alexametrics
mardi 14 mai 2024
Heure de Tunis : 14:21
Dernières news
Sahbi Ben Fredj : Des documents dangereux saisis dans l'affaire Kartas
31/03/2019 | 12:30
2 min
Sahbi Ben Fredj : Des documents dangereux saisis dans l'affaire Kartas

 

Sur sa page Facebook ce matin du dimanche 31 mars 2019, le député Sahbi Ben Fredj est revenu sur l’affaire d’espionnage dans laquelle est soupçonné Moncef Kartas. Moncef Kartas est un employé onusien chargé de mission en Libye, arrêté à l'aéroport Tunis-Carthage alors qu'il venait d'Italie, en compagnie de plusieurs autres personnes pour leur implication dans un réseau d’espionnage. Le député explique qu’une campagne entière a fait suite à cette arrestation que certains jugent « abusive », uniquement dans le but d’ « accuser les autorités tunisiennes de vouloir taire les résultats du rapport [que Kartas devait présenter] et ce afin de servir les intérêts de ses alliés ».

 

En effet, alors que la version sécuritaire parle d'un travail de plusieurs mois pour démanteler un réseau d’espionnage, une autre version est véhiculée par certaines organisations financées de l’étranger, selon laquelle Moncef Kartas n'est qu'un expert onusien venu en Tunisie pour présenter un rapport sur les armes qui auraient transité par la Tunisie vers la Libye

Parmi ces organisations figure Rights Watch. En effet, suite à l’arrestation de Kartas, l’organisation a rapidement publié un communiqué dans lequel elle dénonce « une arrestation choquante », appelant les autorités tunisiennes à « s’expliquer rapidement sur la détention de Kartas et à le libérer à défaut de preuves du crime dont il est accusé ».


 

De son côté, Sahbi Ben Fredj ajoute que le rapport en question a été publié il y a plus d’une année et ne constituerait donc aucune révélation de plus que la visite de l'expert est prévue depuis un moment déjà. Il ajoute que l’immunité de Kartas est liée à son lieu d’activité, à savoir la Libye, et ne s'applique donc pas en Tunisie. Sahbi Bne Fredj note par ailleurs que l’opération d’investigation ayant servi à l’arrestation de Kartas a duré plus d’un an et a servi à découvrir du matériel d’espionnage, des documents et des enregistrements « dangereux ».

Le député écrit d'ailleurs en conclusion de son post : « Dans tous les pays du monde, lorsque des affaires d'espionnage sont révélées, tout le monde salue les efforts de l'Etat [...] En Tunisie, parfois, c'est totalement l'inverse ».

 

S.T


31/03/2019 | 12:30
2 min
Suivez-nous

Commentaires (7)

Commenter

Maher
| 01-04-2019 08:52
Rien d'inhabituel à ce qu'un citoyen soit à la solde d'un pays étranger contre son propre pays, qu'il soit tunisien ou américain ou egyptien......Cette affaire n'a rien d'une première , mais elle traduit une chose importante. Le tunisien n'a toujours pas confiance aux officiels ni aux médias de son pays depuis l'ère Bourguiba et pour cause. Les politiques ainsi que les médias ont toujours travaillé ensemble pour leurs intérêts respectifs même si c'est contre le pays ou le citoyen, le premier cherchant à durer dans le poste et l'autre à gagner de l'argnet ou tout au moins ne pas en perdre.

Mohamed Salah
| 31-03-2019 19:20
Des sources bien informées indiquent que l'enquêteur, M. Kartas, était en visite à Tunis pour la remise de son rapport lors de la tenue du Sommet arabe qui doit discuter, entre autres de la crise libyenne. Or, ledit rapport aurait parvenu à la conclusion que la décision onusienne du blocus sur les armes en Libye aurait été violée par la Turquie et le Qatar, via la Tunisie, durant les années 2012/2013. Autrement dit lorsque « la troïka », comme on désignait le mouvement Ennahdha et ses deux alliés du centre gauche, était au pouvoir et que les islamistes d'Ennahdha, proches des Frères Musulmans et très liés au Qatar et à la Turquie, étaient aux commandes.

Le site tunisien qui rapporte ces données le fait, précise-til, avec avec les réserves d'usage en attendant une communication officielle qui tarde à venir de la part des autorités tunisiennes en vue d'éclairer l'opinion publique sur cet incident qui pourrait avoir de graves conséquences pour notre pays.

