Revenant sur le communiqué publié, hier 12 novembre 2024 par le ministère de l'Éducation, le secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement secondaire, Mohamed Safi a considéré que le dysfonctionnement du système éducatif ne se limitait pas qu'aux cours particuliers. Il a qualifié le communiqué de discours populiste.
S'exprimant le 13 novembre 2024 durant "Expresso" de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, Mohamed Safi a critiqué le recours à un discours basé sur la menace dans un contexte de manque d'enseignants et de dégradation de l'infrastructure et des conditions de travail au sein des écoles publiques. D'après lui, traîner les enseignants devant les tribunaux n'aura pas d'impact évoquant le caractère violent du discours du ministère.
Le ministère de l'Éducation avait rendu public, à la date du 12 novembre 2024, un communiqué dans lequel il annonce entamer des poursuites judiciaires et émettre des sanctions disciplinaires contre tout enseignant donnant des cours particuliers en dehors des établissements éducatifs. La personne concernée pourrait, d'après le communiqué, être révoquée.
Mohamed Safi a considéré que le problème du système éducatif était plus profond que cela. Il a assuré que ce genre de communiqués faisant appel à la menace et à l'intimidation n'aura pas d'impact positif sur la situation des élèves. Le syndicaliste a évoqué le manque d'enseignants et l'infrastructure défaillante de certains établissements. Il a affirmé que les élèves recouraient aux cours particuliers pour diverses raisons, à savoir l'impossibilité pour l'enseignant de terminer le programme considéré assez volumineux, la situation répulsive au sein des écoles et la situation financière de l'enseignant subissant des prélèvements excessifs.
S.G
De ca il ne parle pas. Sans doute ne veulent ils pas perdre un millimes de leurs revenus très fructueux
Je rêve !
qui devraient être radiés. Cette mentalité corporatiste est abjecte et devrait éradiquée et réprimée!
Des fonctionnaires exerçant une activité privée, me paraît interroger aussi puisqu'il s'agit d'un cumul de revenus et d'activité.
Cette situation produit des effets cumulatifs d'injustice sociale car seuls les parents disposant de moyens financiers peuvent payer ces cours, ce qui multiplie les avantages des enfants issus des classes favotysees et aggravé les handicaps des enfants des milieux modestes.
Enfin, cela a pour effet aussi de favoriser la concurrence plutôt sue l'émulation.....
Un état d'esprit général, une idéologie qui ne dit pas son nom.
D'où le discours convenu qui nomme populisme tout ce qui n'en relève pas ou la combat.
Je viens de France avec mes enfants qui ont donc besoin de cours en plus pour rattraper leur retard en langue arabe.
En quoi ces cours rendraient mes enfants favorisés ?
Ils sont permis dans des écoles privées a 10 dinars de l'heure. Pkoi pas à domicile ?
La Tunisie a vraiment besoin d'être changée, elle a besoin de renouveau au niveau des enseignements ...