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Marouen Abassi, le meilleur espoir de la Tunisie, selon Bloomberg
25/12/2018 | 09:48
2 min
Marouen Abassi, le meilleur espoir de la Tunisie, selon Bloomberg

 

 

Le gouverneur de la Banque centrale Marouen Abassi serait le meilleur espoir de la Tunisie, selon un article publié parBloomberg et écrit par le chroniqueur et membre du comité de rédaction de Bloomberg Opinion, Bobby Ghosh.

 

«Le meilleur espoir pour toute discipline économique réside peut-être dans quelqu’un qui échappe à la politique chaotique du pays : Marouen Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie. Nommé en février, l'ancien responsable de la Banque mondiale et professeur d'économie a réussi à imposer une politique monétaire restrictive. Il coordonne également avec d'autres ministères pour répondre aux conditions du FMI et négocie des accords avec l'Algérie et la Libye qui permettraient à la Tunisie d'acheter du pétrole dans sa propre monnaie, ce qui allégerait la pression sur ses réserves en devises. "Dans un gouvernement marqué par un manque d'économistes et où la culture économique fait défaut, [Abassi] sensibilise ses collègues à la gravité de la situation ... et les convainc à agir énergétiquement", a déclaré Hachemi Alaya, économiste en chef à l'Arab Tunisian Bank (ATB)», explique le journaliste.

Et d’ajouter : «M. Abassi a restreint les dépenses en limitant l'accès au crédit et en relevant le taux directeur de la BCT, qui est passé de 5% à 5,75% en mars, puis à 6,75% en juin. Depuis lors, il a il a résisté aux appels du FMI pour de nouvelles hausses de taux, et a défié de terribles prévisions en maintenant le taux d'inflation à 7,5%. Il a également laissé le dinar s'affaiblir régulièrement, conformément à la recommandation du FMI. Selon les normes tunisiennes, ce sont des réalisations importantes».

 

Toujours selon le même papier, l’auteur se réfère à Francis Ghiles, qui étudie l'Afrique du Nord et la Méditerranée occidentale au Barcelona Center for International Affairs, qui a estimé que " Marouen Abassi a très bien réussi à contenir les choses".

Il considère, en outre, que M. Abassi a eu plusieurs choses en sa faveur : «Il jouit d'un haut degré d'indépendance grâce à une loi de 2016 qui protège la Banque centrale du gouvernement et lui donne le contrôle total de la politique monétaire. Il bénéficie également d'une réputation de compétence et n’a de lien avec aucun parti politique».

Et de souligner en renvoyant à une déclaration de Sarah Yerkes, chercheuse en Tunisie pour le Fonds Carnegie pour la paix internationale "[Abassi] a la possibilité de prendre des risques que la plupart des politiciens ne prendraient pas".

 

I.N

25/12/2018 | 09:48
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Commentaires (13)

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rz
| 25-12-2018 20:45
Je ne pige que dal des finances mais depuis que ce directeur de notre BCT est nommé tout continue à foutre le camp et surtout la glissade de notre dinar qui fait tant de degats pour nous tous ici et surtout pour ceux qui vivent de l'importation et quelque soit sa forme.

Abel Chater
| 25-12-2018 17:52
Pour réussir l'avenir de la Tunisie, il faut faire tout-à-fait le contraire de ce que nous conseillent Bloomberg, Ghosh, Lévy, Cohen, etc.
Une règle en or pur, qui permit à l'Allemagne, de passer de la famine et du chômage en 1933, en une superpuissance après seulement 7 ans en 1940. Un exemple à ne jamais oublier ou omettre par la mémoire humaine.
Là où les juifs conseillent, là où ces derniers lèchent leurs cinq doigts par lesquels ils remuent le miel des autres. Les autres sont automatiquement voués à l'échec et à la faillite, au profit de l'enrichissement des juifs.
Donc, il faut vite limoger ce gouverneur de la Banque centrale Marouen Abassi, avant qu'il ne dévalue notre dinar davantage, pour plaire à ses amis juifs de Bloomberg et de l'union des kippas.

Dinar
| 25-12-2018 15:42
C'est parce que votre taux de productivité est négatif. Excusez-moi, pas vous spécialement. Le travailleur tunisien d'une manière générale ne donne rien de lui-même, il ne fait même pas quatre heures de travail par jour. Il est obnubilé par le plaisir que peuvent lui procurer les nombreuses choses qu'il ne peut se permettre. Et surtout, il n'est pas attelé à un projet fédérateur mis sur pied par le pouvoir en place.
En un mot, le tunisien s'amuse face aux nombreux defis auxquels il est confronté. Devant cette réalité, le gouverneur de la BCT, ne peut que limiter les dégâts. Juste un exemple pour terminer, il n'appartient pas au gouverneur de faire le ménage dans chaque coin de rue pour chasser les braconniers du change. Ou de mettre fin aux doleances corporatistes qui ne cherchent qu'à nourrir le chaos.

