de 150.000$ et vendre l"huile d'Olive sans douane.
ça ne marche pas comme ça!


