
Le comité directeur des Journées théâtrales de Carthage (JTC), a rendu public un communiqué, ce mardi 11 décembre 2018, exprimant son refus de « l’acte isolé du comédien dans le spectacle germano-syrien « Al Kabir » au théâtre municipal dans la soirée du lundi 10 décembre ».
La direction des JTC a précisé que la scène du comédien ne figurait pas dans la vidéo présentée à la commission de sélection. « Il s’agit d’une pratique individuelle, isolée et irresponsable commise par le comédien qui a porté atteinte au pacte moral et déontologique ».
Par ailleurs, la direction des JTC a réitéré son attachement au principe de la liberté de la créativité et de l’expression, conformément à la Constitution tunisienne dans le respect des us et les coutumes.
Notons que le comédien syrien s'est présenté enièrement nu sur scène lors de son spectacle donné, lundi 10 décembre, au théâtre municipal dans le cadre des JTC. Il voulait signifier au public que le peuple syrien est désormais nu suite à la guerre qu'il subit depuis 2011. Il a été fortement applaudi par le public présent. La scène de nu n'a choqué finalement que ceux qui n'ont pas assisté à la pièce de théâtre.

S.H
Copyright photo : Fann Mag
Cet incident a déclenché une vive polémique dans le milieu culturel où la plupart des hommes de culture ont dénoncé le communiqué du département réitérant leur attachement à la liberté de l’art. « Avec tous mes respects au directeur des JTC, ce communiqué est réellement désolant et humiliant car nous ne devons pas céder à ce que veut le public et ce qu’il refuse. Le corps de l’acteur de théâtre n’est pas le corps de la personne qu’il représente mais il fait partie d’une esthétique qui le dépasse ainsi que de la sémiotique du texte. Je refuse ce populisme et je la condamne notamment chez un public qui ne fréquente pas le théâtre et ne saisit pas ses lois esthétiques et ses significations. Observez les médiocrités que les spectateurs voient à la télé et l’obscénité qu’ils regardent en cachette chez eux et soudain, ils ont une crise d’éthique. La liberté de l’art n’a pas de limites sauf celles de l’œuvre artistique. Celui qui a peur pour ses mœurs, qu’il n’aille pas au théâtre « indécent ». Arrêtons notre affabilité envers ceux qui ne disposent pas d’une culture artistique », précise dans un post publié sur sa page Facebook, le romancier et l’universitaire Chokri Mabkhout.
Commentaires (16)
CommenterQuand le sage montre la lune.
Tout a des limites
Cet énergumène a manqué de respect au festival,aux spectateurs et à la Tunisie.
Cet énergumène aurait dû être pris par la peau du cou, jeté dans une de nos geôles ,nu, sans la feuille de vigne qui floutte sa carcasse de M....
Après cela,on l'aurait mis dans le premier vol vers la Syrie.
L'hypocrisie quand tu nous tiens
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Quel culot! !!
C'est du streaptease ce qu'il a fait.
Connasse.
Pudibonderie Quand Tu Nous Tiens !
On marche sur la tête, et ceux qui sont choqués n'ont qu'à ne pas se tenir loin de culture qu'ils polluent rien que, par leur unique présence, et le premier Ilan du coin vous accueillera les bras ouverts !
Incontestablement
Pur guignol
""liberté de la créativité et de l'expression, conformément à la Constitution tunisienne dans le respect des us et les coutumes"".
Le respect des us et coutumes serait donc supérieur à la constitution et l'annule. Pourquoi donc l'écrire si les traditions l'abrogent ?
Ah le sous-développement...
Arrêt sur image : Avouons .....
Je (ON) connais (TOUS) quelques 217 élu(es) qui sont comme ce gars en mode '9lem ya 3ini' mais bien sapé(es) et avec des marques, ils se défilent devant ce peuple qui agonise et cela ne les dérange guère....Au contraire, ils se permettent de nous endormir, de nous insulter, de nous prendre pour des débiles et des cons au nom de cette démocratie printanière à la Bouazizienne...Importée en paquets signés : Les Hirondelles et validés par 2 papis qui se haïssent à travers notre dicton 'lé n7ibbik lé nosbor 3alik'...
Y a-t-il une différence entre ces 217 (Inclus les 2 papis) et ce gars ? A mon humble avis : AUCUNE, seul le mouvement sur scène. A bon entendeur et rabbi ifarrij et yechfi ce peuple
Liberté = liberté
Regarder la connexion internet des jeunes plus de 70% sur des sites non recommander aux parents d être plus vigilant et méfiant internet à détruit nos jeunes
Je vais peut-être me faire passer pour le ringard de service .....
(Ce n'est qu' une pièce théâtre pas besoin de polémiquer moi j aime le théâtre pour moi se sont les enfants pauvre du cinéma beaucoup qui font de théâtre ne gagne pas grand chose alors respect beaucoup critique n'y sont jamais allé leur suggère d y aller vous serez de loin pas déçu au contraire se sont de vrais artistes )
vive la liberté
Vive la démocratie
Et surtout vive la Tunisie

