
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, dans l’après-midi du jeudi 12 juin 2025 au palais de Carthage, Sarra Zaâfrani Zanzri, cheffe du gouvernement, Mechket Slama Khaldi, ministre des Finances, ainsi que Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification.
Au cours de cette réunion, le chef de l’État a réaffirmé les grandes orientations du projet de Loi de finances pour l’année prochaine, insistant une nouvelle fois sur la nécessité d’élaborer des solutions novatrices dans tous les domaines, en particulier dans le domaine social, et de rompre définitivement avec les choix passés. Il a souligné que la Loi de finances ne se résume pas à des chiffres et des pourcentages, mais qu’elle représente une concrétisation budgétaire des choix du peuple.
Le président de la République a également donné ses instructions pour s’inspirer des résultats des réunions déjà tenues avec les membres des conseils locaux, régionaux et des conseils d’échelons supérieurs, et ce, avant même la finalisation du rapport de synthèse de ces sessions ou l’élaboration des projets de plans de développement régionaux, interrégionaux et nationaux. Selon lui, la révolution ne peut se réaliser uniquement à travers des textes ou par ceux chargés de les appliquer, mais doit aussi s’inscrire dans les esprits et les façons de penser.
Kaïs Saïed a réitéré sa conviction que les Tunisiennes et les Tunisiens sont capables d’écrire une nouvelle page de leur histoire, de hisser davantage la nation, et d’avancer résolument vers une vie faite de dignité et de gloire, dans un chemin empreint de justice, de sécurité et de stabilité, d’après le communiqué présidentiel publié vers 4h du matin.
Enfin, le chef de l’État a souligné l’impératif d’une révolution administrative qui succède à la révolution législative, afin d’instaurer une nouvelle pensée ouvrant de plus vastes horizons pour ceux qui ont souffert de l’injustice et de la pauvreté. Ce renouveau permettra de sortir du cercle de l’exclusion et de dynamiser l’économie, tant dans le secteur public que privé.
S.F
eh oui la vie ne se resume pas a l argent ( pareil pour un etat )