
« Il est préférable que la société prenne en charge les jeunes qui fument du cannabis pour la première fois plutôt que de les emprisonner. On ne peut plus continuer à les emprisonner pour une simple erreur de jeunesse !» a déclaré ce lundi 20 février 2017 la conseillère du président de la République, Saïda Garrache, dans la matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM.
Pour éclaircir les déclarations du président de la République, Béji Caïd Essebsi, qui s’est exprimé hier, dimanche 19 février 2017 sur Nessma Live, la conseillère a ajouté qu’il fallait mettre fin aux arrestations et gardes à vue immédiates pour les jeunes qui consomment du cannabis pour la première fois : « Les arrestations arbitraires et les délits de faciès doivent prendre fin » a-t-elle déclaré.
Concernant la proposition du chef de l’Etat de réunir le conseil national de sécurité pour lui demander de ne plus poursuivre les jeunes pour consommation de cannabis, la conseillère a précisé que « le président de la République ne peut pas abroger une loi car seule une loi peut en abroger une autre cependant il a des pouvoirs discrétionnaires dans le domaine de la jeunesse et de la sécurité nationale ».
Saida Garrache a par ailleurs assuré que « dans l’attente de la promulgation de la nouvelle loi relative au cannabis qui sera plus clémente et pour éviter de détruire l’avenir des jeunes », la consigne sera donnée aux sécuritaires et au ministère public de ne plus arrêter et emprisonner les jeunes sur ce chef d’accusation. Concernant les députés à l’ARP, elle les a appelés à sortir de l’hésitation et à procéder à l’amendement de la Loi 52.
Commentaires (10)
CommenterAya Said je te communique mon adresse pour me livrer mon joint le premier de la soirée ...
Le terrorisme est notre vrai malheur
Parfois je me demande ce que nous faisons de cette maudite démocratie qui n'a fait qu'enfoncer le pays dans le chaos !
Impunité non! Clémence oui
La garde rapprochee de BCE monte a l attaque.
Pour avoir la paix hhhhh
Madame vous devez comprendre ceci
Donc une loi doit rester applicable jusqu'à sa modification ou son annulation par la promulgation d'une autre et qui est du ressort de l'assemblée du Bardo.
Au temps de Bourguiba et Ben Ali, c'est vrai c'était de Carthage qui se font et se défont les lois au mépris des institutions et la constitution.
Je comprends que vous avez du mal à vous défaire des pratiques de 60 ans de dictature et que peut être un réflexe ou lapsus.
Donc veuillez respecter les institutions du pays.
Si on suit votre raisonnement, on peut arreter d'appliquer les lois, c'est la porte ouverte à tout à la pagaille, le désordre, ....
Il y a assez de désordre comme ça et d'impunité alors ayez le sens des responsabilités et n'en rajoutez pas.
Vous poussez les gens à enfreindre les lois.
Bravo il fut étendre cela au respect de la vie privée
Après la bourde de BCE, les conseillers sortent pour réparer les dommages!
Hé oui, c'est le fond du problème qui a été bien soulevé par l'honorable juge Leila ABID juge de l'enfance!
Quid de la responsabilité parentale?
Quid de la responsabilité sociétale DES PARENTS?
Le populisme aussi doit cesser !
Au lieu de monter au créneau sur la question de la consommation de cannabis, la Présidence de la République devrait d'abord peser de tout son poids pour permettre la révélation de la vérité sur l'assassinat de Chokri Belaid (et, au passage, sur les dysfonctionnements du système judiciaire tunisien) et la limitation des dégâts du délitement de l'État civil tunisien et de la République. N'est-ce pas sur ces promesses que BCE a été porté à la Présidence ?
Quant à la consommation de cannabis, c'est une affaire complexe, ayant différents enjeux, impliquant différentes parties et responsabilités et nécessitant un traitement global. Elle devrait, à mon avis, faire l'objet d'un débat national approfondi et non pas être «solutionnée» par des décisions précipitées, approximatives et partielles.
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