Le magistrat, politicien et ancien ministre des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières, Hatem El Euchi, a appelé le ministère public, dans un post Facebook daté de ce vendredi 15 juin 2018, à l’ouverture d’une enquête pour s’assurer de la véracité des déclarations de l’ancien ministre de l’Intérieur Lotfi Brahem affirmant qu’un certain nombre de personnes étaient placées en résidence surveillée avec des dossiers légers, voire en l'absence de dossiers les concernant.
Ainsi, Hatem El Euchi a estimé que les déclarations de Lotfi Brahem sont très graves, car signifiant que n’importe quel citoyen pour des intérêts politiques étroits peut être enlevé et placé en résidence surveillée, en vertu de la loi de l’Etat d’urgence. "Si ces déclarations s’avèrent vraies après la tenue de 3 élections et l’entrée de la Tunisie dans le club des anciennes démocraties, ceci ne s’apparente pas à une faute grave mais à un crime", a-t-il écrit.
I.N
Commentaires (8)
CommenterL'homme à abattre par tous les moyens
Quand ce n'est pas l'UGTT, ce sont les avocats.
La résidence surveillée ça peut aussi être à domicile que je sache, non ?
Définition : "En droit pénal, la résidence surveillée est une peine judiciaire, alternative à la prison, ordonnant à une personne de rester vivre dans le périmètre d'un territoire donné, lequel peut même se limiter à son domicile, et limitant strictement sa liberté de circulation : la personne est dite « assignée à résidence »".
Ils sont donc surtout sous surveillance, ce qui semble de première logique quand on lutte contre une mafia, au moins le temps qu'on mène l'enquête. Ces gens peuvent en effet planquer, voir détruire des preuves, ou même disparaître carrément dans la nature, et ce n'est pas une interdiction de voyager qui va les arrêter, surtout s'ils sentent passer le vent du boulet.
De plus c'est sûrement un juge qui a pris la décision et non pas le PM lui-même !
Enfin si Brahem a dit qu'il avait demandé - et obtenu - la levée de la résidence surveillée de quelques uns, pour autant quand a t-il dit qu'ils avaient été "enlevés" ?
Et, a contrario, est-ce qu'il n'a pas signifié plutôt que le PM a été sensible à ses arguments et qu'il a agi pour éviter qu'il y ait de possibles abus?
On peut donc facilement tourner ce sujet dans le sens que l'on désire.
Avec bonne ou mauvaise foi, c'est selon...
Djebelle Chamby l'étoit des chacals féroces .
Comment cette affaire de Djebéle Chambi existe toujours on a pas encore arrivé a identifié ceux qui sont derrières ces hors de la loi qui alimente ? qui approvisionne en armes ? de qui se compose ces rebellions sont ils des Tunisiens ou autres ? quel sont leur but ? il est temps de mettre fin à ces moustiques gênants qui ont profité de l'absence du système de Ben Ali .
Ils ont de la chance que H C E n'est pas habilité à prendre la décision pour l'instant et s'il est au pouvoir je suis sure et certain qu'il l'éliminé dans un court délai .
Il est très sévère plus que son père sans pitié avec ces saboteurs .
Une enquête en plus
La blague du jour ; Tunisie est entrée dans le club des anciennes démocraties. Looool