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ONU : la détention de Moncef Kartas n’est pas conforme aux obligations de la Tunisie
04/05/2019 | 12:12
1 min
ONU : la détention de Moncef Kartas n’est pas conforme aux obligations de la Tunisie

 

Stéphane Dujarric, porte-parole d’António Guterres, secrétaire général de l’ONU a évoqué le 3 mai 2019, lors d’un point de presse, l’affaire du fonctionnaire onusien, Moncef Kartas arrêté en Tunisie depuis le mois de mars.

 

M. Dujarric a indiqué que le gouvernement tunisien a fourni des documents concernant les poursuites judiciaires engagées contre Moncef Kartas. Selon le porte-parole, ces documents sont en cours d’analyse par l’ONU.

 

Il a par ailleurs affirmé que la position de l’organisation reste inchangée : « L’arrestation et la détention de M. Kartas n’étaient pas conformes aux obligations de la Tunisie en vertu de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies et il devrait être immédiatement libéré jusqu’à ce que le problème soit réglé ».

 

Pour rappeler les faits, Moncef Kartas avait été arrêté le 28 mars 2019 et de graves accusations pèsent contre lui. Des accusations d’espionnage qui relèvent de la sûreté de l’Etat.

Il faut dire aussi que le fonctionnaire onusien n’est pas diplomate affecté en Tunisie, mais en Libye. De ce fait, la Convention évoquée par le porte-parole de l’ONU ne s’applique pas dans ce cas. Par ailleurs, c’est bien le juge en charge de l’affaire qui a pris la décision d’arrêter Moncef Kartas et non pas l’Etat tunisien…

 

I.L

04/05/2019 | 12:12
1 min
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Commentaires (7)

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Le marseillais
| 05-05-2019 14:58
Pour protéger la troïka le Qatar et la turquie ils l ont mis au placard et arrêter avec la souveraineté la Tunisie sa fait longtemps qu elle a été mis a nu grâce a sebssi et chahed et je rajoute marzouki

Abdelkader
| 05-05-2019 13:37
La Tunisie considère que ce monsieur est son ressortissant exclusif d'où son interpellation pour espionnage au profit d'une puissance étrangère .
Quant à la souveraineté , c'est une notion toute relative et l'Allemagne n'en a guère plus , quand on sait à quel point elle dépend de l'OTAN ou plutôt des américains .
Votre plaidoyer est recevable , continuez .

candide né
| 05-05-2019 12:32
« L'arrestation et la détention de M. Kartas n'étaient pas conformes aux obligations de la Tunisie en vertu de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies et il devrait être immédiatement libéré jusqu'à ce que le problème soit réglé ».affirme le porte-parole du SG de L'ONU

Notre rédacteur de l'article lui répond avec toute l'assurance et la modestie du monde:
"Il faut dire aussi que le fonctionnaire onusien n'est pas diplomate affecté en Tunisie, mais en Libye. De ce fait, la Convention évoquée par le porte-parole de l'ONU ne s'applique pas dans ce cas" Qui est dans le vrai et nous donne l'information valable?Bah ! La réponse est là...

Mohamed TOUNSI
| 04-05-2019 22:29
Bonjour,

Votre article ne ramène aucune information et de surcroit fausse. Il a été arrêté le 26 et non le 28 après que l'ONU a déclaré qu'il a été enlevé.

Ceux qui veulent jouer à la souveraineté et à la justice soit mais pas quand de l'autre côté cela quémande des prêts à l'Allemagne dont le ressortissant est originaire bien que tunisien ainsi que le pays est candidat au conseil de sécurité à l'ONU.

A qui profite l'arrestation ? sûrement pas à la Tunisie.

Déjà qu'ils ont voulu manipuler l'avocat qui s'est rétracté cela en dit long. Des pratiques d'un autre âge.

Le type est un expert reconnu dans son domaine, et là Le Monde , Der Spiegel ainsi le Guardian sont sur la brèche.

La famille stipule que les questions sont plus sur la Lybie que sur la Tunisie.

L'ONU demande des preuves qui n'arrivent pas.

il y a un souci de communication et de gouvernance dans cette affaire.

En tant qu'organe de presse autant travailler sur l'information.

Abdelkader
| 04-05-2019 16:33
Les traités internationaux sont subordonnés à la constitution et cette affaire concerne la souveraineté nationale inscrite dans la constitution .
La qualification de ce qui est reproché à ce monsieur entre dans ce cadre et les gesticulations du porte-parole du SG de l'ONU n'y changerons rien .

Ben's
| 04-05-2019 14:20
Ce monsieur n'est pas en mission en Tunisie, et n'est a ce titre pas couvert par l'immunité diplomatique; et combien même il le serait, ce ne serait certainement pas le premier cas d'espionnage sous couvert d'un passeport diplomatique. les instruments d'écoutes n'ont jamais fait partie des besoin d'un diplomate!!!

Belha
| 04-05-2019 12:53
Allez vous faire f.... c'est la justice qui traite le dossier. Personne n'a le droit d'intervenir même pas L 'ONU .