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Tunisie - Mustapha Ben Jaâfar évoque l'implosion d'Ennahdha
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Plusieurs analystes et médias l’ont évoquée, mais c’est la première fois qu’un membre de la troïka évoque publiquement l’implosion d’Ennahdha.
Selon Mustapha Ben Jaâfar, président de l’Assemblée nationale constituante et secrétaire général d’Ettakatol, il est possible qu’Ennahdha se divise en deux et se transforme en deux parties.
Dans une interview publiée hier dans le quotidien français Le Figaro, Mustapha Ben Jaâfar a déclaré : « ll ne faut pas concevoir Ennahda comme un bloc homogène. Il y a des gens très ouverts et d'autres, appartenant à la frange radicale, qui cherchent à capter l'électorat salafiste. Nous faisons un pari. S'il réussit, ce serait fantastique pour le monde arabo-musulman: imaginez qu'apparaissent d'ici quelques années des partis ayant le profil des démocrates-chrétiens européens. Une séparation du religieux et du politique serait une révolution. Ce pari ne peut être gagné que si l'on prend des risques. Il faut de la persuasion, pour faire évoluer les idées, et finalement modifier le rapport des forces. Si on refuse toute discussion, le risque est de rejeter les partisans d'Ennahda prêts à dialoguer avec les forces de progrès dans les bras du salafisme.
Si ce débat d'idées (à propos de la séparation du politique du religieux NDLR), qui existe aussi au sein d'Ennahda, se poursuit, il pourrait conduire à la naissance de deux partis. »
Cliquer ici pour lire l’interview de Mustapha Ben Jaâfar dans son intégralité
Selon Mustapha Ben Jaâfar, président de l’Assemblée nationale constituante et secrétaire général d’Ettakatol, il est possible qu’Ennahdha se divise en deux et se transforme en deux parties.
Dans une interview publiée hier dans le quotidien français Le Figaro, Mustapha Ben Jaâfar a déclaré : « ll ne faut pas concevoir Ennahda comme un bloc homogène. Il y a des gens très ouverts et d'autres, appartenant à la frange radicale, qui cherchent à capter l'électorat salafiste. Nous faisons un pari. S'il réussit, ce serait fantastique pour le monde arabo-musulman: imaginez qu'apparaissent d'ici quelques années des partis ayant le profil des démocrates-chrétiens européens. Une séparation du religieux et du politique serait une révolution. Ce pari ne peut être gagné que si l'on prend des risques. Il faut de la persuasion, pour faire évoluer les idées, et finalement modifier le rapport des forces. Si on refuse toute discussion, le risque est de rejeter les partisans d'Ennahda prêts à dialoguer avec les forces de progrès dans les bras du salafisme.
Si ce débat d'idées (à propos de la séparation du politique du religieux NDLR), qui existe aussi au sein d'Ennahda, se poursuit, il pourrait conduire à la naissance de deux partis. »
Cliquer ici pour lire l’interview de Mustapha Ben Jaâfar dans son intégralité
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