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Hatem Ben Salem : 2770 élèves renvoyés des lycées et collèges pilotes cette année
29/07/2018 | 13:31
1 min
Hatem Ben Salem : 2770 élèves renvoyés des lycées et collèges pilotes cette année

Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, samedi 28 juillet 2018, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem a indiqué que 2770 élèves ont été renvoyés des lycées et collèges pilotes car ils n’ont pas obtenu de moyenne.

 

« Pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, des élèves inscrits aux lycées pilotes n’ont pas réussi l’épreuve du baccalauréat. 2770 élèves ont, en outre, été renvoyés de ces lycées ainsi que des collèges pilotes. Malheureusement, la médiocrité qui régnait dans les établissements scolaires publics s’est également répandue dans les établissements scolaires pilotes », a précisé M. Ben Salem.

 

B.L

29/07/2018 | 13:31
1 min
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Commentaires (33)

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Magon le Carthaginois
| 31-07-2018 16:22
Herzlichen Dank für Ihren Kommentar. Je sais que vous aussi vous avez an impressive academic background.
Oui j'avais eu de la chance de passer par le MIT à Boston dans les années 60, une époque très intéressante aux USA avec John F Kennedy et son programme de New Frontier. J'ai connu personnellement son jeune frère, Edward (Ted) Kennedy lors de sa campagne pour le Sénat Américain. Comme vous le savez la famille Kennedy est originaire de Boston.

Non je n'ai pas suivi de cours chez Noam Chomsky. Mais je l'ai connu dans divers débats et on se croisait souvent sur le campus. Le MIT avait un bon département de linguistique, mais Cornell University aussi.
Mon domaine était autre que la linguistique. C'était le département Electronics. En 1964, j'avais eu la chance d'avoir comme prof de physique, le Prof Charles Townes, un pionnier du Maser et du Laser. J'étais un de ses étudiants lorsqu'il a obtenu le prix Nobel de physique en décembre 1964.
Nous n'étions pas nombreux dans la classe et nous étions souvent invités à diner chez lui, d'ailleurs une tradition des profs aux USA.
J'ai été sept ans Président du MIT Club of Germany, association des étudiants allemands diplômés du MIT. Je suis toujours en contact avec le MIT où je me rends souvent pour des réunions.
Voilà pour vous donner un aperçu sur mon vécu.
Je suis d'accord avec vous qu'on devrait améliorer l'enseignement des langues en Tunisie.
Les Tunisiens sont très doués pour les langues. Ils sont intelligents et apprennent vite.
A mon avis, ce qu'on doit inculquer aux élèves tunisiennes, c'est l'esprit critique, le goût et l'amour pour les manières scientifiques, et l'amour pour le savoir. Il faut former les profs dans ce sens.

Best regards

Abel Chater
| 31-07-2018 10:15
Réponse à @abdo
Que tu viennes jongler avec tes mensonges irresponsables, comme si je n'étais pas moi-même Tunisien ; comme si la fausse-copie n'était pas devenue d'usage naturel chez les élèves depuis au moins 30 ans ; comme si le système de Ben Ali de ne laisser redoubler personne ; comme si cette tricherie des 25% pour le baccalauréat ; comme si le niveau éducationnel de la majorité des Tunisiens était même médiocre et comme si ce sont les enfants nés en 2011 qui se trouvent maintenant aux lycées pilotes dont le ministre parle, cela va de soi, puisque tu n'es pas le seul à avoir la rage contre la merveilleuse Révolution tunisienne du 14 janvier 2011, pour avoir perdu vos privilèges de lèches-bottes des dictateurs. Mais que seul le mot «Allahou Akbar» te fait ébranler ta précarité psychique de la sorte, cela ne pourra appartenir à la normalité en sa notion objective, surtout que chaque Musulman qui fait ses prières qutidiennes, utilise cette merveilleuse phrase d'Allahou Akbar, pour enrichir son âme et sa conscience.
Allahou Akbar. Allahou Akbar. Allahou Akbar et encore une myriade de fois Allahou Akbar.

