
Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé une réunion du conseil de sécurité nationale à Carthage, dans l'après-midi du mercredi 26 avril 2023, consacrée à la production de phosphate.
Au cours de cette réunion, plusieurs solutions ont été examinées pour permettre la relance de la production de phosphate à des niveaux supérieurs à ceux atteints auparavant. Le président de la République a insisté sur la nécessité de mettre en place une approche globale pour ce secteur vital.
Le conseil de sécurité nationale a également discuté de la question du transport du phosphate par voie ferrée ainsi que de la corruption ayant entaché l'achat de wagons ne pouvant être utilisés sur les voies existantes, ce qui est inacceptable.
« Notre or est par terre alors que le pays souffre d’une situation financière difficile […] Le phosphate tunisien est l’un des meilleurs au monde et il faut trouver une solution rapide à ce problème. La situation ne peut pas durer ainsi. Ceci peut représenter une grande partie des caisses de l’État afin que nous ne soyons pas obligés d’emprunter de l’étranger et afin que l’économie tunisienne se rétablisse. Nous avons hérité de plusieurs écueils, mais il faut y mettre un terme », a-t-il dit. Kaïs Saïed souligne qu'il est possible d'extraire dix millions de tonnes de phosphates par an, surtout que plusieurs mines restent exploitées « afin que nous ne soyons pas obligés d’emprunter de l’étranger ». Il ajoute : « Il faut mettre terme à ces solutions qui ne font qu’envenimer la situation. Que chacun assume sa responsabilité ! »
Lors de la réunion, il a également été question de la conversion du phosphogypse et de son exploitation, conformément aux résultats des études, ainsi que de la question des laveries de phosphate et de la nécessité de mettre en place un pipeline jusqu'au bassin minier après le traitement des eaux de mer.
Le dossier du « jardinage » a également été mis sur la table. Le président de la République a souligné l'importance de mettre à la disposition des jeunes les ressources et les moyens qui les aideront à créer, eux-mêmes, la richesse.
À cette occasion, le président de la République a salué les habitants de Gafsa et a rappelé leurs longues luttes, en particulier celles de l'année 2008, clamant qu'il est temps que le bassin minier « retrouve sa superbe ».
S.H
Et qui va s´occuper de la fameuse vache blessée/malade à Bagdad ?
Chez-nous, seules les voies du Nord Tunis-Bizerte ; Tunis-Ghardimaou respectent ce standard, mais sont en tres mauvais état (471 km).
Pour le reste du réseau, ce sont des voies métriques (1.686 km) elles-aussi, en piteux état.
...
Cet état et / ou manque de standardisation, bloque la possibilité que nous puissions utiliser du matériel ferroviaire standard ; Locomotives, wagons, rames ou voitures.
...
Ceci ne nous laisse aucune autre alternative que de nous approvisionner aupres de vieux constructeurs déshuetes, ou de les faire construire sur commande selon nos (vieilles) spécifications, ce qui nous revient aussi cher que d'acquérir du "neuf standard".
...
Nous adoptons une mauvaise stratégie.
Au lieu de conserver ces voies obsoletes et - désormais, aussi, dangereuses - nous aurions tout intéret a standardiser l'intégralité de notre réseau de voies ferrées ; soit un peu mins de 2.200 km ET DE LE CONVERTIR EN DOUBLE-VOIES dans son intégralité.
...
Certes, cela coute cher ; entre 2 et 3,5 millions de Dinars par kilomètre de voie ferrée normale.
(2.200 km x 3 Millions DT/km = 6,6 Milliards de Dinars, ce qui est colossal).
(Pour info, les voies TGV coutent environ 45 millions de Dinars le kilometre posé fini).
...
Mais de nombreux atouts rentabilisent ce cout :
- Possibilité d'utiliser du matériel standard ;
- Rapidité d'approvisionnement ; matériel roulant et pieces de rechanges ;
- Capacité d'emport majorée (fret ou passagers) grace au plus grand gabarit de la voie ;
- Sécurité augmentée ; grace a la double-voies, le risque de collision est alors considérablement réduit.
- Préservation du matériel améliorée ; grace au plus grand écartement des voies, le risque de déraillement est lui-aussi réduit, ce qui préserve mieux le matériel roulant.
...
Au vu des données ci-dessus énnoncées, ce que je préconiserais serait de moderniser notre réseau par troncons, sur le long terme ; sur 10 ans, environ, a commencer par les lignes de transport des phosphates (Redeyef - Metlaoui - Om Laaraies - Kef Eddour - Mdhilla - Sehib) pour apporter au plus vite d'importants revenus, puis, ensuite, dévelommer les lignes passagers, en commencant toujours par les plus fréquentées.
Sincèrement, croyez-vous que nous sommes prêts pour cet important rendez-vous avec la modernité et sa technologie, tout en sachant qu'une bonne partie de nos concitoyens n'est pas encore descendue de l'arbre !!!
Au fait, savez-vous que plus aucune société, chargée du nettoyage de nos avions arrivant à Montréal, ne veut travailler pour tunisair.
Pourquoi ?
Parce que les sauvages ayant emprunté le vol, sont tellement sales, qu'ils laissent l'intérieur de l'avion dans un état déplorable et lamentable, laissant croire qu'une migration de gnous eut lieu durant le vol.
L'interruption brutale de l'utilisation légale du bâton purificateur fut la plus grande bévue de la période post-accident de 2011.
Nous ne sommes pas encore prêts pour concrétiser ce que vous proposez.
A l'heure actuelle, cela reste dans le domaine de la fiction.
En effet, outre le fait de raccourcir les distances et de les rendre plus sures pour les voyageurs, elles encouragent la décentralisation, facilitent les échanges, permettent le transport de grandes quantités de marchandises sans engorger les coutes, que le transport routier congestionne et jouent un role considérable dans le tourisme.
...
Nous avont tout à gagner ; rien a perdre.
Il aurait tout le temps du monde pour le faire, mais il s'est beaucoup inquiété et a fait beaucoup de nuits blanches à cause de la fameuse vache blessée/malade de Bagdad !
Quel gâchis !
Car le phosphate est la propriété du peuple sous la responsabilité du ministère public... indigène!
Alors quel est le salaire de l'ingénieur au ministère de l'industrie et quel est le salaire de l'ingénieur à la CPG ou encore au GCT?

