Pourquoi ne voulait-t-il pas cautionner un texte de loi si éloigné du projet initial?
Là sont les vraies questions et naturellement LA réponse.
Le limogeage du ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aïssa en a surpris plus d’un, bien que l’on s’attendait fortement à ce qu’il soit concerné par le tout prochain remaniement ministériel.
M. Ben Aïssa était donc sur le départ, mais la goutte qui a fait déborder le vase et a fait sortir de ses gonds le chef du gouvernement, est son absence mardi 20 octobre 2015 de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Une plénière se déroule, en effet, aujourd’hui pour discuter du projet de la loi relative au Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Plusieurs articles du projet de loi ont été jugés inconstitutionnels et le ministre se devait de donner des explications après les recours déposés.
Selon des sources bien informées, proches de la Kasbah, le ministre a refusé d’assister à cette plénière parce qu’il était contre la discussion et la modification de ces textes, objets de recours. En dépit des injonctions de Habib Essid et en dépit du calendrier serré, puisque cette loi doit être votée avant la fin du mois si l’on veut respecter la Constitution, Mohamed Salah Ben Aïssa s’est entêté, d’où ce limogeage spectaculaire.
On le répète, cette absence n’était qu’une goutte qui a fait déborder le vase. Le ministre était déjà sur la touche et son bilan a été jugé négatif. Quant aux raisons, elles sont multiples. La plupart d’entre elles est liée à l’absence de toute prise de décision ferme contre les différents juges qui ont libéré récemment des personnes suspectées de terrorisme. En dépit des PV des brigades spécialisées et de la forte suspicion de l’implication de ces personnes dans des affaires de terrorisme, certains juges se basaient sur les failles procédurales, ou des faits mineurs, pour libérer des personnes dangereuses.
A la Kasbah, mais aussi à Carthage, on lui reproche également sa prise de position sur l’article 230 criminalisant la sodomie. Le ministre a appelé à ce que cet article liberticide soit révisé, déclenchant par là l’ire de tous les conservateurs et des islamistes, au point qu’il a été désavoué publiquement par le président de la République.
Le limogeage du ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aïssa en a surpris plus d’un, bien que l’on s’attendait fortement à ce qu’il soit concerné par le tout prochain remaniement ministériel.
M. Ben Aïssa était donc sur le départ, mais la goutte qui a fait déborder le vase et a fait sortir de ses gonds le chef du gouvernement, est son absence mardi 20 octobre 2015 de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Une plénière se déroule, en effet, aujourd’hui pour discuter du projet de la loi relative au Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Plusieurs articles du projet de loi ont été jugés inconstitutionnels et le ministre se devait de donner des explications après les recours déposés.
Selon des sources bien informées, proches de la Kasbah, le ministre a refusé d’assister à cette plénière parce qu’il était contre la discussion et la modification de ces textes, objets de recours. En dépit des injonctions de Habib Essid et en dépit du calendrier serré, puisque cette loi doit être votée avant la fin du mois si l’on veut respecter la Constitution, Mohamed Salah Ben Aïssa s’est entêté, d’où ce limogeage spectaculaire.
On le répète, cette absence n’était qu’une goutte qui a fait déborder le vase. Le ministre était déjà sur la touche et son bilan a été jugé négatif. Quant aux raisons, elles sont multiples. La plupart d’entre elles est liée à l’absence de toute prise de décision ferme contre les différents juges qui ont libéré récemment des personnes suspectées de terrorisme. En dépit des PV des brigades spécialisées et de la forte suspicion de l’implication de ces personnes dans des affaires de terrorisme, certains juges se basaient sur les failles procédurales, ou des faits mineurs, pour libérer des personnes dangereuses.
A la Kasbah, mais aussi à Carthage, on lui reproche également sa prise de position sur l’article 230 criminalisant la sodomie. Le ministre a appelé à ce que cet article liberticide soit révisé, déclenchant par là l’ire de tous les conservateurs et des islamistes, au point qu’il a été désavoué publiquement par le président de la République.