Dr. Jamel Tazarki
| 30-07-2018 23:15
vous avez eu de la chance de partir aux Etats-Unis pour aller suivre les cours de Chomsky au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Super!


L'amélioration de l'enseignement en Tunisie passe par la linguistique, et pourquoi ne pas introduire des textes de Chomsky à l'université tunisienne!

Je suis très impressionné par votre expérience académique!

Très Cordialement

Jamel Tazarki

Magon le Carthaginois
| 30-07-2018 18:59
Merci de votre réponse. Je suis d'accord avec vous « qu'aucun peuple au monde qui fait apprendre à ses petits-enfants une autre langue que la langue maternelle.
Nous Tunisiens nous avons été élevés dès notre jeune âge dans notre langue maternelle qui est l'arabe dialectal. Ce n'est que plus tard que l'on nous enseigné l'arabe littéraire à l'école primaire.
En ce qui me concerne, j'ai été à une école française (Lycée Carnot de Tunis) dans les années 50, bien avant l'indépendance. L'Arabe littéraire était enseigné comme langue étrangère à raison de deux heures par semaine. Personnellement je m'étais concentré sur le français et l'anglais et les math, physique chimie. Ce qui m'a aidé par la suite pour être admis au Massachusetts Institute of Technology en 1961 comme tout premier étudiant Tunisien à cette institution.
J'ai bien connu Noam Chomsky durant mes 5 années d'études au MIT. Noam est un génie, un érudit, un philosophe, a « very sharp mind ». Vous pouviez discuter de tout avec lui. Il était contre la guerre du Vietnam.
Ses travaux de recherche en linguistique sont très intéressants, mais théoriques. Je ne sais pas s'il y aura un jour « une métalangue unique et des formats de représentations communs applicables aux différentes langues ». Let us wait and see.

Les écoliers tunisiens sont intelligeant et ont beaucoup de talents latents. Malheureusement, le système éducationnel ne permet pas de capitaliser sur ces talents. Les instituteurs et les profs sont mal formés. Je connais un jeune homme qui était très brillant en math. Un jour au lycée, le prof de math avait fait une faute dans l'explication d'un problème. Le jeune élève a levé le doigt et à dit : «Monsieur il y a une faute dans votre raisonnement ». La prof était hors de lui. Il s'est plaint au directeur du lycée. Conséquence l'élève a été renvoyé 15 jours. Ceci n'a pas empêché le jeune homme de décrocher son bac avec mention.

Un prof américain aurait réagi autrement. Il aurait dit à l'élève: "thanks for drawing my attention to the mistake I made".

Best regards

Dr. Jamel Tazarki
| 30-07-2018 16:41
ce que vous dites est vrai, par contre je voulais dire qu'il serait beaucoup plus facile d'apprendre des langues étrangères, si on maîtrisait notre langue maternelle!

Il n'y a aucun peuple au monde qui fait apprendre à ses petits enfants de 1 à 10 ans une autre langue que la langue maternelle et vous savez pourquoi!

Et ainsi d'après Noam Chomsky, un linguiste américain ayant une très grande reconnaissance internationale pour ses travaux et ses recherches scientifiques, il nous serait beaucoup plus facile de maîtriser une langue étrangère, si on maîtrisait notre langue maternelle. En effet puisqu'"il devrait y avoir une métalangue unique et des formats de représentations communs applicables aux différentes langues"

Très Cordialement

Jamel Tazarki

Magon le Carthaginois
| 30-07-2018 14:59
Il n'est pas nécessaire de maîtriser la langue arabe pour réussir dans les études supérieures, surtout les disciplines scientifiques. Tous les Tunisiens qui ont été admis aux grandes écoles françaises, européennes et anglo-saxonnes peuvent en témoigner. Les concours d'admission sont faits soit en français soit en anglais ou allemand pour ceux qui vont édtudier en Allemagne ou en Autriche.
Avoir une bonne maîtrise du français aide beaucoup facilement plus à apprendre l'anglais, étant donné que les deux langues ont les mêmes structures.
En Tunisie, on enseigne les matières scientifiques (math, physique, chimie) en langue arabe jusqu'à la classe 6ème de l'enseignement primaire. Après c'est le français qui devient soudain la langue véhiculaire pour ces matières, ce qui provoque un choc pour les élèves et leur fait perdre pied puisqu'ils n'ont pas une base solide en français. Ils sont à plaindre, car ils sont victimes d'un système éducatif «bâtard ».
Dans les cercles scientifiques la langue arabe n'a pas d'importance. Presque tous les résultats des recherches scientifiques sont de toute manière publiés en anglais.

versus
| 30-07-2018 14:06
Ainsi les compétences tuniSIennes ne seraient qu'une légende urbaine?

