
Le secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement de base, Taoufik Chebbi a considéré que le communiqué du ministère de l'Éducation déformait la réalité et adressait des menaces aux enseignants en grève. Il a affirmé que le ministère cherchait à retourner l'opinion publique contre les grévistes. Il a assuré que le ministère cherchait à contourner la loi relative au statut des fonctionnaires publics, tout en indiquant que 750 mille élèves ont été privés des cours en raison du boycott des enseignants depuis la rentrée scolaire.
Intervenant le 9 novembre 2022 sur les ondes de la radio Mosaïque Fm, Taoufik Chebbi a critiqué la publication de données personnelles en évoquant dans le communiqué le salaire des enseignants. Il a, aussi, évoqué la déclaration du ministre de l'Éducation, Fethi Sellaouti, relative à la prime versée aux enseignants à l'occasion de la rentrée scolaire. Il a déploré l'atteinte à la vie personnelle de ces derniers.
Taoufik Chebbi a précisé qu'une réunion au niveau de la fédération aura lieu à la date du 9 novembre 2022 afin de formuler une réponse officielle adressée au ministère de l'Éducation et de programmer une série de mouvements de protestations. M. Chebbi a affirmé que les contrats de travail proposés par le ministère n'étaient pas conformes à la loi et portaient atteinte à la dignité des enseignants. Répondant à une question au sujet d'un possible licenciement des enseignants ayant entamé cette grève et le boycott des cours depuis la rentrée scolaire, le secrétaire général de la Fédération a expliqué que l'ensemble du secteur de l'éducation et de l'enseignement soutiendra les personnes concernées.
« Toutes les formes de militantisme pacifiques sont possibles... On ne peut pas licencier une personne en grève... Certains directeurs généraux induisent l'opinion publique en erreur... Nous voulons seulement mettre fin aux formes d'emplois précaires... Au début de l'année, près de 400 mille élèves ont été privés des cours... Par la suite et selon le nombre d'enseignants boycottant les cours, nous estimons que 750 élèves n'ont plus la possibilité d'assister aux cours », a-t-il ajouté.
S.G
La politique de l autruche ne va plus
Ce n est pas difficile de parler aux Tunisiens et leur dire la verite sur la situation catastrophique du pays
Vous allez etre respecter pour votre courage de dire la verite
Il est temps de prendre un pause et de renvoyer cette masse vers la rue , la drogue, les écoles coraniques ...
Le tunistan n'est plus un simple fait ,....mais une réalité toute proche