L'ex député du Front populaire et candidat du Parti des patriotes démocrates unifié (Al Watad) à la présidentielle, Mongi Rahoui est revenu, ce jeudi 30 mai 2019, sur la démission de 9 députés du bloc parlementaire du Front populaire dont le président Ahmed Seddik.

Invité de Midi Show sur Mosaïque FM, M. Rahoui a précisé que ces démissions menaçaient l'existence du Front populaire soulignant que la raison derrière elles est purement politique et niant ainsi tout désaccord sur les listes électorales pour les prochaines échéances.

Pour Mongi Rahoui, le porte-parole du FP, Hamma Hammami est le premier responsable de la crise qui plombe le parti car il s'est refusé, depuis 2016, à restructurer le Front populaire menant ainsi à "un échec cuisant".

Hamma Hammami a également exclu plusieurs militants du FP compromettant ainsi la démocratie au sein du Front populaire.

"Il ne s'agit pas d'un conflit à propos de la présidence mais plutôt d'une bataille politique. Le FP manque de structures ce qui nous a empêché de tenir notre congrès depuis avril 2016 et le prochain congrès et prévu en 2020 après les élections. C'est une question de démocratie, de direction et de compétence. Nous voulons que le FP réalise les objectifs de la Révolution et non ceux de Hamma Hammami ! Qu'il s'inscrive dans l'histoire et qu'il ne s'intéresse pas uniquement aux élections !", a affirmé Mongi Rahoui.

Et d'ajouter que Zouhair Hamdi et Jilani Hammami sont en train de détruire le Front populaire considérant que Hammami avait "un comportement infantile".

Rappelons que le président du bloc parlementaire du Front Populaire Ahmed Seddik ainsi que 8 députés du bloc (dont Mongi Rahoui, Zied Lakhdhar, Aymen Aloui, Abdelmoumen Belanes et Nizar Amami), ont présenté leurs démissions au bureau de l’ARP le 28 mai courant pouvant engendrer la dissolution du bloc.

B.L