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Zakaria Hamad : Nous n'avons plus le choix, nous devons nous tourner vers le gaz et le pétrole de schiste
07/12/2015 | 10:30
1 min
Zakaria Hamad : Nous n'avons plus le choix, nous devons nous tourner vers le gaz et le pétrole de schiste

 

Le ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Zakaria Hamad, a accordé une interview ce lundi 7 décembre 2015 à l'émission Expresso de Wassim Ben Larbi sur Express Fm.

 

M. Hamad a indiqué que trois raisons majeures sont derrière la baisse de production en Tunisie : la tenue de plusieurs grèves et protestations ce qui a causé l’arrêt de la production du gaz et pétrole pendant un mois et s’est répercuté sur la production globale ; la baisse naturelle de la production de certains puits ; et enfin le retard enregistré sur la recherche et l’exploration pétrolière.

 

Il a précisé que la Tunisie a exploré 3 puits en 2014, mais sans résultat, et 5 puits en 2015 dans lesquels on a trouvé peu de pétrole. Pour 2016, on a décidé l’exploration de 11 puits, soit un retour à la normale, spécifiant que les prix internationaux du pétrole n’encouragent pas l’exploration. On s’attend en 2016 à une production de 5,1 millions de Tep, soit la même production qu’en 2015.

Depuis 2009, la production n’a cessé de baisser passant de 90.000 barils/jour en 2009 à 49.261 barils /jour jusqu’au 2 décembre 2015. Le taux de couverture énergétique a dégringolé évoluant de 100% à 56%, pour cette même période.

 

Zakaria Hamad a souligné l’importance de développer les énergies renouvelables : «Nous n’avons plus le choix. Il est vrai que nous allons développer les ressources conventionnelles outre que les non-conventionnelles comme le gaz et le pétrole de schiste».

«Mais avant de se tourner vers le gaz de schiste, il faut déterminer nos réserves en ce produit avant de penser à l’exploration», a-t-il expliqué.

 

I.N


07/12/2015 | 10:30
1 min
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Commentaires (48)

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Zinsmann
| 24-09-2016 20:42
Ce ministre à initié le projet de collecte du gaz du sud, toujours en cours d'exécution, pour la bagatelle somme de 2,5 milliards de dinar !
Pour un tel montant investi dans le PV solaire, la Tunisie pourrait déployer un GW crêtes de panneaux avec les effets bénéfiques suivants :
a) Récolte annuel de 1,7 TWh d'électricité verte , soit 10 % de notre consommation pour 2018, SANS COMBUSTION AUCUNE !
c) Création de 7 000 postes d'emplois permanents
d) Economie de nos ressources en eau : évitement de flamber - dans les centrales classiques et obsolètes- 2 litres d'eau pour chacun des kWh qu'on consommait ; soit 3,4 millions de m3/an
d) Réduction de notre déficit énergétique, qui culmina fin 2015, à 4,61 millions de tep, de 480 000 tep /an valent 350 millions de dinars/ an
e) Valeur Ajoutée issue des ventes de l'électricité PV produite,à 100 millimes le kWh = 170 millions de dinars ...
f) Les minis centrales PV pourraient être déployées sur les toits des maisons de nos compatriote situés à la périphérie du réseau, afin de produire sur place pour une consommation locale, et éviter ainsi les pertes réseaux qui ont atteint le seuil record de 17,63 % pour 2015 !
Au lieu de tout ce-là la nouvelle ministre continue sur la même lancé et veut relancer l'exploration du gaz de schiste ! abscons , non ?

Dr. Jamel Tazarki
| 08-12-2015 10:29
J'appartiens à une famille de paysans originaires du village Tazarka et je vous invite à découvrir l'intelligence agricole, une forme d'intelligence que l'on transmet à Tazraka d'une génération à une autre depuis des siècles. Mes parents m'ont enseigné ce que c'est l'intelligence agricole et de même moi aussi je suis dans l'obligation de la transmettre aux générations futures de mon village. Pour en savoir plus, je vous propose le lien suivant:
http://www.businessnews.com.tn/lanalphabetisme-atteint-un-taux-de-19-en-tunisie,520,59946,3


D'après l'intelligence agricole, mon père nous disait que les chemins se font en marchant et que tout chemine et tout demeure et que notre devoir consiste à passer en traçant des chemins tout en marchant, ainsi le but est le chemin lui-même

Dans le domaine de l'intelligence agricole parler est le contraire d'agir, en effet agir consiste à être actif, à se mouvoir, à être cause de; à fabriquer; à construire; à produire des effets. La parole et les discours sans fin sont les ennemis de l'action. Nous avons assez parlé et assez discuté, le raisonnable serait aujourd'hui d'agir. Il n'y a plus de sens de continuer à parler, à discuter notre avenir et à rester passif ? L'activité démagogique de parler de certains de nos ministres, il suffit de considérer le cas de notre Ministre de l'enseignement secondaire, nous est parfois épuisante (Oui, nous soutenons les réformes de l'enseignement secondaire mais nous sommes aussi fatigués des discours démagogiques vides')

Il est temps d'agir et d'intervenir sur notre réalité pour la changer et l'améliorer. On n'attend pas de nos politiciens de se contenter de parler, non il faut qu'ils passent à l'action et fassent quelques choses de géniale pour notre société et notre peuple fatigué de la misère et de l'incertitude.

Je dénonce le mensonge, la menterie, l'hypocrisie, la tromperie, la mystification et la contrevérité d'une certaine parole et de rappeler qu'il est temps d'agir et de faire autre chose que de parler et de discuter'

La parole sans action est impuissante à produire, certains de nos politiciens ne sont que de beaux parleurs, assez de mots, nous voulons des actes'

La parole sans acte est du bluffe avec toutes les caractéristiques qui en dérivent : c'est illusoire et mensonger, excessif et stérile, peu coûteux et creux. Lorsque l'action exige une intervention matérielle sur notre misérable réalité, il est vain de croire à l'agissement de la parole. Les mots sans action sont impuissants à modifier effectivement notre Tunisie.

