
La direction générale des affaires pénales relevant du ministère de la Justice a indiqué, ce mardi 7 août 2018, qu’aucune commission rogatoire internationale issue du Procureur de la République auprès du Tribunal de première instance à Paris, concernant l’affaire de l’ancien maire de Tabarka, Jilani Daboussi n’a pu être exécutée.
En effet, cela revient au blocage du dossier par la justice française qui a refusé de soumettre au juge d’instruction une copie des procédures et des auditions dont elle dispose. La justice française n’a donc pas été coopérative dans cette affaire malgré les multiples correspondances entre les deux parties tunisienne et françaises.
Le comité de défense de Jilani Daboussi avait, en effet, accusé la présidence de la République ainsi que la présidence du gouvernement d’entraver les enquêtes menées afin de dévoiler la vérité derrière « l’assassinat politique » de Jilani Daboussi ainsi que d’enfreindre les conventions internationales dans ce sens.
Rappelons que Jilani Daboussi, également médecin, hommes d’affaires et un des figures emblématiques de l’ancien régime est décédé après une longue maladie, dans la nuit du 7 au 8 mai 2014, d’une crise cardiaque à l’âge de 67 ans.
Son décès est survenu quelques heures après sa libération. Il a été, en effet, détenu depuis le mois d’octobre 2011 sans avoir été condamné, bien que la détention préventive ne doive pas dépasser les 14 mois légalement.
B.L
Commentaires (6)
CommenterGrande injustice.
Le côté obscur .
La justice tunisienne a l origine d une grave crise diplomatique
Bon !!!! Evidemment avec leur mauvaise foi habituelle ..c est la faute a la justice francaise qui ne veut pas donner le dossier d instruction...hhh
And the 2nd step is.......!!!!!
Cette affaire d etat va avoir des consequences inimaginables.
Transmettre le dossier...
D'où le peu d'empressement des autorités françaises?
Chantage
Quelques heures (3 environ) avant sa mort, ils ont cherché à se débarrasser du corps: ils l'ont livré mourant à sa famille ...
N'est-ce pas noureddine ?