Ezzeddine Chalghaf : L’affaire de l’huile d’olive contaminée n’est pas encore confirmée
Ezzeddine Chalghaf, directeur général de la production agricole a affirmé, ce lundi 2 avril 2018, dans une intervention téléphonique sur les ondes de Mosaïque FM, qu’il était nécessaire d’examiner les méthodes utilisées par les laboratoires français dans l’analyse de l’huile d’olive tunisienne biologique exportée en France, avant de trancher sur la question de sa contamination.
Il s’agit, en effet, d’un article présentant un rapport de l’Association française de défense des consommateurs européens, paru dans un site d’information français depuis quelques temps et qui vient d’être republié. Ce rapport indique que l’huile d’olive tunisienne biologique commercialisée sur les marchés français contenait des matières plastiques, des pesticides ainsi que d’autres matières chimiques.
« Il faut avant tout s’assurer de la pertinence de ces analyses conduites par les laboratoires français avant de conclure que notre huile est contaminée. On doit revenir sur les procédures de l’échantillonnage et les méthodes d’analyse afin de mieux comprendre comment elles étaient effectuées. De plus, s’il s’avère qu’il existe réellement une contamination, le pourcentage serait extrêmement faible et négligeable et il n’est en aucun cas nuisible à la santé des consommateurs », précise M. Chalghaf.
Le directeur général de la production agricole a, au final, conclu son intervention en soulignant que ce sujet était « d’une grande priorité » et qu’il faut être vigilant et recourir à «des mesures préventives » dans ce sens.
« On a une image à préserver à l’étranger et c’est dans cette optique qu’ont doit intensifier le contrôle de l’huile d’olive de l’extraction jusqu’à l’emballage », martèle-il.
B.L