
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 24 février 2023 au palais de Carthage, Ali Mrabet, ministre de la Santé.
Le président de la République a souligné que le droit à la santé est un droit de l'Homme que l'État doit concrétiser dans toutes les régions du pays. Il a ajouté que le secteur de la santé publique « souffre de nombreuses maladies », notant que l'État a délaissé son rôle de pionnier après l'indépendance outre la corruption qui mine de nombreuses institutions, qu'il s'agisse d'hôpitaux, de l'industrie pharmaceutique ou d'autres structures liées à ce secteur vital.
Le président de la République a insisté sur la nécessité d'ouvrir tous les dossiers, notamment, ceux liés à la corruption, et de condamner toute personne ayant commis des crimes contre le peuple tunisien.
La réunion a également abordé plusieurs projets qui ont pris du retard, notamment le projet de l'hôpital du roi Salman ben Abdelaziz à Kairouan, et les obstacles créés par certaines parties pour empêcher la mise en œuvre de ce projet.
« Le financement est disponible, mais ceux qui ne veulent pas la réalisation de ce projet prennent les textes et les procédures comme prétexte pour empêcher le lancement des travaux », note-t-il.
Le président de la République a souligné que se cacher derrière des textes n'est pas une situation normale, mais une situation pathologique qui doit être traitée et la responsabilité doit être entièrement attribuée à ceux qui en sont à l'origine.
La réunion a aussi évoqué le projet de l'hôpital de Ghardimaou, qui est également bloqué depuis des années « en raison de la lenteur et de la procrastination délibérée, alors que les propriétaires du terrain qui a été exproprié ont fait preuve de flexibilité alors que l'administration a depuis des années répondu avec lenteur pour retarder l'achèvement ou y renoncer complètement ».
S.H

Complètement ridicule dans ce pays qu'un pharmacien, ayant fait des études et ayan son diplôme, ai son autorisation pour sa pharmacie à l(âge de la retraite. Dans ce pays, seul les fils des pharmaciens ont droit à des pharmacies.
Il faut que l'état s'occupe de ce dossier aussi et aussi de l'ordre des pharmaciens.
Dieu vous protège, Président
Je ne parle pas de l'impact sur l'avenir des enfants de familles modestes, qui seront plus aptes à poursuivre leurs études dans de bonnes conditions