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Tunisie : démarrage officiel de la campagne présidentielle
02/09/2019 | 10:18
3 min
Tunisie : démarrage officiel de la campagne présidentielle

 

La campagne électorale des candidats à l’élection présidentielle a débuté aujourd’hui, lundi 2 septembre 2019, à minuit. Beaucoup de candidats n’ont pas perdu une minute pour débuter leur opération de charme.

 

Ce fut le cas du chef du gouvernement et président du parti Tahya Tounes, Youssef Chahed, qui a choisi le quartier Kabaria, banlieue de Tunis, comme point de départ de sa campagne électorale. Accueilli en grande pompe dans ce quartier populaire, Youssef Chahed a participé au collage de son affiche électorale sur un mur dans une ambiance festive.

 

 

 

Côté islamiste, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par intérim et candidat du mouvement Ennahdha, Abdelfattah Mourou, a collé son affiche dans le quartier Bab Souika de Tunis. Il était d’ailleurs accompagné par son directeur de campagne, Samir Dilou.

 

 

 

Le chef du mouvement islamiste, Rached Ghannouchi, s’est quant à lui dirigé dans les quartiers Kabaria, Ezzouhour et Sidi Hassine de Tunis.

 

 

 

Le ministre de la Défense, Abdelkrim Zbidi, a, de son côté, collé son affiche et programme électoral dans différents quartiers et régions de Tunis.

 

 

 

La ville de Tozeur a été choisie comme point de départ de la campagne électorale du président de Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk, qui lui aussi a bénéficié d’un accueil en grande pompe.

 

 

Le président du parti Al Badil Ettounsi, Mehdi Jomâa, a collé son affiche dans le quartier du Bardo (Tunis) et était accompagné par Mohamed Ali Toumi.

 

 

Les dirigeants et militants du parti Au cœur de Tunisie ont également commencé à coller les affiches et le programme électoral de leur candidat Nabil Karoui qui se trouve actuellement dans la prison de Mornaguia.Une gigantesque affiche publicitaire a même été lancée.

 

 

Seifeddine Makhlouf, candidat sous la bannière de la coalition Al Karama, a collé, en compagnie de plusieurs militants, son affiche à Tunis tout près de l’ambassade de France en Tunisie.

 

 

L’ouverture de la campagne électorale du parti Al Harak n’a toutefois pas été effectuée par son président, Moncef Marzouki, mais par le député Imed Daïmi. L’ancien chef de l’Etat prévoit de se rendre à la ville de Sfax pour lancer sa campagne électorale.

 

L'ancienne ministre, Salma Elloumi Rekik, a choisi les quartiers de Soukra, la Marsa et Carthage pour coller son affiche et son programme électoral.

 

E.B.A.

02/09/2019 | 10:18
3 min
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Commentaires (5)

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Abel Chater
| 02-09-2019 20:02
Ces chiens jaloux enragés contre notre joie de vivre notre vraie démocratie tunisienne, tant rêvée et tant attendue, après 55 longues années macabres, sous les régimes despotiques et régionalistes des deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali.
Tunisiennes et Tunisiens ! Fêtez votre démocratie comme les peuples les plus avancés de ce monde. Chantez, dansez, défendez la couleur de votre préféré. Ne soyez pas corrompus. Ne vous laissez pas humilier par l'argent ou par un repas ou par un meuble ou par un cadeau. La Patrie n'est pas à vendre. La conscience n'est pas à vendre. L'honneur n'est pas à vendre. Soyez à la hauteur du rendez-vous, comme vous l'aviez très bien témoigné au monde entier, lorsque vous aviez chanté l'hymne national, tenu le drapeau tunisien et appelé vive la Tunisie et Allahou Akbar au passage du convoi funéraire du défunt président Béji Caïd Essebsi, alors que ses organisateurs politiques et familiaux, s'attendaient à des pleurnicheries aux larmes de crocodile et aux sursauts de singes, à l'image de ce qu'on a vécu d'humiliations lors des passages des cortèges présidentiels des deux dictateurs déchus.
Vive la démocratie tunisienne. Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire. Attention aux régionalistes qui veulent nous restituer un autre régime présidentiel, afin d'en abuser de nouveau de leurs habitudes régionaliste, dont on a souffert plus d'un demi-siecle après leur indépendance,
qui n'a jamais appartenu à tout le peuple tunisien.
Fèlè aâcha fi Tounes mèn khanahè.

