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Saloua Ghrissa : détention prolongée malgré une enquête au point mort
09/06/2025 | 13:01
1 min
Saloua Ghrissa : détention prolongée malgré une enquête au point mort

 

La détention de la militante des droits humains, chercheuse, ainsi que fondatrice et directrice exécutive de l’Association pour la promotion du droit à la différence, Saloua Ghrissa, a été prorogée de quatre mois, et ce, « sans que l'enquête ne progresse depuis des mois », apprend Business News, lundi 9 juin 2025, auprès d’Anas Kaddoussi, l’un de ses avocats.

 

Saloua Ghrissa est détenue depuis le 9 décembre 2024, soupçonnée de financement étranger. Ancienne professeure d’enseignement supérieur aujourd’hui à la retraite, elle est accusée de manquements dans la gestion de son organisation. Ce jour-là, elle a été convoquée à la sous-direction des recherches économiques et financières à El Gorjani pour un interrogatoire.

Bien qu’elle ait été libérée temporairement, elle a été rappelée dès le lendemain pour une nouvelle audition, à l’issue de laquelle elle a été placée en garde à vue pendant 48 heures au centre de détention de Bouchoucha. Le 12 décembre, elle a été présentée au procureur de la République près le tribunal de première instance de Bizerte, qui a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire confiée à un juge d’instruction. À la fin de l’interrogatoire, un mandat de dépôt a été émis, et elle a été transférée à la prison civile de la Manouba.

 

Depuis plusieurs mois, la société civile est dans le viseur des autorités. Selon le narratif du pouvoir, les associations recevant des financements étrangers seraient impliquées dans un complot visant la sécurité de l’État et celle des citoyens, notamment les organisations oeuvrant dans l'aide aux réfigiés et aux migrants. 

Plusieurs activistes ont également été arrêtées dans le cadre de cette campagne, parmi eux Saïdia Mosbah et Sherifa Riahi.

09/06/2025 | 13:01
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Commentaires
veritas
certains sont les victimes d'officines étrangères.
a posté le 09-06-2025 à 16:12
Certains représentants tunisiens d'associations humanitaires sont piégés par des associations étrangères qui soit disant leur présente des subventions mais pour des fins malsaines et de récupération pour arriver à leur fins sales en Tunisie ou ailleurs la majorité des associations qui s'implantent en Tunisie sont à la solde des services secrets de plusieurs pays étrangers .
La justice tunisienne doit intégrer dans l'instruction des dossiers des tunisiens accusés une marge pour la bonne fois de ces accusés car beaucoup ont accepter de travailler pour ces associations étrangères en ignorant complètement les pièges qui leurs sont tendus à cause de leur naïvetés'?'faire jouer le bon sens pour dissoudre ces associations et libérer les gens qui ignoraient complètement les manipulations de ces associations étrangères qui cherchent à s'implanter en Tunisie .