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Tribunes
Affaire Thomas Cook : que faut-il faire?
23/09/2019 | 13:00
1 min
Affaire Thomas Cook : que faut-il faire?
 
Thomas Cook a fait faillite.La réunion, tenue hier en urgence, n'a pas abouti. Il fallait injecter 200 millions de livres, l’équivalent de 225 millions d'euros, de liquidités pour assurer la continuité d'exploitation.Les autorités britanniques et européennes, à travers la garantie ATOL (une directive européenne) mettent en place un mécanisme d'assurances pour limiter l'impact de cette faillite sur le secteur. Ces mêmes autorités organisent la plus grande opération de rapatriement de civils depuis la seconde guerre mondiale, 600 000 personnes.
 
Pourquoi cette faillite du plus ancien voyagiste du monde,né en 1841? Tout d'abord un chiffre astronomique : on parle d'un déficit de 1,7 milliard de livres pour un chiffre d'affaires de 10 milliards de livres  au cours des six premiers mois de 2019!  Il y a deux raisons essentielles à mon avis. D'abord la taille de l'entreprise 22000 salariés qui ne lui donne pas la flexibilité de s'adapter aux évolutions du marché, ensuite le business model qui est resté collé au tour opérating classique fortement concurrencé par les ventes sur le net. 
 
Quel impact sur la Tunisie? Des chiffres circulent depuis hier sur le montant des impayés de Thomas Cook auprès des hôteliers. On doit être prudent avant d'avancer des chiffres. Il faudra que les autorités interviennent pour soutenir les hôteliers et ne pas casser la dynamique de reprise du marché européen qui est essentiel surtout au niveau des recettes en devises.Ce travail doit démarrer maintenant. La saison 2020 est en cours de commercialisation.
 
Khelil Laajimi, ancien ministre du Tourisme
23/09/2019 | 13:00
1 min
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Commentaires (27)

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DIDON
| 25-09-2019 20:03
Puisque vous semblez comprendre la problématique. J ai une question . N y a t il m'as des assurances qui entrent en jeu dans ces cas et qui payent une bonne partie de impayés ? ?

tun2020
| 24-09-2019 23:00
Thomas Cook doit 60 millions d'euros à une quarantaine d'hôtels tunisiens et ce n'est certainement pas l'Etat tunisien qui payera
Thomas Cook possède encore des centaines d'hôtels, des marques de voyages comme Jet Tours, et une centaine d'avions ... A titre indicatif un seul airbus A320 coute 90 millions d'euros ...c'est là où il faudra aller chercher l'argent.

EA
| 24-09-2019 16:46
D'après l'auteur l'etat doit payer le séjour des touristes britaniqu'es en Tunisie. CEt état qui n'à pas su subvenir aux besoins de ses pauvres.Il est temps pour que les hôteliers doivent assumer leurs responsabilités. Thomes Cook n'est pas l'affaire du peuple tunisien.

TO
| 24-09-2019 11:06
SVP BN, c koi cette pontuation d'un ancien ministre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Radhi BEN ALI
| 24-09-2019 08:05
En lisant le titre de l'article de la part d'un ancien ministre du tourisme, je suis accouru pour lire l'article pour y chercher les solutions.
Le titre était "Que faut-il faire" et dans l'article, on n'y trouve aucune solution
Justement, que faire ?
Très simple à mon avis et les mêmes solutions que pour les agriculteurs en cas de mauvaise campagne à savoir:
1) Présenter les créances de chaque unité hôtelière
2) Financer un pourcentage de ces créances (50, 60 voire 80%)
3) Le financement devrait se faire moyennant des crédits refinançables par la BCT à l'instar de ce qui s'est passé après les attentats de 2015
4) Les crédits devraient être remboursables sur une période d'une année le temps de voir ce qui va se passer concernant la faillite de Thomas Cook
5) Outre les créances nées déjà sur cette période, tenir compte également du manque à gagner à venir puisque certaines unités qui travaillaient exclusivement avec ce TO seront vides dans les mois à venir en mettant en place des crédits refinançables par la BCT
6) Imposer aux hôteliers de souscrire des assurances à l'instar de ce que font les exportateurs auprès de la COTUNACE pour faire face à ce genre de problèmes à l'avenir

Ce ne sont que des solutions provisoires en attendant de revoir dans les détails les problèmes structurels du secteur.

Radhi BEN ALI
Banquier

Foued abid
| 23-09-2019 22:32
'?a fait longtemps qu on vous a pas entendu de vos nouvelles , je pense que la crise de Thomas cook va rendre le secteur de tourisme dans une situation très compliquée surtout avec les banques .

Ok
| 23-09-2019 21:30
Et dire que ces quelques lignes bidons émanent de quelqu'un qui fut sinistre et qui veut nous rappeler sa tronche

observator
| 23-09-2019 19:27
Cher ami ce n est pas aussi simple que cela.
Si le tribunal est saisi il va certainement gelé toutes les créances.
Si pas de plan de reprise et si le tribunal déclare la liquidation de la société et si son actif dégage une Somme d argent comme certainement les créances de nos hôteliers ne sont menues d'aucun privilège donc ils récupéreront que dalle.
Biensure que ces hôteliers vont les produire
mais il faut d'abord payer les créances privilégiées. .
Et comme c est une faillite il ne restera rien pour nos hôteliers amateurs qui passent leur temps dans leurs hôtels à attendre que les autres ( Etat finance leurs frais commerciaux sic ) leurs trouvent des clients et en-cas de faillite de ces derniers, ils ont la vache à lait l Etat et donc le contribuable tunisien. qui paye ses impôts et donc va payer ces hôteliers a la place de Thomas Cook et au besoin l Etat ira puiser dans les dettes contracté au près du FMI
en laissant l l'ardoise pour les générations sui suivent.
C est complètement dingue.
Apres l'affaire de la banque Franco-Tunisienne
ou la Tunisie est condamnée à payer plus d un milliard de dollars à cause des " négligences "
de l Etat depuis 1989.

Le sphynx
| 23-09-2019 18:33
Si cet ancien ministre avait un grain de compétence il aurait conseillé aux autorités tunisiennes de commettre dés demain matin un cabinet d'avocats londonien pour faire une demande de saisie conservatoire sur au moins un des avions de Thomas Cook au lieu de dire que l'état doit soutenir les professionnels,quant à l'attaché commercial de l'ambassade s'il en existe un,il doit être sanctionné car son boulot consiste à être au courant de tout ce qui se passe dans son secteur.Pauvre Tunisie qui a perdu ses enfants les plus brillants qui se sont installés à l'étranger et maintenant elle se retrouve totalement démunie

AH
| 23-09-2019 18:09
Je respecte l'auteur. Mais nous devons changer notre vision du rôle de l'état. Le résultat de l'élection qui ne me fait pas chaud veut dire ça

Je n'ai pas encore entendu d'hommes d'affaires soutenir volontairement l'état dans la crise qu'il vit depuis des années. Alors pourquoi, à chaque fois demander l'aide de l'état. Pourquoi, les hoteliers ne souscrivent-ils pas des assurances qui les couvre des risques. L'état a plein de problèmes

Pourquoi ne pas soutenir les pauvres, pourquoi ne pas améliorer la santé pour éviter d'autres décés de bébé, pourquoi l'état et sa justice ne pas rendent-ils pas systématiquement justice aux victimes des licenciements et autres abus du code du travail perpétués par les hôteliers et autres.