A.
| 02-09-2019 15:45
C'est triste mais en évaluant la situation, c'est très compliqués d'amener quelqu'un du camp progressiste au 2eme tour. Les conservateurs sont très disciplinés. Lorsque le gourou a dit qu' il vise les trois présidence ce n'est pas une blague. Il a vu que les progresses sont divisés en miette. Je pense qu' il faut les laisser gagner, ils vont subir un blocage international Sauf de Qatar/Arabie. Mais ces 2 pays vont subir la pression des USA pour qu'ils arretent aussi. La tunisie aura de la difficultés d aller chercher l argent du FMI et BM. Les européens ne voudront pas d'un pays dirigé par le parti qui soutenir discrètement les actes terroristes. L'inflation va monter, le pays se trouvera dans une faillite parce qu' il ne pourra plus rembourser. Une pression intense sera appliquée sur le gouvernement et la présidence pour qu' ils vendent le pays. Les ismalistes ne sont pas connu par leur patriotisme, ils vont vendre toutes les sociétés nationales et vider le pays de ses ressources. Ils vont faire également un recrutement de masse dans la fonction publique et vont vider l'armée de ses competences pour la transformer en une armée qui fait allégeance au parti islamiste. Elle deviendra une armée qui va se battre contre le peuple pour soutenir une dictature islamiste. Voilà l'avenir sombre de la Tunisie.
Ceci n'est pas un pronostic mais juste une histoire imaginaire que j espère qui ne se relisera pas.

@maxula: je te laisse vérifier le nombre d erreur de français comme d habitude.

Amilcar
| 02-09-2019 14:53
Il faut voter en masse pour un candidat du camps progressiste

Le candidat(e) le plus sérieux pour contrer le projet islamiste est Abir Moussi. Il y a des chances si elle peut faire au moins autant que les islamistes..

Aux législatives, il y aura ralliement par nécessité au PdL

Scénario réalisable et une chance unique pour sortir du consensus contre nature et éloigner sérieusement l' Islam politique

HatemC
| 02-09-2019 13:20
Le rang islamiste avance discrètement et placera 2 candidats au second tour.
Mourou sûr et certain avec l'assise islamiste de la secte et un des candidats satellite des islamistes y figurera soit Abbou soit marzouki.

Le rang dit progressiste avance en se jetant des peaux de banane et ne placera aucun candidat au second tour, parce qu'ils sont dispersés et les voix vont être dispersé entre les différents candidats.
Tous les candidats de ce rang n'obtiendront qu'entre 20 000 et 30 000 voix chacun, pas assez pour passer le 1er tour, peut être Zbidi avec 50 000 voix pas assez non plus, alors que Mourou lui récoltera entre 500 000 voire 1 millions de voix rien que sur son nom, les autres Abbou et Marzouki entre 100 000 et 200 000 voix voir plus ..

En 2014 rien que Hamdi du clan islamiste a obtenu au 1 er tour 180 000 voix
Pour faire un parallèle, en 2014 Moustafa Kamel Nabli qui se rapproche des quadras du clan dit progressiste n'a obtenu que 6 000 voix, Safi Said 26 000 voix '?'

Voilà le scénario qui se dessine en ce moment, la banqueroute est annoncée, le clan dit des progressistes va se réveiller avec la gueule de bois ... et on se farcira les islamistes pour 5 ans sans oublier que la majorité sera acquise pour eux pour les législatives et ils éliront le président de l'Assemblée.

La prédiction de leur GOUROU se vérifiera, les 3 présidentes dans la poche.

Sans une alliance autour d'un voir 2 noms, c'est la défaite annoncé et le GRAAL pour les islamistes '?' HC

zilos
| 02-09-2019 10:31
très bien vous avez commencé votre travail pour la présidence de ce pays ,en revanche qui a donné l'ordre aux terroristes de commencer leurs actes criminels?
est ce un cafouillage dans le jeux ou une stratégie ?
CES TERRORISTES NE BOUGENT QUE PAR DECISIONS DU GOUROU LE PERE .
peut-on penser à un risque de guerre civile au cas ou nabil karoui sera libéré ? tous savent que les statistiques sont pour lui .