Bab ezzira
| 25-12-2018 13:56
Voici quelques petits exploits de notre lumière d'outre-mer tant gratifiées par les pseudos-instances internationales pour ces soit disant exploits :
Monsieur Abassi ne lève pas le petit doigt lorsque le ministère des finances exige la levée du secret bancaire : Il s'en suit une hémorragie des dépôts qui échappent du circuit formel pour intégrer le circuit informel.
Les banques en compétition sur les rares dépôts offrant même des rémunérations de TMM + 6 soit plus de 13 % juste pour respecter le fameux ratio de liquidité le LCR .
Dans le même contexte ce ratio passera de 90 % en 2018 à 100 % en 2019, rendant la situation des banques plus difficiles.
D'un autre coté M. Abassi diminue considérablement la marge des banques en imposant le respect scrupuleux du TIEX (Taux excessif) poussant les banques à diminuer leurs marges à chaque augmentation du TMM. (en augmentation continu depuis 2016)
Il s'en suit que les banques pour respecter ces deux contraintes (tiex et Lcr) sont obligées de vendre à perte sous l'?il indiffèrent de M. Abassi. Pire encore certaines dans le capital sont détenues par des étrangers déclarent des bénéfices fictifs pour les rapatrier à l'étranger et en devise toujours sous l'?il complice de M. Abassi.
Le gouverneur de La BCT a pour principal mission le respect des équilibres macro-économiques du pays. Or notre héros national et en dépit du déséquilibre de la balance commerciale approuve des mesures pour encourager l'importation des supercheries non utiles au pays, sachant que l'ancienne circulaire (N° 2017-09) n'interdisait pas l'importation de ces conneries mais exige simplement des fonds propres des importateurs. Maintenant les banques (dont la majorité des étrangères) vont utiliser le peu de ressources dont elle dispose pour financer la consommation importées de leurs pays d'origines.
M. Abassi continu à appliquer les exigences du FMI et la mafia des finances internationales notamment en inondant le dinar Tunisien devenu sous ce gouverneur une vrai monnaie de singe. Cette action a pour but de vendre le pays à un prix trop bradé.A titre d'exemple et pour comprendre la supercherie : Un hotel Tunisien qui coûte 100 milliards (100 millions de dinars) ne coûtera désormais à un investisseur étranger que 25 % de sa vrai valeur soit 25 millions d'Euro vu la dévaluation continue du Dinars.
Conclusion : La Tunisie a perdu son indépendance économique grâce à ces illuminés d'outre-mer fortement soutenu par ces pseudo-instances internationales. L'ami Santa Lousa le grand philosophe de Bab Edzira vous promet une meilleure gestion de la situation avec seulement quelques responsables PATRIOTES recrutés parmi les marchands ambulants d'Essabaghine et de Bab el Fella.
NB : L'espace n'est pas dédié pour étaler les immaturités des décideurs de la BCT comme le manque de soutien à l'économie nationale, le développement de nouveaux produits pour mobiliser l'épargne, la modernisation du cadre juridique des banques, le renseignement économique, la réglementation prudentielle, les bénéfices fictifs, la concurrence déloyale, le respect de la réglementation de change, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme notamment sous le règne de la Troika etc etc.
Allez dansons ensemble pour ne pas perdre la tète et devenir fou.

B52
| 25-12-2018 13:31
La tunisie est victime de ses soi disant élites qui font du n importe quoi et on s étonne pourquoi les moins formés se révoltent. Ce type CHEDED EL HIT LAY TIH voilà pourquoi on trouve le culot de le remercie. Pour un supposé diplomé on est très loin du compte. Et il est toujours en place et la glissade continue et le déficit s accentue....

DHEJ
| 25-12-2018 13:29
Et aussi les autres GOUVERNEURS!

C'est un article de l'ATCE...

cerutti 1881
| 25-12-2018 13:01
Et aux zones de change parallèles et qu'il n'a pas réellement la possibilité de contre carrer la glissade du dinar très néfaste sur la bourse des tunisiens en particulier la classe moyenne....socle économique hélas actuellement moins sûr. En plus tous les malhonnetes disent qu il fait bien de contre carrer l 'inflation par l augmentation catastrophique duu taux directeur. Y a t il plus incapable que ça. Volià , de son ureau bien confortable il la joue LE GOUROU tel un Alain greenspan président de la FED qui a été à l origine des crises financières depuis 2008 en ayant augmenté les taux après les avoir beaucoup baissés. En plus nous sommes beaucoup plus vulnérables que les USA. Donc au lieu de s allier aux vrais décideurs pour taxer le réseau parallèle, faire reprendre les phosphates, lutter contre la corruption des marchés publiques, diminuer les avantages en carburants aux sous responsables de la fonction publique, véritable gaspillage rien pour leur confort....De toute façon il verra bien que si rien ne sera fait dans ce sens, nous auront des situations plus rocambolesques et même catastrophiques que celles de la France dernièrement.....

TATA
| 25-12-2018 12:11
Dans l'article ci-dessus on peut lire: "pour répondre aux conditions du FMI et négocier des accords avec l'Algérie et la Libye qui permettraient à la Tunisie d'acheter du pétrole dans sa propre monnaie"

Franchement, c'est vraiment du n'importe-quoi! On ne va pas imprimer de l'argent afin d'acheter du pétrole algérien ou libyen en dinars tunisiens! Et que ferons nous le jour ou la Libye et l'Algérie voudraient se débarrasser du dinars tunisiens accumulés dans leurs banques centrales? Eh bien on aurait un Tsunami en billet de dinars tunisiens et le collapse socio-économique total de la Tunisie serait inévitable!

Non Mr. Marouen Abassi, afin de payer nos importations il faudrait plutôt augmenter nos exportations et améliorer notre productivité.

Votre Workaround va nous entraîner/enfoncer encore plus dans la faillite socio-économique! Le gouverneur de notre Banque centrale devrait éviter le bricolage socio-économique à grand risque!

Najoua Miladi
| 25-12-2018 11:56
Quelle chance d'avoir Si Marouane Abassi à la tête de notre BCT. Que Dieu le préserve et lui donne la force et la santé pour conduire à bien sa mission. Santé, bonheur et prospérité pour 2019.

b m l
| 25-12-2018 11:54
Avec tous les résultats catastrophique de sa gestion ? sI ce n'est pas de la complaisance ,c'est du n'importe quoi.....