Le professeur de droit, Sadok Belaïd, a affirmé qu’il accordait une grande importance aux différents avis et aux critiques adressées envers sa personne depuis sa nomination en tant que président coordinateur de la commission nationale consultative pour une nouvelle République par le chef de l’Etat, Kaïs Saïed.

Dans une publication Facebook du 26 mai 2022, Sadok Belaïd affirmé que les divergences dans les avis étaient nécessaires et prouvaient l’existence d’un débat politique sain en Tunisie. Il a considéré que les opposants cherchaient le bien-être du pays. Il a affirmé avoir participé activement à la construction de la Tunisie et de sa vie universitaire depuis les années soixante du siècle dernier.

Sadok Belaïd a précisé qu’il expliquera prochainement les raisons l’ayant poussé à accepter sa nomination au sein de la commission consultative. Il a considéré que la création de celle-ci était indispensable au sauvetage du pays et à la sortie de la crise.

« Je tiens, entre temps, à préciser contrairement aux informations relayées par plusieurs médias que je n’ai pas contribué à la mise en place du système de présidence à vie… Je n’ai participé ni de près ni de loin à la révision de la constitution de 1959 dans le cadre du référendum de 2002 et qui avait ouvert la voie à la présidence à vie », a-t-il écrit. Il a affirmé qu’il avait refusé de participer à la chose.

S.G