
Le conseil de discipline de l’Ordre judiciaire s’est réuni aujourd’hui, jeudi 1er juillet 2021, pour se pencher sur le dossier disciplinaire de Béchir Akremi, a révélé une source judiciaire dans une déclaration à Business News ce soir. Le conseil a décidé, à l’issue de sa réunion, le report de la décision qui sera prise concernant Béchir Akremi au 12 juillet courant.
D'un autre coté, la décision du conseil disciplinaire de Taieb Rached, tenu la semaine dernière, a été reportée à la mi-juillet, le magistrat étant actuellement à l’étranger, nous révèle la même source.
Le premier président de la Cour de cassation, Taïeb Rached, a rappelons-le, été accusé de malversation et d’enrichissement illicite par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Béchir Akremi.
Le Conseil de l’ordre judiciaire a décidé, le 24 novembre 2020, de lever l’immunité de Taieb Rached à la demande du Parquet près le Tribunal de première instance de Tunis, chargé d'enquêter sur les données fuitées au sujet de l'assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, de corruption et terrorisme.
Béchir Akremi a, lui, été épinglé par le comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi pour son traitement du dossier des assassinats politiques, allant même jusqu’à l’accuser de complicité, et d’être proche du mouvement Ennahdha.
Hier, les avocats du comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, annoncent au public lors d'une confèrence de presse que l’ancien procureur de la République, Béchir Akremi, aurait étouffé quelque 6268 dossiers terroristes.
R.B.H
Un Taib Rached qui profite de sa position pour des malversations financières et un enrichissement personnel ou un Bechir Akremi qui utilise sa fonction et sa position pour soutenir le terrorisme, couvrir des assassinats politiques et mettre en danger la sécurité générale de tout un pays?
Y a pas photo! Pour moi le premier est un voleur et le second est un criminel!
Alors la justice civile où est-elle ? Lajustice militaire où est elle?
Attendons un peu de voir où elle a bien pu passer...
En vérité, on découvre des liens, des parenté les et des filiations qui autorisent à parler de clan.
Clan, comme clan soudé par des liens qui obligent, conditionnent, renforcent un groupe élargi mu par des intérêts en vue d'objectifs.
Ennahdha est organisé de la sorte, et procédé par mouvement centrifuge afin de garder les liens internes nécessaires dans le mouvement centripète lancé pour happer et gagner des éléments en les achetant par l'attrait de la solidarité protectrice et s'il le faut par le lucre et les avantages présents et ceux à venir.
Ainsi, se sont alliés et ralliés au "clan" jusqu'à des personnages ou leaders des plus inattendus, ce qui permit d'essaimer et prendre des places fiertés et stratégiques au sein des institutions utiles.
La justice, l'intérieur, l'ARP devenues places fortes ont autorisé l'irrésistible force des islamistes à imposer ouvertement ses choix et décisions jusqu'ici opérés en catimini et secret.
Voilà qui garantit que tout membre du clan devient intouchable.
Les juges parviendront-ils à juger Akremi ? Rien n'est moins sûr.
Il se peut que l'autre, Rached fasse figure de mouton du sacrifice. Cela donnerait le change à ceux qui, comme moi, pensent que la justice, les juges sont des pantins.
Je suis disposé à faire amende honorable si la décision disciplinaire venait à infirmer cela.
Autrement dit akremi est le frère de l'épouse de Bhiri .
Elle est belle la « justice » de la tunisie « democratique » a la sauce Ennahda !
DECOUVRIR OU ALORS FAIRE DISPARAITRE ET ENTERRER A JAMAIS LES DOSSIERS CHAUDS BRULANTS DEPUIS 2011 .