Lorsqu'il s'agit de faire passer un projet du stade de l'intention à celui de sa réalisation, les mots et les discussions infinies ne pourraient suffire, le dire n'est pas le faire, il faut plutôt passer à l'acte, agir, exécuter, mettre en oeuvre, construire, établir'

Nos politiciens évitent l'urgence d'agir en multipliant le temps des délibérations, rien que des réunions sans fin, des groupes de réflexion, des commissions d'étude. On parle beaucoup en Tunisie mais nous faisons très peu. On se sert de la parole afin d'éviter la responsabilité de la réalisation, de l'accomplissement et de l'achèvement. On parle pour ne pas avouer son impuissance, sa faiblesse, pour dissimuler une mauvaise volonté ou une complicité.

Nos hommes politiques font des serments, des jurements et des engagements, ils sont bavards en bonnes intentions mais ils ne le sont qu'en parole car la parole, chez eux, ne sert que pour plaire afin d'obtenir le suffrage des citoyens. En parole tout est possible et facile. On peut affirmer tout et son contraire, on peut se donner tous les rôles et tous les pouvoirs.

L'intelligence agricole dénonce la parole vide, creuse, vaine, irresponsable, prétentieuse, mensongère et nous donne ainsi le goût du silence et de l'efficacité pragmatique. Chez nous à Tazarka, les chemins se font en marchant, tout chemine et tout demeure et notre devoir consiste à passer en traçant des chemins en marchant, le but est le chemin lui-même

Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=mzj9z8QDTfU

categorique
| 08-12-2015 09:57
mais on doit jamais parler de gaz de shist
qu'est ce qui pourra nous pousser a parler de ca sauf les interets des mutinationales ?
on prefere vivre puvre et en bonne sante
mais vous ne realisez pas donc ce qu'est la prospection du gaz de shist ??

en bref et au minimumc'est bruler les terre agricoles
empoisonner les nappes d'eau
pour eviter de parler des secousses et ses consequences

bref
des machines arrivent elles cassent tous et s'en va nous laissant une terre haride un peuple pauvre et malade qui n'ose meme plus courir derriere ridiculement le tourisme

watani
| 08-12-2015 09:35
Pourquoi on saut du coq à l'âne ? en Tunisie, on n'a jamais achevé une action et on passe à une autre. Nous disposons du soleil, pourquoi ne pas développer davantage les énergies renouvelables ? c'est un secteur technologiquement avancé et qui emploie beaucoup de salariés. Il me semble que c'est mieux d'utiliser le gaz de shist qui pourrait être la dernière solution pour sauver le pays. On n'est pas encore à ce stade de suicide. Optimisons d'abord ce qu'on vient de lancer qui reste la solution la moins utiliser en Tunisie. Nettoyant la corruption à la STEG, et parlons ensuite du gaz de shist.

anti-connes
| 08-12-2015 09:13
ici ce n'est pas desperat house wives pour essayer nous faire rire avec tes histoires de bagnole pousse pousse et tuk tuk

Green earth
| 08-12-2015 09:06
voir sur le virtuel autant de contestations bien fondes contre les energies destructives de notre echologie c'est reconfortant mais esperons qu'ily ait de l'echo et que le fameux parlement y soit sensible et surtout reactif d'autant plus qu'en tunisie un parti des verts n'existe pas comme c'est le cas dans les pays developpes
nous on rame encore avec l'euphorie d'avoir des partis qui font s'empblant de défendre des ideologies et des convictions pourtant ils defendent tous des interets de lobbies rares ceux qui ont dans leurs ventre du crans pour defendre reellement leur patri et ses interets

esperons aussi qu'a defaut d'un soutient du parlement
les ong sencible a l'avenir de l'humain et donc a l'avenir de notre echologie soient vive et active
esperons que les experts pensent a l'avenir de leurs enfants et disent au moment opportun la verite sur les dangers de ces energies destructives"shist et nucleaire" et demontrent l'interet echologique et echonomique des energies renouvlables et propres
vivre avec beaucoup de d'argent mais malade et dans un environnement aride sterile apocalytique ce n'est pas vivre mais galerer et attendre la mort

ABEL
| 08-12-2015 08:26
un crime contre la Tunisie, non au gaz de schiste

Banana Republic
| 08-12-2015 05:37
Il fallait mieux tourner vers les voleurs d'impôt car les fonctionnaires ont a mare et ils sont devenus démotiver ce qui va aggraver encore le problème!

Tunisienne
| 08-12-2015 05:00
Celle-là même où la faim et la misère sont le lot quotidien de milliers d'individus ? Celle-là où les écoles sont dans un état de délabrement dramatique ? Celle-là même où l'Etat s'endette pour payer les salaires ? Celle-là même où les revendications sociales n'en finissent pas ? Celle-là même où la STEG est minée par des milliards d'impayes ? ...
Avec des ressources limitées, l'Etat a factuellement d'autres priorités. Mais il a activement encourage l'investissement dans les energies renouvelables. Que ceux (particuliers et entreprises) qui y sont sensibles et favorables commencent donc par y investir pour donner l'exemple ! Celà aura certainement un effet d'entrainement.

aicha
| 07-12-2015 23:28
c'est un vrai désastre que le faire .. regarder ce qui ce passe adns les pays qui l'ont fait .. et demandez aux pays comme la France pourquoi ils ne l'acceptent pas!!!