
L’ancien ministre et président du parti Beni Watani, Saïd Aïdi, s’est montré amer dans un commentaire sur la situation politique tunisienne publié le 16 février 2021.
« Quand j’ai regardé l’extrait de la lettre et le messager du palais, et quand j’ai su que son instigateur était le premier dans les sondages et dans la confiance des Tunisiens, je vous félicite parce que vous voulez ! », a-t-il commencé par dire, en faisant référence à Kais Saïed.
L’ancien ministre de la Santé a poursuivi en mettant en relief l’emprise des islamistes sur l’Etat tunisien, avec l’aide des corrompus et des fraudeurs aux plus hauts postes. « Aujourd’hui arrive Ibn Hakmen (en référence à une sagesse supposée, ndlr) pour remplir les ventres de vos enfants affamés avec des paroles et des citations et il vous apprend les arts de la guerre du droit constitutionnel », a-t-il ajouté.
M. Aïdi a poursuivi : « Je vous en félicite, -9% de croissance nous les méritons. La moralisation de la vie politique commence par le travail et l’effort ».
S.F
Ecrit par A4 - Tunis, le 30 Septembre 2013
Quand soudain tourne le vent
Les canards sauvages s'envolent
Volent en vé le chef devant
En priant le dieu Eole
D'être avec les survivants
Après cette course folle
Contre marée, contre vent
Contre mer et ses atolls
Ils ne peuvent même en bavant
L'?il rivé sur la boussole
Que traîner le fainéant
Dont les ailes sont un peu molles
Qui plane péniblement
En pitoyable guignol
Quand soudain c'est la tempête
Nuages bas, sans lumière
Sans vol plané des mouettes
Où tous les chants doivent se taire
Quand se cachent même les roussettes
En remontant l'estuaire
Tous les vers et anguillettes
Filent à l'intérieur des terres
Quand cette foule inquiète
Fuit le déluge, sa galère
Elle se bloque à la goulette
Face aux gros maquereaux qui errent
Ne pensant qu'à faire la fête
Dans le lit de la rivière
Quand sonne l'heure du voyage
Et qu'il faut tout emporter
Faire très vite tous ses bagages
Prendre ses antiquités
Préparer un attelage
De quatre bêtes bien montées
Avec rênes et cordages
Pour grande vélocité
N'oubliez pas cet adage
Qui dit en toute clarté:
"On a beau crier de rage
Frapper fort et fouetter
C'est la bête sans courage
Qui impose ses ratés !"
Quand soudain sans crier gare
Nous vint la "révolution"
On s'est dit en vieux ringard
Elle est là la solution
Oubliant que c'est un art
Qui demande formation
Et que jamais les ignares
Ne pratiquent l'évolution
Regardons dans le miroir
Perdons vite nos illusions
Ce n'est pas avec ces tares
Qu'on franchit le Rubicon
En pataugeant dans le noir
A la vitesse des plus cons !!!
J'ignore si nous avons franchi le Rubicon . Le mur du con , assurément .
Merci pour le poème .
Bien à vous
J'ai imploré à maintes reprises B.N d'organiser des tables rondes avec la participation de ce genre d'invités pour améliorer le niveau des débats et penser convenablement aux propositions et solutions possibles à notre situation.
B..N devrait se distinguer des autres médias dans ce sens, le journalisme autrement, instructif et constructif.
Les meilleurs malheureusement sont sous les verrous du délaissement et l'oubli et les pires médiocres occupent le devant de la scène et vous constatez quotidiennement le défilé des plus pourris des plus ignorents, des plus arrogants, des plus insolents et des plus hypocrites se vantant d'être détenteurs des quatre vérités.
Il faut impérativement que ça change, il ne faut attendre des miracles des médias de la merde pour nous offrir le consistant, en regardant surtout les plateaux télé des Wafi, Ouertani, Bsaiess, Nessma et consorts, le niveau désolant des invités, des discussions et des débats, alternance du médiocre et de l'obscéne.