
Le chef du bloc parlementaire d’Ennahdha, Noureddine Bhiri a publié un statut, ce mardi 28 juillet 2020, indiquant que « des pressions, des menaces et de l’argent sale sont utilisés par les Emirats arabes unis pour mobiliser les députés afin de retirer la confiance du président du Parlement, Cheikh Rached Ghannouchi et ses deux vice-présidents ».
Noureddine Bhiri ajoute qu’il s’agit d’une tentative de paralyser l’Etat et d’approfondir le vide gouvernemental par un autre parlementaire, tout en plongeant le pays dans l'anarchie dans le but d’anéantir la transition démocratique et toucher à la souveraineté de la Tunisie.
Les graves accusations de Noureddine Bhiri ont suscité une vive polémique parmi les députés. D’ailleurs, le député Ennahdha, Samir Dilou a dû intervenir pour calmer les esprits à travers une déclaration accordée à Mosaïque Fm. Dans ce contexte, il a indiqué qu’il ne possède aucune donnée concernant des tentatives de soudoyer des députés pour retirer la confiance de Rached Ghannouchi. il a ajouté qu’il n’a aucune preuve attestant que des députés aient reçu de l’argent de l’étranger pour orienter leur vote.
Le député Attayar et chef du bloc démocrate, Hichem Ajbouni a, également, posté un statut appelant le ministère public à auditionner le chef du bloc Ennahdha, Noureddine Bhiri à propos de ses accusations et des données qu’il détient à ce sujet. « Il s’agit de propos dangereux ne pouvant passer inaperçus ».
La députée du bloc de la Réforme nationale Nesrine Laâmeri a lancé le même appel.
Toutefois, Nesrine Laâmari, a affirmé, plus tôt dans la journée dans une déclaration à Business News, que le mouvement Ennahdha est en train d’exercer des pressions importantes ainsi qu’une guerre psychologique sur les élus progressistes quelques heures avant la séance plénière d’examen du retrait confiance de Rached Ghannouchi.
Ennahdha essaye de soudoyer les élus par des nominations et des postes importants outre ses tentatives de faire pression sur eux pour qu’ils ne votent pas pour la motion de censure, a spécifié l’élue.
D’ailleurs, trois blocs parlementaires, à savoir, le bloc démocrate, le bloc de la réforme nationale et le bloc de Tahya Tounes, ont mis en garde, dans un communiqué conjoint contre toute tentative de faire échouer la séance plénière de retrait de confiance du président de l’Assemblée des représentants du peuple Rached Ghannouchi prévu le 30 juillet courant.
Rappelons que la plénière consacrée au vote pour le retrait de confiance de Rached Ghannouchi est programmée pour le 30 juillet 2020, à la suite d’une motion déposée par 73 députés. Les signataires reprochent au président du Parlement sa gestion chaotique des affaires parlementaires et des dépassements flagrants du règlement intérieur.
Selon les députés Ennahdha, la plénière se déroulera sans débat général et le vote sera confidentiel. Une démarche déplorée par plusieurs députés ayant considéré qu’il s’agit d’une nième violation du règlement du Parlement.
S.H
Erdogan,le chef adjoint des frérots est venu aussi sans être invité en Tunisie.Que voulait il ?
Bhiri copie tout simplement le ministre de la propagande de Hitler Goebbels,et la Gestapo allemande.
Alors petit Bhiri vous rampez toujours devant vos chefs frérots?
La question est pourquoi aucune mesure n'a été prise contre eux jusqu'ici.
Cette mouvance est responsable de la dégradation des m'?urs, au sein des administrations. Pendant une courte période, les fonctionnaires avaient adopté des attitudes et des comportements dignes et respectueux, ils faisaient leur travail.
Cela n'a pas duré. Le relâchement a repris aussitôt le vent du changement calmé et les islamistes installés partout.
La situation du pays est pire que jamais. Les violences sont plus répandues avec la misère et le désespoir qui en sont le terreau.
Mais, les violences des groupes et suppôts islamistes n'ont cessé de s'installer davantage au fur et à mesure de l'impunité dont ils bénéficiaient.
La menace, l'insulte et toutes les pressions sont le lot de bien des gens. Les politiques en sont les victimes et nos juges n'ont d'oreilles que pour incarcérer sur commande, qui fait une caricature, dit sa colère, ou face à l'ignominie explose et crie son indignation haut et fort.
Nous ne voulons pas de cela. Même aux pires moments soys Ben Ali, ces choses étaient l'exception.
Nous en avons assez de voir vos visages dans les médias, le verbe mielleux et le mensonge de règle, nous raconter votre version d'un réel imaginaire, de promesses sans lendemain, et prêt à dégainer contre chacun qui vous tient tête.
Si demain, vous parvenez à acheter les voix de quelques dépités pour sauver votre trône dans une assemblée sans honneur, sachez que nous ajouterons cela à la liste de vos forfaits.
Le reste est question de moment.
Le chemin est long.
Ils disent ou se font dire une chose et son contraire.
Question de brouiller les pistes.