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Rachid Amri : il n’est pas question de céder la CTN ni aucune compagnie nationale de transport !
03/04/2025 | 11:11
2 min
Rachid Amri : il n’est pas question de céder la CTN ni aucune compagnie nationale de transport !

Le ministre du Transport, Rachid Amri, s’est rendu mercredi 2 avril 2025 au siège de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) pour évaluer la situation de l’entreprise sur les plans structurel, technique et commercial, notamment en ce qui concerne le transport des passagers et des marchandises. Cette visite, précise un communiqué du ministère, visait également à s’assurer de l’état de préparation de la flotte et des ressources humaines nécessaires à la pérennité de l’activité maritime commerciale, en prévision de la saison estivale et du retour des Tunisiens résidant à l’étranger.

Face aux dysfonctionnements constatés et afin de garantir des traversées maritimes sans retard, conformément à la programmation établie, le ministre du Transport a réaffirmé sa détermination à lutter contre toute entrave au bon fonctionnement du service public. Il a insisté sur le fait que toute tentative de porter atteinte à cette institution emblématique ou de nuire à l’intérêt général ne restera pas sans conséquence. Les responsabilités seront établies et des sanctions appliquées dans un cadre juridique équitable.

Il a souligné que ces décisions s’inscrivent dans les directives du président de la République, exigeant « la suppression de tous les obstacles, quels qu’ils soient, afin de reconstruire un système de transport moderne, rompant avec les pratiques du passé ».

 

Rachid Amri a également rappelé que la préservation et la pérennité de la CTN relèvent de la responsabilité de tous. Cela passe par un suivi rigoureux, un contrôle efficace, une gestion optimale et une planification stratégique. Il a réaffirmé « qu’il n’est pas question de céder cette entreprise historique ni aucune autre compagnie nationale de transport, qui restent des piliers essentiels de l’État social et du développement économique du pays ».

Le ministre a enfin insisté sur la nécessité de trouver des solutions urgentes et stratégiques pour assurer le rayonnement de la compagnie. Il a ainsi demandé aux responsables de présenter dans les plus brefs délais une vision claire pour la restructuration de l’entreprise et de repenser l’exploitation de la flotte actuelle, notamment des navires de transport de marchandises, afin de conquérir de nouvelles parts de marché en ciblant les ports proches des côtes tunisiennes.

 

Dans l’attente des investissements prévus pour 2027, il a également souligné l’importance de renforcer les effectifs en assurant la formation des ressources humaines dans les différentes spécialités requises pour les opérations maritimes, tout en respectant les normes en vigueur.

M.B.Z

03/04/2025 | 11:11
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Commentaires
EL OUAFI
Effectivement. . . .
a posté le 03-04-2025 à 12:37
La restructuration demeure le principal atout pour la sauvegarde de cette entreprise nationale, et d'ailleurs les autres entreprises de transport.
La restructuration est nécessaire, l'atout majeur est que les directeurs mettent en relief les différentes lacunes à jour et apporter les solutions adéquates !
'?tabli un plan exhaustif pour chaque secteur.
Nous sommes à la veille des grands départs des vacances, il faut s'activer dès maintenant, pour être aux rendez-vous.
Mr le ministre, un suivis rigoureux doit être élaborer pour l'élaboration des différentes attentes.
Bonne continuation.
Monsieur Rachid Amri votre dynamisme intéresse vos amis et vos admirateurs, bon courage Monsieur Amri.
Lolo
Je te donne
a posté le 03-04-2025 à 11:22
MR le ministre,la meilleure solution de réussite c est de faire de la privatisation internationale comme ça on bossera avec le bâton
EL OUAFI
Vous êtes à contre sens !
a posté le à 12:54
On vous explique que les entreprises nationales, en aucun cas que celles-ci ne soient cédées aux privées.
Directives ou orientations présidentielles l'aviez vous saisi ?
Ne vous égarer pas cher monsieur, vos intentions ou celles de vos sympathisants ne seront à jamais exaucés, un choix que la société tunisienne ne pourrait admettre l'abandon de ce secteur au privé.
D'autres pays ont opté pour le privé, ils se mordent les doigts d'avoir choisis cette option !
En l'occurrence ce pays industriellisé la grande Bretagne, leurs chemins de fer privatisé !