2003 : Des rumeurs font état d'un Président Ben Ali souffrant d'un cancer incurable. Des Tunisiens dont l'homme d'affaires K.L. et l'ancien Ministre de Bourguiba BCE débutent des réunions avec des « diplomates » de l'ambassade des Etats Unis à Tunis dans le but d'organiser « la succession » du Président Tunisien. L'homme d'affaire K.L. qui connait bien le Président Ben Ali, fournit à ces diplomates Américains des renseignements importants concernant les points forts et les points faibles du Président Tunisien.
2005-2013 : Des négociations secrètes ont lieu entre le gouvernement Américain, un Ministre de la Défense Tunisien, et certains hauts gradés de l'armée Nationale en Tunisie mais aussi à l'étranger. Ces réunions sont en l'apparence effectuées dans le cadre de la coopération technique habituelle qui lie la Tunisie aux Etats Unis depuis l'indépendance. En réalité, les Etats Unis proposent un plan de renversement de Ben Ali sous forme d'un putsch de l'armée. Ce putsch mettrait au pouvoir du moins temporairement, le Ministre Tunisien en question. Les représentants Tunisiens s'opposent à un putsch ouvert qui n'aurait pas les apparences d'une révolte populaire. Les Etats Unis proposent un coup d'état militaire qui débuterait par un soulèvement populaire. Il est décidé d'activer l'infiltration de la Tunisie par des ONG des droits de l'homme qui sont en réalité des branches de la CIA dont le but est de créer des opérations de subversions dans les pays Arabes au profit d'Israël et de sa sécurité.
2006-2007 : Des diplomates Américains organisent plusieurs rencontres avec des partis d'opposition dont des rencontres secrètes avec des islamistes Tunisiens ayant appartenu au MTI. Une diplomate Américaine est expulsée par le Ministère des Affaires Etrangères Tunisien.
NOVEMBRE 2010 : Des fuites de communications ultra secrètes d'ambassadeurs Américains avec le State Department sont rendues publiques. Celles-ci décrivent les « abus » de la famille de Ben Ali dont une vie de luxe sur fond de népotisme. Le régime de Ben Ali y est décrit comme un régime « mafieux ». Les documents rendus publics sont traduits dans le monde entier et diffusés de façon intensive par la chaine Qatari Al Jazira dont le financement est en grande partie assuré par la famille Juive Rothschild qui gère un des systèmes bancaires les plus puissants au monde. Ces fuites créent un mécontentement populaire croissant en Tunisie galvanisé par des groupes se disant droits de l'hommistes mais aussi par des groupes islamistes.
DECEMBRE 2010 : Mohamed Bouaazizi s'immole à Sidi Bouzid suite à une altercation avec Fadia Hamdi, agent de police qui aurait subi un harcèlement sexuel de la part de ce marchand ambulant. L'incident et ensuite la mort de ce chômeur provoquent des émeutes à Sidi Bouzid qui se répandent au centre, puis au Sud, pour ensuite gagner le Nord du pays et la Capitale. L'état d'urgence est décrété. L'armée est mobilisée dans le but de contenir ce mécontentement populaire et d'assister les forces de Police et de la Garde Nationale. Des administrations des Gouvernorats ainsi que des postes de Police et de la Garde Nationale sont brulés. Des manifestants sont abattus par des snipers. Le général X est limogé car son comportement est jugé comme subversif et déloyal à l'Etat Tunisien.
11 JANVIER 2011 : Des communications téléphoniques sont interceptées par un scanner de la DST situé à la Chancellerie de l'Ambassade de France en Tunisie. Ces communications sont celles d'officiers de l'armée discutant de la situation sécuritaire en Tunisie avec des diplomates de l'ambassade Américaine à Tunis. Les discussions font état d'une « assistance militaire » des Etats Unis dont le but est un changement de régime et la « protection du peuple ». Ces communications sont transmises à L'Elysée qui manque d'y voir la préparation d'un coup d'état.
14 JANVIER 2011 : Le Président Ben Ali est menacé dans son Palais alors que le général X a repris les rênes de l'armée. Les menaces sont transmises au Chef de la sécurité Présidentielle le General Ali Sériati. Ces menaces font état d'une attaque du palais imminente par des commandos de l'armée par air, par terre, et par mer. Le Président Ben Ali est sommé de quitter le palais Présidentiel et de se rendre a l'aéroport de Tunis-Carthage ou l'attend un avion de Tunis Air. L'espace aérien Tunisien est bloqué. Des négociations ont lieu entre le State Department Américain, le général X, et un Ministre Tunisien. Celles-ci mènent a un accord qui placerait en exil le Président Ben Ali en Arabie Saoudite et l'épargnerait ainsi que sa famille de tout assassinat ou violence. Les commandes du Ministères de l'Intérieur Tunisien tombent entre les mains du général X accompagné de membres des forces d'élite de ce Ministère qui lui sont devenus loyaux.