
Le chef du village s’en fut guerroyer contre tous ceux qui lui cherchaient noise.
Pour asseoir son autorité, il lui a fallu agir d’une manière sournoise ;
Endormir les villageois n’était pas chose ardue, tant les villageois étaient avides de vengeance.
Pour instaurer sa suprématie, le chef avait multiplié les accusations et les édits.
La plupart des villageois avait applaudi, pataugeant dans le déni ;
La justice devait être rendue, les méchants châtiés et l’ordre rétabli.
Peu importait que le village soit au final détruit, du moment que les présumés malfaisants soient punis.
Mais viendra ce moment où la supercherie sera révélée ;
Les villageois n’auront alors que leurs yeux pour pleurer.
Ceci n’est pas une fable. Ceci n’est pas un récit fictionnel qui tend à expliquer une vérité générale. Ce n’est pas une représentation insaisissable qu’on ne peut toucher ou pratiquer. Ceci est la réalité. C’est l’histoire d’un chef qui a saisi la confiance d’un large pan de son peuple pour verrouiller un pays au gré de son idéal.
Le peuple a faim, mais il est content parce que le chef lui a servi un plat qui se mange bien froid. On fait appel aux instincts les plus primaires des gens. On enfonce dans les crânes à coup de répétions incessantes d’obscures théories du complot. On conditionne le peuple pour mener à bien ses desseins et s’assurer son soutien. On attise les haines et les suspicions. On dissémine la peur et la défiance. On divise un peuple, qui vivait avec ses différences, entre traitres et honnêtes. Ceux qui ne soutiennent pas la démarche sont les vendus et corrompus. Ceux qui s’y inscrivent sont les élus sanctifiés. Et voilà qu’on se crashe les uns sur les autres, qu’on s’entredéchire.
Un peuple mystifié qui avance aveuglé par une agressive démagogie d’État. Un peuple prêt à gober tout ce qu’on lui sert quitte à ce que ça le mène à sa propre perte.
Le chef du village a sorti les crocs. Il tape sur tout ce qui respire encore la critique. Il a ouvert des fronts multiples et il entend lancer l’épuration le plus rapidement possible avant que l’étau ne se resserre autour de sa gorge. Il est conscient que les forces vives du pays s’organisent. Il constate que la résistance s’est renforcée. Il se sait acculé et du coup il devient plus dangereux que jamais. Fort de sa conviction que le petit peuple le suivrait sans broncher, il s’attaque aux corps intermédiaires ceux qui peuvent ébranler son trône.
Le chef serre la vis jusqu’au point de rupture, de non-retour. Une course contre la montre est engagée de qui en sortira victorieux le premier. C’est une lutte pour la survie. Dans cette lutte, le chef a bien évidemment l’avantage de détenir les appareils du village et d’en user à sa guise. Qu’il ait été dans une autre vie précepteur de droit, ne change rien au fait que le non-droit prédomine désormais.
Il tire de son aura le droit de juger avant que le jugement ne soit donné. Il n’a pas à se justifier ou s’il est amené à le faire, du fait que des villages voisins plus puissants se disent préoccupés, il a choisi la confrontation et le mépris au risque de nuire durablement aux intérêts de son village. Alors même que ses obéissants subalternes négocient des accords pour espérer nourrir les villageois affamés, il sape tous ces efforts.
Cependant, les affamés applaudissent parce qu’ils aiment bien les paroles du chef. Ça titille leur fierté foulée, ça met du baume sur un amour-propre torpillé. Tel un certain joueur de flûte de la légende, il les attire par sa musique ensorcelante et ils suivent les notes sans se poser de questions. Faudra-t-il le préciser, l’histoire se finit mal.




A le réciter aux enfants la nuit.
"Tunisie : vers un populisme autoritaire: Voyage au bout de la Saïedie (French Edition)" by Hatem Nafti
Le peuple tunisien de 2023 est composé en grande partie d'idiots sociopathes.
L'imposture tragi-comique de mr Kaes Saed en est le symbole vivant.
Comme un frère et comme un père
pour votre intelligence et pour votre courage,
vous nous avez libérés des profiteurs et des corrompus,
Les Tunisiens sont majoritairement fiers de leur Président de la République
Nous sommes sur le bon Chemin,
que Dieu vous protège Mr. Kais Said et protège notre Tunisie
Mais comme il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut voir, je vais lire les commentaires qui doivent vous traiter de traître à la nation...
