
Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi, a affirmé que l’initiative quadripartite, initiée par l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat) et le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), sera soumise au président de la République Kaïs Saïed dans deux à trois semaines.
Au micro de Myriam Belkadhi dans son émission "Men Tounes" sur la chaîne Carthage+, le syndicaliste a expliqué que la rédaction de textes communs relatifs aux volets économique, social et politique n’a pas été facile surtout que les quatre participants ont des approches différentes, outre la nécessité de respecter les besoins du pays.
Il a cependant spécifié que la rédaction est finie. Le projet sera soumis aux institutions des organisations participantes pour ajustement puis adoption, pour être officiellement soumise au chef de l’État dans deux à trois semaines.
M. Cheffi a profité de son passage télévisé pour mettre en relief la concordance des avis du président de la République et de la centrale syndicale en ce qui concerne les "directives" des institutions financières internationales : « un rejet de ce prêt s’il se fait au dépend de notre souveraineté, de notre dignité et de nos droits et que ce prêt devienne une introduction pour faire exploser la situation sociale et éradiquer nos acquis », a-t-il martelé.
Le syndicaliste est revenu sur les campagnes de dénigrement orchestrées par certaines pages Facebook pour porter atteinte à l’initiative via les concernés.
« L’initiative concerne les Tunisiens et Tunisiennes ainsi que l’avenir de la Tunisie mais elle ne concerne pas tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de violence, de terrorisme et de corruption. Cette position n’est pas nouvelle mais dure depuis plusieurs années. C’est une position ferme de l’UGTT. Nous réagissons, nous refusons le comportement individualiste dans la gestion des affaires publiques. Mais cela entre dans le cadre de la critique claire et dans le rôle de l’organisation », a-t-il soutenu.
I.N
Mallà G3ooooorrr ! Encore plus grand et plus large, ça n'existe pas !
A chacun son travail et son métier, l'Ugtt doit comprendre une fois pour toute que ce n'est pas son devoir de faire de la politique, même participative.
Nous avons vu où cela nous a conduit ces dernières années.
Tabou il a beau joué sur toutes les cordes et toutes les directions, ces tentatives de menaces et moi je.....ferait mieux de la jouer mains basses.
La situation du pays fait ne nous permet plus de faire la fine bouche, il faut se mettre au travail sérieusement et sans connivences. Chaque jour perdu nous coûte et coûtera cher au pays.
Finissons avec les blablablas habituelles, rien n'est magique chacun de nous doit mettre du sien pour relever les défis qui nous attend tous.

