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Aigle Azur inaugure un nouveau vol : Paris–Tunis
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La compagnie aérienne Aigle Azur a inauguré une ligne régulière Paris – Tunis vendredi 24 juin 2011. Un vol direct à raison de deux fréquences par semaine au départ de Paris Roissy Charles de Gaulle. Une autorisation obtenue après une attente de neuf ans précise Meziane Idjerouidène, directeur général d’Aigle Azur lors la conférence de presse qui a précédé le vol inaugural. Une conférence de presse à laquelle ont assisté des représentants du tourisme tunisien dont, notamment, Habib Ammar, directeur général de l'ONTT et Mohamed Ali Toumi qui a pris les rennes de la FTAV depuis peu.
Le billet aller-retour coûtera 199 € en offre promotionnelle de démarrage, repas compris, nous précise-t-on. Offres réservées aux voyageurs étrangers, la compagnie n’ayant pas obtenu l’autorisation de vendre en Tunisie, « et ça nous fait mal au cœur », avoue le directeur d’Aigle Azur. Répondant à la question d’un confrère, M. Idjerouidène précise que ce n’est nullement un souci de connectique, mais plutôt l’IATA qui les ralentit. Ils savent que nous sommes patients, rajoute t-il ironiquement.
Fidèle à l’image de la compagnie, qui se veut « alternative » et qui évite la concurrence frontale avec les grandes compagnies aériennes et des géants du charter, Meziane Idjerouidène définit ce nouveau vol comme une initiative solidaire envers la Tunisie qui passe par une période critique. « Nous ne cherchons pas à faire du coût mais à nous installer dans la durée », explique-t-il encore. « Une ligne aérienne, ce n’est pas uniquement un vol d’un point A à un à point Z, le volet culturel est, également, important ».
Résumant les avantages concurrentiels d’Aigle Azur, Meziane Idjerouidène met en avant le sourire, la qualité de service (notamment l’accueil qui est fait dans les langues des villes de destination berbère, bambala…), une offre proche des besoins client, insiste-t-il. Le ton est donné, reste à convaincre les voyageurs car de l’aveu même du directeur d’Aigle Azur « nous sommes discrets de nature, ça fait des années que nous desservons la Tunisie et personne ne le sait ».
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