Le premier vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Abdelfattah Mourou est revenu, ce jeudi 17 janvier 2019, sur les accrochages ayant eu lieu hier au Parlement entre des députés du Front populaire et de la Coalition nationale.

Invité de la matinale de Shems FM, M. Mourou a précisé que l’incident était dû à un cumul de plusieurs facteurs soulignant qu’il aurait aimé ne pas voir le problème dégénérer de la sorte. Et d’ajouter qu’il aurait souhaité, en outre, éviter l’atteinte au président de l’ARP, Mohamed Ennaceur et que le différend soit résolu pacifiquement.

« Les accrochages qui se sont déroulés au sein de l’ARP sont le résultat de l’indolence de certains députés. S’ajoute à cela, une énorme tension au Parlement à l’image de ce qui se passe actuellement dans le pays. Il existe également un manque de confiance au sein de l’Assemblée et chaque mot prononcé est interprété avec mauvaise foi », précise Abdelfattah Mourou.

Le chaos a régné dans la plénière consacrée aux votes des articles du projet de loi organique relatif à la création du programme « Amen Social » ainsi que des articles de la loi organique du budget, tenue hier a été suspendue suite à une bagarre entre des députés du Front populaire et de la Coalition nationale et le retrait du président de l’ARP, Mohamed Ennaceur de l’hémicycle. Des échanges d’insultes et d’injures ont, par ailleurs, eu lieu entre Walid Jalled et Jilani Hammami qui ont failli virer à l'agression physique.

Jilani Hammami s’est aussi dirigé vers le pupitre du président de l’ARP demandant, furieusement, son droit d’avoir un point d’ordre et l’appelant à respecter la liste. A cela, M. Ennaceur a demandé à M. Hammami de quitter le Parlement où le député du FP, également révolté, Nizar Amami est intervenu en proférant un blasphème.

B.L