Jilani
| 31-03-2019 15:06
Comment pouvons nous croire à des traîtres qui ont vendu le pays au qatar et Turquie, assassiné des leaders politiques belaid Brahimi et bcp d'autres, amené le terrorisme. Je crois bcp plus à ce présumé espion et à ses rapports qu'aux traîtres qui ont ruiné le pays devenu le premier exportateur de terroristes dans le monde. On attend la réaction du vieux renard qui a promis de démanteler l'appareil sécuritaire de ce parti voyou ou bien c'est encore sous son tawafek de merde que cette personne est emprisonnée. Espérons qu'il n'aura pas le sort du saoudien khasoggi.

Léon
| 31-03-2019 14:11
Voilà que les responsables tunisiens veulent montrer au monde que la Tunisie est bien "couverte". Que les espions sont démasqués et arrêtés. C'est bien drôle, dans le pays qui pullule d'espions; des espions locaux appuyés de partout, se battant pour remettre la souveraineté du pays à l'un de leurs protégés. Il y a peut-être même une guerre entre renseignements généraux étrangers sur notre propre terre.
Ne vous-êtes vous jamais demandé pourquoi des inconnus notoires se présentent à la magistrature suprême sans aucune pudeur? Tous des traitres!
C'est pour cela que j'appelle solennellement à voter pour le candidat de ABIR MOUSSI, la seule qui soit à même d'assurer la reprise de la souveraineté. J'appelle même les islamistes patriotes (et il y en a), à voter pour Elle. N'ayez pas peur, elle mettra hors d'état de nuire tout salopard qui vous a manipulé et utilisé à des fins criminelles.
Elle mobilisera TOUS les tunisiens pour leur pays et rien d'autre, et ce, sous la bannière du parti historique qui a fait de notre pays, le pays des miracles. Le pays craint et respecté par le monde entier, jusqu'au 14 janvier maudit.
Vous fûtes manipulés par votre bêtise; vos enfants furent envoyés en Syrie, et vos filles employées dans la prostitution "Halal", tout cela au service de l'état hébreux, et le plus drôle, sous le slogan d'Allah Akbar. Chapeau bas aux sionistes, qui créèrent Daech et vous employèrent à leur service.
Alors quand vous me dites avoir attrapé un espion, je ne peux que rire aux larmes, car il suffit de voir tous les acteurs merdolutionnaires des Gvnts successifs, tous les constituants imposés depuis l'étranger en 2012, tout l'argent, qui a coulé à flots depuis l'étranger lors des différentes élections et que les responsables ont préféré taire car ils en ont bénéficié, et que les pays qui le fournissaient et s'ingéraient dans nos affaires sont des pays frères et amis (sic!). En effet aujourd'hui nous sommes leurs obligés car sans leur aide la Tunisie vivrait la famine.
La Tunisie d'aujourd'hui est la résultante de tout cela. Vous pouvez remercier les tentacules de ces pays qui nous ont trahi, en particulier en les personnes de Mme Ben Chaudreene et en la Radhia Hammami, qui avaient dès le 14 maudit appelé à mettre fin à ce qu'ils appelèrent la "police politique", et qui n'est rien d'autre que les RG de la Tunisie de Ben Ali, jadis "couverte" par la vigilance de l'Homme de la Tunisie Libre et Souveraine. Elles ont démis les RG de l'état et ouvert la vertu de notre pays aux violeurs du monde entier.
Peuple de traitres, si vous voulez voir un espion, suivez mes directives: Rendez-vous dans votre sale de bains, regardez vous dans un miroir, vous découvrirez un potentiel espion!

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

saz
| 31-03-2019 13:33
Quelle importance géostratégique peut revétir notre pays (ce qui n'a rien de dégradant) pour qu'il soit au centre d'une affaire d'espionnage de grande envergure, au profit de qui et dans quel but ? Simple questionnement. A la justice de trancher.

mansour
| 31-03-2019 13:32
pour éloigner et dissiper les soupçons sur le des armes, financées par le Qatar et la Turquie, auraient transité par la Tunisie vers la Libye en violation de l'embargo sur les armes. Tout cela se serait passé en 2012 et 2013, c'est-à-dire pendant la période troïka...

Le marseillais
| 31-03-2019 12:59
Dit tout ou ferme ta gueule