Non, ceux qui sont partis ne reviendront pas, pas tant que tu seras aux manettes. Et si tu n'as pas encore tiré les conclusions, bientot les électeurs le feront pour toi.

Le président d'Afek Tounes, Yassine Brahim, a affirmé ce soir du mercredi 4 avril 2018, lors de son passage sur le plateau du 24/7 de Myriam Belkadhi que tous ceux qui ont quitté dernièrement le parti peuvent y revenir.
Dans un premier temps, il est revenu sur les dernières démissions du bloc. « La crise au sein du parti a commencé au moment où nous nous sommes retirés du gouvernement et de l’Accord de Carthage. Certains n’ont pas encore accepté cette décision. Cependant, notre bloc n’était pas grand dès le début et tout départ peut l'affecter. Ainsi, tous ceux qui ont quitté dernièrement peuvent revenir au parti et nous pouvons dépasser les problèmes, sinon d’autres solutions sont possibles, comme rejoindre d’autres blocs », assura-t-il.
D’autre part, il s’est penché sur les développements concernant l’accord de Carthage assurant que le document initial n’a pas abordé les problématiques dans leurs détails. « J’espère que la nouvelle feuille de route sera meilleure et permettra de sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouve actuellement », a-t-il indiqué.
Le président d'Afek a, également, abordé la crise économique en Tunisie, considérant qu’il est primordial de procéder à la restructuration des entreprises publiques et d’envisager la privatisation de certaines, qui sont en difficulté. « Il faut rationaliser les dépenses publiques, réformer les caisses sociales à travers l’augmentation des cotisations et l’âge de la retraite. C’est un passage obligé, il faut trouver le juste équilibre. Aussi, il faut maîtriser l’inflation à travers une action sur la caisse de compensation par exemple. En tout état de cause, la Tunisie regorge de compétences pour mettre en place toutes les réformes nécessaires et nous pouvons sortir de cette crise », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Yassine Brahim a indiqué que toutes les polémiques soulevées par l’IVD ne sont que de « faux problèmes qui ne concernent pas les Tunisiens », ajoutant que la position du parti est claire à ce sujet.
S.H
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Non, ceux qui sont partis ne reviendront pas, pas tant que tu seras aux manettes. Et si tu n'as pas encore tiré les conclusions, bientot les électeurs le feront pour toi.