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Accusées de blasphème, des adolescentes reçoivent des menaces

Temps de lecture : 1 min
Accusées de blasphème, des adolescentes reçoivent des menaces

 

Des adolescentes ont comparu devant le juge suite à la diffusion d’une vidéo les montrant proférant des propos blasphématoires. Une comparution qui avait suscité une vague d’indignation dénonçant l’interrogation de ces mineures menaçant ainsi la liberté d’expression.

 

Toutefois, le substitut du procureur de la République au Tribunal de première instance de Ben Arous a précisé, ce samedi 16 novembre 2019 sur les ondes de Mosaïque FM, que la plainte d’une adolescente parmi les mineures en question était à l’origine de cette comparution.

En effet, l’adolescente a indiqué avoir été menacée suite à cette vidéo affirmant que son compte Facebook a été piraté. Une enquête a, par la suite, été ouverte après l’audition des adolescentes afin de déterminer les parties derrière ces menaces et vérifier le piratage du compte Facebook.

 

Ainsi, aucune enquête n’a été ouverte concernant la vidéo blasphématoire et aucune inculpation n’a été faite dans ce sens. Un suivi psychologique a été également accordé aux adolescentes en question.

 

B.L

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Commentaires (13)

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FILFIL HARR
| 20-11-2019 11:24
cher B.L
ce qui m'a tenu un petit peu dans cet article est la passage suivant : Une comparution qui avait suscité une vague d'indignation dénonçant l'interrogation de ces mineures menaçant ainsi la liberté d'expression. et la j'insiste sur la liberté d'expression.
Menaçant la liberté d'expression , donc blasphémer et injurier est devenu une liberté d'expression et fin de semaine un jeune a la fleur de l'age est mort , début de l'histoire est un injure.
voila ce que dit les lois en europe , les pays les plus démocrates.
- l'injure est définie comme « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait » (article 29). L'injure commise envers les particuliers est punie d'une amende de 12 000 euros, et de six mois d'emprisonnement et de 22 500 euros d'amende lorsqu'elle vise une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée (article 33 al. 2 et 3). '? la différence de la diffamation, les injures sont des écrits ou propos qui n'imputent pas à une personne de fait précis, mais sont simplement outrageants ou méprisants. Il ne peut donc y avoir de débat contradictoire sur les faits imputés. Comme pour la diffamation, les croyances religieuses ne sont pas protégées par l'infraction aggravée. Des propos injurieux à l'égard d'une religion ne sont donc pas sanctionnés au titre de l'injure17(*) ;
plus loin
les provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence sont définies par la loi de 1881 en ces termes : « Ceux qui [...] auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement » (article 24 Loi de 1881). Ces provocations dites subjectives ne permettent pas de sanctionner des opinions, matérialisées par des écrits ou propos, hostiles à l'égard des religions ou croyances, mais seulement l'expression qui appelle, provoque ou exhorte à commettre des actes de discrimination, violences ou haine à l'égard des croyants18(*).
je ne vais pas étaler les lois Tunisienne pour des raisons que vous connaissiez , un débat sur la ou commencent et finissent la liberté .

RIGOLO
| 17-11-2019 10:48
Tant que les kwanjias au pouvoir c'est ce qui se passera pour les jeunes filles modernes . Dommage pour ce recule en arrière de Tunisie de l'année 2020 .

halouch nadawi
| 16-11-2019 23:10
Vive le blaspheme

Abel Chater
| 16-11-2019 21:57
Il y a quelque chose qui cloche jusqu'aux neurones en contradiction totale avec la logique humaine. Celui qui nous insulte notre religion musulmane et notre Créateur Allah le tout Puissant, est immunisé par la liberté de la parole et par la liberté d'expression, mais néanmoins, celui qui appelle à la raison ces criminels de l'athéisme qui attaquent tout un peuple tunisien à 99 % musulman, celui-là se trouve en confrontation avec les protecteurs des bars et des cabarets et se trouve incarcéré pour "Takfirisme".
Allahou Akbar, comme la loi tunisienne est inéquitable dans ce sens!!!

Nisar
| 16-11-2019 20:48
Nous sommes mal barrés et le pire est à venir. La pieuvre étend gentiment ses tentacules !

veritas
| 16-11-2019 20:41
...qui permet tout seulement pour eux ...

veritas
| 16-11-2019 18:37
http://kapitalis.com/tunisie/2019/11/16/sidi-bouzid-les-grandes-exploitations-agricoles-prosperent-sur-le-dos-des-ouvrieres/

Justinia
| 16-11-2019 18:35
Vous avez raison.Je me souviens aussi de cette histoire digne,comme vous le dites du moyen âge.
Au Pakistan la peine capitale,pour blasphème,a été confirmé en appel à l'encontre de la chrétienne Asia Bibi en novembre 2010.Son crime?elle avait bu de l'eau dans un puits réservé aux musulmans...

veritas
| 16-11-2019 18:31
http://www.tunisiefocus.com/politique/sexshops-bordel-et-prostitution-face-cachee-de-daech-218313/

HOS4NI
| 16-11-2019 18:28
N a pas encore eu lieu...la première étape qui consistait à défier et détruire le système politique en place n'est qu'une préparation à la vraie révolution...et la vrai révolution consiste tout simplement à la destruction totale et irréversible de l'hégémonie obscurantiste de le religion...Ce qui mettrait lHomme au centre de tout action et finalité de la pensée humaine...Dieu n'est qu'un point de vu personnel...qui n'intéresse personne sauf celui qui y croît...Faut reconnaître aussi que l'islam est une religion coriace ...pas facile à négocier...puisque son cheval de bataille est l'ignorance et la mort....mais viendra le jour...sûrement

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