Une augmentation salariale de 5,3% au titre de 2020 et de 6,7% au titre 2021 dans le secteur bancaire et financier a été conclue entre l'Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF), la Fédération générale des banques et des établissements financiers et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), suite aux négociations sociales qui se sont tenues.
Concrètement, les hausses mensuelles seront comprises, selon le grade des agents, entre 126 dinars et 230 dinars pour 2020 et entre 164 et 298 dinars pour 2021.
L’application de cette augmentation entre en vigueur, selon le document signé par les deux parties, exceptionnellement du 1er septembre 2020 au 30 avril 2021, au titre de 2020, et du 1er mai 2021 au 30 avril 2022, au titre de 2022. En vertu de cet accord, les pensions de retraite des agents du secteur devront être révisées sur la base de 17,5 mois.
Par ailleurs, le plafond des crédits de logement dédiés aux employés et accordés du fonds social passe de 70.000 dinars à 90.000 dinars. La prime de retraite a été aussi augmentée de six salaires à dix salaires. Deux mesures qui entrent en vigueur à partir du 31 mai 2021.
Autre point important, les banques et institutions financières ont accepté de régulariser la situation des agents intérimaires et de sous-traitance, travaillant dans l’activité principale, en les recrutant d’ici le 31 décembre 2023.
En outre, il a été décidé de réviser la convention sectorielle avant fin 2021.
I.N
et c'est le citoyen qui va payer ces augmentations avec des charges et frais de plus en plus élevés !!!!!
D'ailleurs, vous pouvez remarquer que cette semaine, elles rivalisent toutes pour crier sur tous les toits leurs excellents résultats d'exercice.
La gestion bancaire, qui fait encore appel à une pléthore de "petites mains" et beaucoup de cadres incompétents, continue inlassablement de tirer ses profits sur des investissements "classiques" (prêts pour voitures stupides ou logements genre "cauchemar à la cité des anges" ou découverts bancaires à ceux qui n'en ont pas vraiment besoin) est l'une des formes vivante de "l'économie de rente" qui mine ce pays.
Les banques virtuelles, qui elles, peuvent générer des milliers d'emploi parmi les ingénieurs informatiques, les ingénieurs économiques pour l'étude de faisabilité de projets innovant, start-ups et leur suivi, ne pourront être développées qu'en fonction d'une modernisation et de l'augmentation de la capacité du réseau de communication, qu'on se le dise.
En Europe, même les petits commerçants sont dotés de terminaux de paiement "sans contact" pour le paiement de petites sommes (achat d'une baguette de pain).
Imaginons que demain, nous pourrons faire nos courses chez l'épicier du coin grâce à une carte "sans contact" directement reliée aux banques virtuelles de l'épicier en question et du client que vous êtes ou à distance au moyen d'un smartphone pour qu'il vous livre en temps et lieu voulu...
Il n'est pas interdit de rêver à ce qui se fait déjà ailleurs....
