Le chauffeur d’une ambulance transportant un malade de l’hôpital de Mjez El Beb à l’hôpital de Béja a été verbalisé, mardi 21 mars 2017, pour excès de vitesse.

D’après le PV, l’ambulance n’avait même pas un grand excès puisque c’était 60 km/h sur une limite de 50 km/h. Une tolérance allant jusqu’à 19 km/h était toujours de rigueur sur nos routes. Le hic, c’est que les ambulanciers en service n’ont jamais été concernés par ces limites de vitesse et ce partout dans le monde, en raison de la nature même de leurs fonctions.

Dans le cas présent, et d’après les témoignages de l’intéressé, documents à l’appui, l’ambulancier était bel et bien en service, comme le montre son ordre de mission (document ci-dessus) et il devait transporter un malade ayant subi une attaque cardiaque. Encore plus grave que la verbalisation, l’ambulancier aurait dû patienter une bonne quinzaine de minutes, le temps qu’on lui rédige le PV !