PS quand business.news nous permettra d'enregistrer nos pseudos, afin de pouvoir les protéger, et ne pas à avoir en permanence à réécrire nos informations
Tenait en son bec Mechrou3 7adhari Kbir
Maitre Souhioune par le machrou3 inquiété
Lui tint à peu près ce langage
Ya Chaab Ettounsi ya qari, ya 3dhim
Rahou illi yo7kom fik mouchi kifek fhim
Qoullou "dégage" hataw ayamkom twalli fil fromage
Wi khraj echaab i3ayat "Dégage", Laqad hérimna, dégage"
i3ayat 7atta ta7 min fommou tarf el fromage
Ya chaab ettounsi ya zkim,
liqraya mé raddittikchi féyeq wi fhim
la3bouhelkom arba3a min bni dawed
yékhi bi3t blédik wit etcharradt,
ou tik-thib wit qoul a7na chaab wa7id
Khalliss el youm Fi3lik winsa ahwalik
Ben Ali houwa lifhim ou Bourguiba houwalli bnélik
Waqt illi ken listi3mar mhabbatlik sirwalik.
Léon De La Fontaine
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Du foin et tjrs le foin. Vous avez bien fait de changer. Après les moutons de panurge c'est les rats de la purge.
BN : Cher lecteur votre commentaire est ligne
Les dernières legislatives ont donné
ennakba------------- 561 000
kalb tounes--------- 416 000
tayar------------------ 189 000
dignité makhlouf-- 169 000
afek tounes----------- 43 000
front populaire------- 32 000
Alamal chebbi-------- 26 000
et takattol------------'---7 000
---Total--1 443 000
KS a été élu avec 3 millions de voix et reconfirme par 3 millions lors du dernier référendum
On voit bien que le nombre villageois est plus important que les autres
L'important est que la tunisie s'est débarrasser de la gangrène Cancéreuse des khouanjias qui ont détruit ce qui a été construit depuis 1956
Le type qui a eu le courage d'affronter cette secte est un héros et l'histoire en parleras
Pour la faim et la pénurie j'ai une question
Quel est le taux de change dd l'euro en 2011 et 2021
De même quel le montant de la dette du pays en 2011 et 2021
On a peu d' autres attribut ou produits dont on peut se vanter.
. En sus on a un president qui parle fossha et qui a deja des petits gens, presents sur toutes les lucarnes pour nous expliquer les pensees de son Excellence. C' est pour dire que la communication n' est pas son fort.
Oubliant que ce qui est bien, et limpide comme idee, s'enonce aisement ..sans recours a Sibaweyh ...la darija est la langue du peuple.
Cinq fois Helaaaaaas, on aime bien entendre ce qui est complique', flou et tarabiscote' ....bref on s' auto-flagellent et on aime ca, c' est maso... On avaient choisi avant des cretins qui craignaient Dieu, et aussi d' autres malfrats venerant la momie de Bourguiba. Maintenat on un buveur de cafe' express, honneter et integre....mais jamais souriant
On a souvent et a 99% fait le mauvais choix,....et on continuera a le faire.
L' esprit d' analyse , l' esprit critique , le jugement sans emotions nous font defaut.
Enseignement et traditions momifies sont les premieres cause a mon avis.
Vive l' harissa et le Hendi constipant....et continuons a nous tromper allegrement ..et a miser sur les mauvais canassons....gardons nos jugements en veilleuse. Effort minimal oblige.
"D'où viennent les fonds" , "naïve", "opportuniste" écrivez-vous. Vous lisez gratuitement un média qui respecte votre opinion et publie vos commentaires. Il pourrait les censurer et vous n'y pourriez mais. Honnête, il les publie malgré tout.
Ayez la décence d'y mettre les formes. Rien ne vous est acquis.
"A qui écris-tu ?"
"A moi !"
"Et que dit-elle ?"
"Je ne sais pas encore, la lettre n'arrivera qu'après-demain" !
"... après-demain", c'est un délai raisonnable dans un pays où fonctionnaires et services publics fonctionnent à peu près normalement.
Je connais un pays où, en sureffectif, les fonctionnaires sont légions, des réels et des fictifs, tous bel et bien rémunérés, mais où rien ne fonctionne; tout es grippé; rien n'y passe comme une lettre à la poste.
Pauvre Tunisie '