
Le dernier sondage d’Emrhod Consulting, commandé par Business News, publié ce lundi 7 septembre 2020, s’est penché sur la perception des Tunisiens de la désignation de Hichem Mechichi et de son choix pour un gouvernement de technocrates.
Il en ressort que 56% des Tunisiens ne savent pas si la désignation de Hichem Mechichi est une bonne chose, 37% estiment que c’est une bonne chose, tandis que seuls 6 % des interrogés pensent que c’est une mauvaise chose.
Le choix de Hichem Mechichi pour un gouvernement de technocrates est apprécié à hauteur de 48%, alors que 39% des interrogés ne savent pas si ce choix est judicieux. Pour 13%, il s’agit d’un mauvais choix.
Le sondage a été réalisé durant la période entre le 4 et 5 septembre 2020. Il a porté sur un échantillon de 1000 personnes parmi les inscrits dans le registre de l’Isie. Ils appartiennent aux 24 gouvernorats. Ils sont âgés de plus de 18 ans et représentent toutes les classes sociales. La marge d’erreur est estimée à 3%.
S.H
Dommage que le peuple part perdant et plein de préjudices.
Le sondage est ici un outil pour mesurer l'évaluation des partis politiques par l'opinion publique. L'information indique la situation au moment de cette évaluation (début septembre 2020, comparée au moment précédent du sondage). Les résultats obtenus par les partis politiques dépendent de leur action telle qu'elle est évaluée par l'opinion publique (inscrits dans le registre électoral). Détruire l'outil de sondage (par l'insulte) ne change rien à la situation lorsqu'elle ne plait pas à un parti politique.
Par contre, il est légitime de s'assurer de la crédibilité scientifique de l'outil de sondage. Depuis longtemps les partis parlent de la nécessité d'organiser le secteur selon des normes qui garantissent la conception et l'utilisation de l'outil selon les normes scientifiques. Mais en fait aucune démarche n'est réalisée dans ce sens. Au fond, les partis préfèrent cette situation pour pouvoir insulter le sondage quand les résultats obtenus sont médiocres et maintenir ainsi le doute parmi leurs adhérents et le public en général.
Enfin, au moment des élections législatives et présidentielles, les organismes de sondage connus ont montré que les résultats de leur outil techniques sont crédibles puisque vérifiables. '?videmment cette crédibilité ne suffit pas. Il faut s'assurer que l'outil est toujours utilisé selon les normes scientifiques, même en dehors des périodes d'élections, d'où l'importance d'organiser le secteur pour atteindre cet objectif.