alexametrics
jeudi 25 avril 2024
Heure de Tunis : 03:11
Dernières news
L'enjeu du développement d'une économie verte basée sur la Responsabilité Sociétale en Tunisie
21/11/2012 | 1
min
L'enjeu du développement d'une économie verte basée sur la Responsabilité Sociétale en Tunisie
{legende_image}

La deuxième édition du forum international des pionniers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et de l’économie verte inclusive en Afrique se tient les 21 et 22 novembre 2012 à Gammarth, en présence du ministre de l'Investissement et de la Coopération internationale Ridha Bettaieb qui a présidé la cérémonie d’ouverture, le ministre chargé de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, Abderrahmane Ladgham, l'ancien Premier ministre Rachid Sfar, l’ancien ministre Mohamed Ennaceur, les ambassadeurs de France , de la Turquie, de la Côte-d’Ivoire et de la République Tchèque en Tunisie outre le président du Forum mondial de l’économie responsable, Philipe Vasseur, et le président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), Tarak Cherif.
Cette manifestation est organisée par la CONECT et l’Institut Afrique RSE. Elle porte sur le thème de "La co-construction par l’Afrique et pour l’Afrique d’une économie responsable adaptée au contexte africain". Elle se veut une nouvelle plateforme de dialogue et de partage d’expériences sur les RSE et la croissance verte exclusive.

Tarak Cherif a souligné que «le développement est un droit pour tous les pays mais il faut dorénavant qu’il soit responsable, durable et équitable». Il a précisé que des études récentes et des prévisions prouvent que la croissance mondiale connaît des signes d’essoufflement et que l’Afrique pourrait être une exception grâce à ses ressources naturelles et en capital humain. D’où l’impératif de concevoir de nouveaux modèles de développement pour un meilleur avenir en Afrique où la RSE n’est plus un fardeau mais une opportunité.
Pour Thierry Téné, directeur de l’Institut Afrique RSE, il s’agit de sortir l’Afrique de son plus grand paradoxe la "rareté dans l’abondance", à travers le développement de notions nouvelles comme l’éco-innovation, l’économie verte, l’éco-conception, l’écologie industrielle et l’économie circulaire.

Philipe Vasseur pense qu’il faut investir dans une économie circulaire (récupérer, traiter, vendre, récupérer). Pour lui, la responsabilité sociétale va au-delà de la loi : c’est un engagement personnel. Pour convaincre les entreprises, il faut montrer le résultat des bonnes pratiques en prenant des exemples du monde entier pour démontrer l’efficacité de ces modèles. Il faut être, également, conscient que les investissements en RSE sont rentables dans le temps, mais de nos jours, «il est plus facile de s’enrichir en spéculant qu’en produisant.
Concernant l’idée selon la quelle les investissements en RSE sont coûteux, M. Téné a indiqué que d’après une étude effectuée sur des entreprises en Tunisie, au Maroc et en Egypte, sur un investissement de 21 millions de dollars, il y a eu un retour d’investissement de 16 millions de dollars au cours des 6 premiers mois. Par exemple, plus les coûts d’énergie augmenteront, plus les retours sur l’économie d’énergie seront rapides.

Ainsi, «adopter la Responsabilité Sociétale s’est mettre l’entreprise dans une option d’avenir», conclut M. Cherif.

Imen Nouira
21/11/2012 | 1
min
Suivez-nous