Un rapport de l’Association française de défense des consommateurs européens, paru dans un site d’information français a mis en doute la qualité de l’huile d’olive tunisienne biologique exportée en France.

D’après le document des résidus de plastique, de pesticides et autres produits chimiques auraient été retrouvés dans nombre d’échantillons examinés par des laboratoires en France.

Après l’intervention d’hier, 2 avril 2018, du directeur général de la production agricole, Ezzeddine Chalghaf, sur Mosaïque FM, le ministère de l'Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydrauliques a réagi, ce mardi 3 avril 2018, via un communiqué, demandant un rapport détaillé des résultats d’analyses effectuées par l’Association Française, source de l’article paru sur la revue « 60 millions de consommateurs ».

Le ministère demande en outre le nom des laboratoires ayant effectué les tests et la méthodologie adoptée par ces derniers. Il se réserve également le droit de « poursuivre quiconque touchera à la réputation de la qualité des produits nationaux avec des arguments fallacieux ».

D’après le communiqué, 7 échantillons contenant des résidus ont été trouvés mais aucune trace de pesticides, seulement d’infimes moles de « Phtalates » (0,7 mg/kg), un résidu plastique, dont la concentration par kilogramme est tellement faible, qu’elle se trouve en accord avec les règles de consommation de la plus part des pays du monde, y compris l’Union européenne.

« Il n’existe aucun texte de loi ou norme au niveau national, européen et mondial qui fixe un seuil maximal à cette substance. Il existe cependant en Allemagne des recommandations et non des obligations, qui fixent le seuil de « Phtalates » à 1 mg/Kg », indique le texte du département de l’Agriculture. On y cite également bon nombre de lois qui fixent le mode de fonctionnement des organismes d’inspection locaux qui répondent pleinement aux normes internationales « OFIS », garantissant l’excellente qualité de l’huile d’olive biologique tunisienne, mainte fois médaillée d’or dans les concours et salons internationaux.

En 2016 et pendant la même période de l’année, c’était l’huile d’olive extra vierge tunisienne qui a été attaquée dans l’émission italienne « Ballaro ». L’émission avait alors provoqué un tollé parmi les professionnels italiens qui ont dénoncé un reportage fallacieux et sans fondement.

S.A