Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a déclaré, ce jeudi 15 mars 2018, que les problèmes actuels de la Tunisie provenaient de tout le système : « Ce n’est pas une question de personne ou de gouvernement » a-t-il affirmé.
Intervenant en marge de son allocution prononcée au cours de la conférence nationale sur la Santé des PME, le chef du gouvernement a fixé la priorité de son équipe pour l’année 2018, à savoir l’élaboration d’un plan d’action pour relancer les caisses sociales et les entreprises publiques.
Toutefois, avertit Youssef Chahed, « il ne peut avoir de prospérité économique sans stabilité économique, sociale et politique », (allusion à peine voilée aux parties qui demandent le départ de l’actuel gouvernement).
Le chef du gouvernement assure que son équipe a pris des mesures concrètes en faveur de l’entreprise tunisienne, qui représente « une richesse pour l’économie nationale », et qu’il y a des signes d’une timide reprise au niveau économique (augmentation des exportations aux mois de janvier et février 2018).
Enfin, Youssef Chahed indique que son gouvernement est focalisé uniquement sur la mission d’améliorer la situation économique de la Tunisie, loin des aspects électoraux et des tiraillements politiques.
N.B.G
Commentaires (8)
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Nuance
Entre le marteau et l'enclume.
Les ministres Nahdhaouis travaillent surtout pour leur parti et de ce fait créent une fracture au sein du gouvernement .
Nidaa n'affiche pas le soutien nécessaire pour un chef de gouvernement nommé par le président Nidaaiste
Dans ce contexte et avec une ARP d'amateurs ,tout ce qu'on peut reprocher à Y.Chahed c'est d'avoir accepter ce poste dès le début .
Qui veut la peau de Chahed ?
Certes la corruption est un mal mortel pour ce Pays, qui ne mérite pas une destinée aussi misérable, alors que des fétus de paille issus de bricolages post-coloniaux comme le Rwanda, la Lettonie, le Costa Rica ou encore l'Azerbaïdjan s'envolent avec des taux de croissance à deux chiffres..
Mais dans la Tunisie de 2018 , qui est conscient des retombées de la corruption et de la désintégration de l'Etat, et d'ailleurs qui s'en préoccupe au sein d'une population issue majoritairement de tribus de pillards nomades n'ayant aucun sens de l'Etat et de la Loi
Youssef Echahed est incontestablement victime de la racaille bédouine qui a colonisé et massacré ce Pays depuis 40 années, en s'infiltrant principalement dans les rouages d'une Administration autrefois exemplaire et efficace car issue du référentiel de gouvernance français;
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Nahdha source de tout le mal en Tunisie.
Donc, puisqu'ils ne sont pas in compétents pourquoi les remplacer par des incompétents.
A moins d'insister à ce nahdha continue d'agir avec l'idée de partage de butin et d'affairistes opportunistes.
Personne n'a eu l'audace de le révéler, et pourquoi ?
Alors que simple les deux problématiques cruciales qui sont à l'origine de l'échec socio-économique de la Tunisie sont :
1) La réparation et la résolution du fléau causé par l'exode rural subi à la ville "dite"capitale de Tunis ; mais qui n'a rien de capitale vu son organisation et son aspect tant urbain que structurel sauf la débandade pour être la risée des visiteurs ou des touristes vu son surpeuplement excessif, à cause justement de l'exode rural et de la concentration populaire .
Donc c'est une ville invivable et ingérable.
2) La mise en application de la décentralisation de la même capitale Tunis dite méchamment , par arrière pensée et inexplicablement capitale administrative.
Et on cherche toujours à camoufler et à negliger ces frileux maux par régionalisme, haine à ses habitants originels et avidité incommensurable à y habiter, d'où les tentations (tel que nahdha) à la coloniser carrément et mettre à exécution leur complexe maladif Et renier par la même occasion le sud.
Pas d'entetement
Constitution débile !
Le pouvoir exécutif (le gouvernement) est sous la coupe du pouvoir législatif (arp) qui décide des lois qui passent et de celles qui ne passent pas. Puis quand ça foire on abat le gouvernement alors que les clowns de l'arp ne sont redevables de rien ... même pas de se présenter à leurs postes de travail !!!
Hier, on nous annonçait que l'absentéisme est de 50 % dans les diverses commissions de l'arp !