Microbio.
| 30-07-2018 12:58
A fin d'élever le niveau d'éducation et construire un plus solidité et de neutralité des enseignants qui livrent les notes. Je peux imaginer des mesures suivantes: La donne des notes lors des examents doit etre donnée par des enseignants étrangers à la région et non par leurs propres enseignants, par ex. Les étudiants de Sousse seront notés par des enseignants/professeurs de Mednine et vice versa! ( le tirage au sort).
Les examens écrits ne sont pas fournies avec le nom et le prénom, mais seulement avec un numéro individuel pour chaque élève!

Ceci est une mesure juste qui en discipline plusieurs et augmente la plausibilité et la crédibilité des diplômes.

Est ce que c´est difficile à realiser?

je dis la vérité
| 30-07-2018 12:00
L'école est aujourd'hui en crise.Nos enfants ne s'intéressent pas passionnément au Savoir comme leurs parents. Ils ont (eh oui !), une autre vision du Savoir.

Nous sommes à l'ère de la calculette, de l'image à la télévision, du copié-collé, du cell-phone, du numérique et du moindre effort.Urbains ou ruraux, nos enfants pensent pareil.
Il leur faut une autre pédagogie, une autre manière de leur inculquer le Savoir. Et quel Savoir? Pas celui des années 50 !

Dans les collèges et lycées, même chose.
Nos adolescents sont plus "malins" que nous, leurs parents.Ils ont une vision négative de leur avenir. Un avenir, pour eux, pas rassurant.
Une fracture enseignant-élève, se répand aujourd'hui dans nos établissements .
Notre actuel Gouvernement, par la voie de son Ministre de l'Education, travaille sur une réforme de l'enseignement. Nous n'avons pas vu, jusqu'à maintenant grand'chose.
Plus.... Ce qui inquiète les éducateurs du Public, c'est l'idée sournoise de privatiser progressivement l'enseignement.
C'est grave, si une dérive va dans ce sens.
L'enseignement pour les riches, on n'en veut pas en Tunisie.
Nos élites ont peur du progrès. Nos élites ne se décident pas s'il faut continuer dans le bilinguisme ou s'il faut adopter l'arabe littéral comme langue de travail.Nos élites ne savent pas ce qu'il faut enseigner en mathématiques, en biologie ou en histoire.
Nos élites se contre-disent sur le nombre d'heures à enseigner.
Nos élites se perdent dans les détails et passent à côté du progrès. Ils font du sur-place et sont dans l'immobilisme.
Pendant ce temps, nos progénitures tournent le dos au Savoir et périclitent dans les drogues.

Benje
| 30-07-2018 10:41
@abdo
Votre raisonnement est juste et le serait d'avantage si on avait le pourcentage et son évolution depuis 2011 voir avant de ces élèves en échec par rapport au nombre d'élèves total! C'es sûre que la révolution si on ose appeler ça révolution à perturbe les systèmes de l'état y compris le système éducatif et a mis à terre le peu de contrôle et le minimum d'honnêteté mis en '?uvre progressivement depuis l'indépendance. Quel dommage
Mais le ministre semble être alarmé et inquiet de ce chiffre ce qui veut dire qu'il a énormément augmenté. La raison est sans doute que les critères et l'admission sont trafiqués et ignorés en plus de passe droit et le piston. Tout ça est aggravé par le gonflement des notes des élèves par leur propres professeurs qui leurs donnent des cours particuliers :
C'est un conflit d'intérêt majeur car comment un professeur peut être juge et parti (avocat) en même temps