
La chambre correctionnelle de la cour d'appel militaire de Tunis a condamné, dans la matinée du samedi 7 avril 2012, à deux ans de prison, les accusés Mohamed Ali Ganzoui, Abderrahmen Kassmi, Mohamed Ennacer Alibi et Abdallah Kallel, dans l'affaire de « Barraket Essahel ».
L'avocat des accusés, Me Hassen Ghodhbani a qualifié le jugement d' « injuste » et d' « abusif », déclarant qu' « une telle sentence administre la preuve de l'absence d'indépendance de la magistrature et sa dépendance par rapport aux agendas du gouvernement ».
Il a ajouté que la défense s'orientera vers la cour de cassation pour « obtenir un jugement équitable pour ses clients et modifier le verdict prononcé ce samedi 7 avril 2012 ».
L'affaire, dont les faits remontent à l'année 1991, concerne l'arrestation et la torture de plusieurs officiers de l'armée nationale, accusés alors d'avoir planifié un coup d'Etat contre l'ancien président déchu.



