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Sami Ben Slama : l’Isie veut se substituer au président de la République
21/09/2022 | 10:32
3 min
Sami Ben Slama : l’Isie veut se substituer au président de la République


Le membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Sami Ben Slama, est revenu, mercredi 21 septembre 2022, sur son limogeage accusant l’Isie de vouloir de substituer au président de la République. 
 
Invité de Myriam Belkhadi dans la Matinale de Shems FM, il a rappelé que l’Isie l’avait révoqué en prétextant une vacance après lui avoir interdit l’accès à son siège. Aucun des motifs avancés pour justifier son limogeage n’a pu convaincre le président de la République et, pourtant, il a été révoqué dans une tentative de l’Isie de s’accaparer les prérogatives du chef de l’Etat, selon ses dires. « Ces gens-là (les membres de l’Isie, ndlr) se considèrent président de la République bis, ils ont compromis les prérogatives du chef de l’Etat et ont empêché un membre d’exercer ses fonctions pour la simple et unique raison de faire main basse sur l’Instance », a-t-il avancé. 
 
L’instance a, rappelons-le, mis fin aux missions de M. Ben Slama le 25 août 2022, alors que les membres sont nommés et révoqués par le président de la République en personne. Elle a, également, publié au Jort n°97 du 30 août 2022, le procès-verbal de la réunion de limogeage de M. Ben Slama.
 
 
Notant qu’il se considère toujours membre de l’Isie, Sami Ben Slama a signalé qu’en réintégrant l’Instance, son seul objectif était la réforme. « Je défends le pays et non mon intérêt personnel », a-t-til assuré. Il a, d’ailleurs, accusé l’Isie d’avoir commis plusieurs infractions lors du référendum constitutionnel en imposant, entre autres, l’inscription des électeurs loin de leurs domiciles pour les empêcher de voter et les pousser à réprouver les élections. « Ils ont fait l’impossible pour saboter l’inscription à distance et automatique des électeurs », a-t-il avancé. 
 
 
Sami Ben Slama a poursuivi soulignant que l’Instance était « inconstitutionnelle » et son calendrier « nul », selon les dispositions de la nouvelle constitution adoptée par référendum en juillet 2022. « J’ai averti le président de la République, j’ai averti tout le monde. Quand il y a des failles, je me dois de parler », a-t-il lancé précisant, toutefois, qu’il ne remet point en doute le scrutin. « J’ai contribué à faire réussir le référendum, je ne peux le remettre en doute. Techniquement, c’était une réussite », a-t-il poursuivi laissant entendre que l’Isie avait tenté de saboter le référendum. « Elle a échoué dans sa mission. Elle n’a pas joué son rôle dans la sensibilisation des électeurs », a-t-il indiqué rappelant la faible participation au scrutin. 
 
Non sans fierté, il a affirmé que le référendum s’était déroulé – pour la deuxième fois –  « sans ingérence étrangère » expliquant qu’il a refusé totalement la présence de l’institution américaine The International Foundation for Electoral Systems (IFES). Il a signalé, dans ce sens, que l’IFES avait la main sur l’Instance et contrôlait tous ses membres. 
 
Sami Ben Slama a estimé, également, que la présence des magistrats au sein de l’Instance avait sapé l’ambiance en tentant d’imposer des « choses irrationnelles ». « L’objectif étant de maintenir le système en place avant le 25-Juillet et qui contrôlait l’Instance », a-t-il fait savoir. 
 

N.J. 

 

21/09/2022 | 10:32
3 min
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Commentaires
Mansour Lahyani
Il est un peu con sur les bords, ce Ben Slama !
a posté le 21-09-2022 à 17:27
Inutile que l'ISIE essaye de prendre la place du président. Il ne lui laisserait aucune chance : elle lui est bien plus utile comme ça !!!
ATT
Je ne crois pas..
a posté le 21-09-2022 à 14:49
Mais le nouveau comité du Politburo..

Kè Itt*** Wè Khouh !