L’ancienne ministre de la Santé et ex-cheffe de service des maladies respiratoires à l’hôpital La Rabta, Samira Meraï, a indiqué, lors de son intervention ce soir du mardi 22 septembre 2020, sur Nessma TV, que le staff médical de son service a décidé de la démission collective à cause du manque de personnel paramédical.
« Je l’avais dit, deux ou trois semaines avant l’annonce de la démission, et bien que nous soyons revenus sur cette décision, notre démission a été acceptée. Quand on défend la santé publique et les malades, on est évincé et c’est dangereux car on a politisé l’administration » a-t-elle ajouté.
Samira Meraï avait annoncé le 1er juillet 2020 la démission collective du staff médical du service des maladies respiratoires à l’hôpital La Rabta.
Elle avait alors affirmé que le service des maladies respiratoires souffre de plusieurs lacunes, notamment le manque de personnel et la pénurie des médicaments et des équipements. « A un moment donné, le service ne fonctionnait qu’avec deux infirmiers de 7h du matin jusqu’à 19h. Et quand ces deux uniques infirmiers ont eu des empêchements, le service tournait sans aucun infirmier. Les choses allaient mal depuis un moment, mais là, les choses ont encore empiré » a-t-elle précisé.
Samira Meraï a annoncé le lendemain que le staff est revenu sur cette décision soulignant qu’il allait poursuivre son combat jusqu’à améliorer la situation de l’hôpital public.
M.B.Z
Je suis convaincu que c'est le cas d'une bonne majorité de nos hôpitaux, desquels sont sortis les médecins reconnus comme étant parmi les plus compétents dans le monde...
Est-ce délibérée cette gestion catastrophique de nos hôpitaux? Pour le compte de qui? Au profit des cliniques privées dont certaines sont menacées de mettre les clés sous la paille suite à l'absence des patients des pays voisins
Réponse: Mauvaise gestion, corruption et impunité depuis les hauts cercles administratifs jusqu'aux portails des hôpitaux.