Et si la situation du pays était stable, si le désordre et la loi de la jungle n'y régnaient pas, si la corruption était maitrisé, si le pessimisme n'était pas grandissant et si les tunisiens n'étaient pas candidats à l'exil pour une grande partie d'eux, il n'y aurait pas eu ce débat ni même l'idée et qui n'est que le fruit du désespoir et de l'impuissance du peuple et le tout avec des politiciens aux abonnés absent et responsables de ce désastre.

"Nadia" et non "Ndia" ! Désolé.

Dans une chronique récente, M. Bahloul avait titré : " Ndia Akacha n'a rien compris à la démocratie". Apparemment elle n'est pas la seule, et le limogeage d'une ribambelle de journalistes et de la responsable de la station ne se justifie que par la bêtise crasse, par la résurgence de réflexes désuets, et probablement par la crainte de la contagion des idées !
La personne incriminée participait à un débat sur le rôle de l'armée dans la protection des biens publics, et elle a émis un avis en toute ingénuité, croyant comme nous tous que chacun était en droit d'émettre son opinion en toute liberté. D'autres l'ont fait sur des sujets divers et variés, dont la glorification des crimes terroriste, sans jamais être inquiétés.
Du reste, elle a certainement exprimé tout haut ce que beaucoup pensent tout bas ! Avant de crier haro sur le baudet, il faut examiner lucidement la situation dans laquelle nous nous trouvons : grèves innombrables dans tous les domaines, foyers de contestation partout, sit-in et blocages à répétition, violence incontrôlée et braquages, destruction des outils de production, désobéissance et impuissance des pouvoirs publics, des familles qui grelottent de froid et des citoyens privés de repas parce qu'une bande de bras cassés a décidé de fermer l'approvisionnement en gaz ... Bref, un pays au bord de la déroute, de la désobéissance civile, de l'anarchie la plus totale ! Face à cette houle, ce ne sont guère les moyens dérisoires de la police, ou l'immobilisme imposé par leurs syndicats, qui nous ferons sortir de la mouise. D'autant plus que les acteurs politiques, toutes obédiences confondues, observent depuis "leur colline" ce spectacle de désolation, avec même une certaine délectation pour quelques uns d'entre eux.
Alors, que l'on émette le souhait, du reste partagé par plusieurs, d'une intervention énergique pour mettre fin au chaos, à la chienlit, et freiner la descente aux enfers, n'est certainement pas une hérésie, et ne mérite pas, de toute façon, une telle levée de boucliers. Mais cette perspective reste, pour ceux qui se nourrissent de cette cacophonie, un épouvantail abominable !

Ce n est pas etonnant que
c est une Radio a Monastir qui lance un tel debat fachiste et criminel. La nostalgie des rcdistes saheliens pour la dictature, qu ils ont impose au peuple tunisien durant plus de 60 ans reste trop vivante encore. Ils revent encore
de pouvoir reetablir leur hegemonie et la confisquation des richesses des regions de
l interieur a travers une dictature fachiste militaire, ils oublient cependant que 90% des soldat et des officiers de notre armee sont originaires des regions que les rcdistes saheliens ont appauvrit et qu ils ne tireront jamais sur leur freres et peres afin que la dictature rcdiste sahelien retrouver vit. Qu un tel debat anti democratique qui indirectement appelle a l instauration d une nouvelle dictature a lieu a Monastir et non ailleurs, n est pas une coincidence..

La journaliste n'a pas discuté le sujet de régimes militaires versus régimes civiles d'une manière neutre, historique ou scientifique. Elle a appelé l'armée à prendre le pouvoir comme en Mauritanie. Elle n'est pas comparable à un citoyen lambda non plus. Un citoyen ordinaire ne dispose pas de fréquences publiques.

Les patriotes, notamment les militaires qui sont loin d'être comme Rachid Ammar, sont acculés à intervenir afin de sauver le pays en arrêtant :
- tout ceux qui ont collaboré avec l'étranger pour détruire la Tunisie
- les barons de la contrebande
- les takfiristes et autres violents au nom de l'islam
- les corrompus et les corrupteurs aussi
- les responsables des associations, genre Régueb et pseudo oulémas...

Bref tout ceux qui ont trahi le pays d'une manière ou d'une autre.

Dans l'état actuel, cette autorité ne peut émaner que de l'armée nationale. A moins que le Chef de l'Etat également Chef des armées, se décide de dissoudre le parlement et prendre les choses en main, notamment pour une troisième république inspirée de la première.

si les journalistes ne peuvent pas faire leur travail et analyser la situation du pays en toute liberté et indépendance car le politiquement correct des médias alliés des islamistes freres musulmans salafiste surveille...

Pourquoi pas si c'est pour rétablir l'ordre et défendre les sans-défense physique et matérielle.

Les journalistes manquent manifestement de professionnalisme, on se croirait dans une république bananière