Tant qu'on a Khiari, Makhlouf, Jaouadi, Ferjani...Tout est possible.

Les médecins résidents empêchés de poursuivre leur formation en Tunisie ont annoncé, dans un communiqué rendu public le 10 décembre 2019, qu'ils organiseront, dans les jours à venir, des mouvements de protestation face au mutisme des autorités de tutelle devant ce problème qui existe depuis plus de deux ans.
Il s'agit, selon l'Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), de 42 médecins de différentes spécialités privés de poursuivre leur formation de Tunisie, d'obtenir leur diplôme de médecin spécialiste tout en étant menacés de refaire l'année, sans salaire.
Ces médecins ont effectué des stages à l'étranger pendant une année avec l'accord de leurs facultés ainsi que de leurs chefs de service sauf que pour certains, le ministère de la Santé ne les a notifiés du refus de leurs demandes de stage que 10 mois plus tard bien que d'habitude, le département accepte les demandes de stage en contrepartie de la renonciation au salaire durant un an.
Ainsi, après leur retour, ces médecins résidents ne peuvent pas exercer et sont privés de poursuivre leur formation incitant certains à revenir à l'étranger après des mois de tergiversations.
Les revendications de ces médecins portent essentiellement sur la validation de leurs stages et la reprise de leur exercice dans les hôpitaux tunisiens d'autant plus que cette validation épargnera à l'Etat un million de dinars vu qu'ils ont renoncé à leurs salaires et aux frais de leur formation durant l'an passé à l'étranger.
Les médecins ont, également, fait part de leur rejet de la décision "inofficielle et illégale" concernant le travail non-rémunéré pendant un an tout en les menaçant de les priver de leurs diplômes.
Ainsi, les médecins en question ont exhorté les autorités à mettre en place des législations régissant les stages à l'étranger lançant un appel à la ministre de la Santé ainsi qu'au chef du gouvernement afin de prendre une décision officielle à ce sujet.
B.L

Commentaires (3)
CommenterOn n'a pas besoin ni d'hôpitaux, ni de médecins, ni CNSS, ni CNAM, ni....
Tant qu'on a Khiari, Makhlouf, Jaouadi, Ferjani...Tout est possible.
Le ministère devrait mettre fin
Donc, devant l'accord préalable des chefs de services et des facultés, je considère que l'intervention du ministère pour bloquer la solution du fait qu'elle représente la tutelle n'est pas explicable .
Est-ce que l'évaluation des chefs de service essentiellement et des facs ainsi que leurs appréciations ne sont pas suffisantes ?
Est-ce que le fait de faire une année de stage dans les CHU de Tunis est mieux que dans les CHU étrangers
Pourquoi le ministère ne tient pas compte de cette diversification de la formation -- même en supposant qu'il n'y a aucune différence sur le plan académique -- à l'étranger de de cette multiculturalité pour débloquer la solution sachant que ces jeunes médecins/résidents n'ont pas été rémunérés du ministère de la santé en Tunisie
Est-ce que ceci ne représente pas un faveur pour ces médecins, pour le ministère, et pour la Tunisie dans l'intérêt de tout le monde pour débloquer la situation ?
pourquoi nous tenons compte beaucoup de -- ces bouts de papiers, ces décisions de quelques agents ,....- qui sont parfois très mal étudiées pour les imposer aux autres comme quoi ' l'administration a toujours raison ' ?
pourquoi tout ce complexe humain de responsabilité ?
Il s'en fiche pas mal...
Mais alors pourquoi il a été reçu par le PROCONSUL CHINOIS?!

