Un point médiatique a été donné, dimanche 16 juillet 2023, à la suite de la signature du mémorandum d'entente entre la Tunisie et l’Union européenne par le président de la République, Kaïs Saïed avec la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, au palais présidentiel de Carthage.
Le président de la République a indiqué dans son allocution : « Aujourd’hui, nous faisons face à notre destin ensemble. Nous faisons face à ce destin en se remémorant les blessures du passé et ses douleurs. Nous y faisons face tout en étant déterminés à relever les défis du présent avec tous ses maux. Nous aspirons à un nouvel avenir pour réaliser les aspirations de tout être humain sur cette terre ainsi que ses rêves. Nous sommes prêts à relever les défis ensemble et nous ne manquons pas, tous, de la rage de vaincre. Parmi ses défis, et non des moindres, la nécessité de parvenir à de nouveaux moyens de coopération en dehors du système de critique mondial mis en place à l’issue de la seconde guerre mondiale ».
Il a ajouté : « Ce système qui consiste à diviser le monde en deux parties, la première pour les riches et la deuxième pour les pauvres, n’avait pas lieu d’être. Il ne peut pas, non plus, perdurer aussi bien sur le fond que sur la forme. Il est possible que ce système fasse l’objet de la malédiction antique : il eut valu pour toi et pour nous que tu ne fusses pas né. Ce système a rayonné là où il l’a voulu et laissé dans l’ombre ce qu’il a voulu. En Tunisie, nous aspirons à ce qu’un nouveau soleil rayonne sur le monde entier. Nous voulons que la lumière soit faite pour la justice et que la liberté règnent là où il y a n’importe quel être humain ».
Le chef de l’État a aussi déclaré : « Je suis persuadé que nous partageons le même sens de la responsabilité et que nous avons tous le même courage pour relever ensemble, solidaires et égaux tous les défis. Personne ne peut y faire face en étant seul, même s’il croit le contraire ».
Le président de la République a poursuivi son discours en affirmant : « La meilleure chose qui soit mentionnée dans ce protocole est le fait de souligner la nécessité du rapprochement entre les peuples. Tous les peuples aspirent à la solidarité et non pas à une pitié ayant pour objectif d’établir un classement préférentiel des pays. Les pays veulent une égalité réelle. Les peuples ne veulent pas de pitié sans respect. La Tunisie ne possède pas de missiles, mais elle a une souveraineté qui traverse les continents ».
Revenant sur le mémorandum d'entente signé, Kaïs Saïed a assuré : « Ce mémorandum doit être accompagné par une série d’accords contraignants sur la base des principes y figurant. Nous avons tellement besoin d’accords sur la migration inhumaine et les opérations de déportation derrière lesquelles se cachent des réseaux criminels. Le peuple a beaucoup offert à ces migrants et avec beaucoup de générosité, alors que les organisations n’ont pas accompli leur devoir envers ces migrants, se contentant de simples communiqués, tout en nuisant à l’image de la Tunisie ».
Le président de la République a salué la Team Europe présente, et plus particulièrement, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni pour avoir accepté sa proposition de tenir un sommet de haut niveau pour examiner la question de la migration, soulignant que la résolution de ce fléau doit s’articuler autour des causes qui lui ont donné naissance et non pas sur le traitement des résultats.
S.H
La Tunisie est un cobaye de laboratoire pour gérer les évolutions probablement cataclysmiques de la migration clandestine vers l'Europe. En attendant de dupliquer l'expérience tunisienne vers les autres pays du Maghreb; Intéressant, comme perspective , soit dit en passant.
Donc grosso modo on essaye de pousser au maximum, à fin d'expérimentation géopolitique, les limites de la souveraineté de pays impliqués directement ou indirectement dans les flux de migration clandestine vers l'Europe.
Et contrairement à ce que croit l'opinion publique toujours hors du coup, l'Etat tunisien n'est pas une victime collatérale innocente. Parce que ce que les Européens savent, c'est que des responsables publics placés a un haut niveau sont DIRECTEMENT IMPLIQUES DANS LE TRAFIC DE SUBSAHARIENS VERS l'EUROPE;. On perçoit ainsi des failles très nettes et très inquiétantes au niveau de la gouvernance de ce pauvre pays.
Défaillances exploitées sans vergogne par les Européens.
La véritable question est : Si Mr Saed est sincère, pourquoi ne mesure t il pas les conséquences a moyen et long terme de l accord de dupes qu' il vient de conclure avec les Européens ? Pourquoi ne comprend t il pas que cet accord est une atteinte inédite et durable a la souveraineté du pays ? Sur quelles informations supposément fiables se base t il ?
Rutte doit carrément poser sa main sur son ventre, pour calmer ses spasmes. Lui aussi il regarde en bas pour contenir un grand sourire.
Von der Leyen ne parait pas aussi tranquille et souriante : elle est glaciale, comme d'habitude.
M. le Président, par contre, n'a pas très bonne mine. Il a peut-être mal dormi la nuit avant cette réunion ?
Une pique habituelle sur ses contradicteurs et comme d'habitude, personne ne va crier à "isti9wa2 bil kharej".
Cette situation me rappelle ce que disait De Gaulle, que le président aime bien, au sujet des arabes " Les Arabes, ce n'est rien. Jamais on n'a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines. Ce sont d'habiles politiques ; ils sont habiles comme des mendiants ".
Le sujet de la migration ne doit pas éclipser la question des réformes économiques. L'aide financière de l'europe est un sursis pour KS, elle ne peut se substituer à une refonte de notre modèle économique.
Tais toi ça ne te concernes pas de quoi tu te mêles
Vous croyez sérieusement qu'il y a encore quelqu'un qui tient compte de cette vermine
çà rappelle l'accord conclu entre le sioniste Sarkouzi et Kadafi ... pour la vente de camelote à la Libye.
mais Kadafi, s'est ressaisi qd il compris que le sioniste ne veut que ses dollars.
aucune suite ne sera donnée.
Tout ce que vous avez fait aucun président avant vous a osé le faire
Le critique est très facile quand ils ne font rien.
Le critique est le langage des traitres et non compatriote.
Pour aimer les autres il faut commencer a aimer soit même.