
Le député Echaâb, Salem Labyedh, a accusé Ennahdha d’avoir bénéficié de financements étrangers pour payer des cabinets de lobbying et a ainsi remporté injustement les élections. Il a lancé ces accusations lors d’un échange avec le dirigeant du mouvement islamiste Ajmi Lourimi diffusé hier, lundi 29 mars 2021, sur la chaîne Carthage + dans l'émission 50/50 de Moez Ben Gharbia.
Pour répondre à ces allégations, pourtant argumentées par des données que BN Check avait aussi révélées dans son article du 4 octobre 2019, le membre du bureau exécutif et le responsable de la communication au mouvement d'Ennahdha, Khalil Baroumi, est intervenu dans l’émission et a tout nié en bloc.
Selon les documents publiés sur le site du ministère américain de la Justice, « Ennahdha party » aurait conclu un contrat avec l’agence de lobbying Burson-Marsteller Sprl. Et de 2014 à 2019 ce parti, dont les dirigeants interrogés hier soir semblent contester l’existence, a versé à l’agence pas moins de 1.200.000 dollars.
Khalil Baroumi a affirmé qu’Ennahdha n’a aucun bureau en dehors de la Tunisie, que les pays étrangers ont des lois qui interdisent l’installation de bureaux ou de représentations de partis étrangers, précisant toutefois que des actions peuvent y être menées dans le cadre associatif par exemple.
Il a souligné qu’Ennahdha n’a signé avec aucune agence de lobbying et n’a aucune connaissance des chiffres révélés ni d’aucune transaction conclue en son nom.
« Ennahdha n’a aucune relation avec ces transactions, même nos partisans sont actifs dans le cadre d’associations et si des financements ont été versés pour promouvoir l’image d’Ennahdha si vous voulez prouver qu’il s’agit d’Ennahdha donnez-nous la preuve. Ennahdha en tant que parti n’a jamais signé ces contrats, il peut être l’œuvre de la société civile dans quelques pays, nos partisans pour promouvoir l’image du parti ou de pays mais en tant que mouvement tunisien, Ennahdha n’a jamais signé aucun de ces contrats. Si des partisans d’Ennahdha l’ont fait, c’est eux qui endossent la responsabilité dans le cadre des lois en vigueur des pays dans lesquels ils vivent » a poursuivi Khalil Baroumi.
M.B.Z
Le conflit entre Boujalgha et Ennahdha est du essentiellement, selon certaines sources, sur le fait que Boujalgha ne "distribue" pas son argent "cherement" acquis à ses marionettes d'Ennahdha. En résumé et pour faire court :
ALI BABA ne veut pas distribuer l'argent aux 40 VOLEURS.
Je comprends que les "40 voleurs" soient très, très fâchés contre Sidi Ali Baba, quant ils savent maintenant qu'il possède près de 8 milliards de dinars (au minimum) : Sidi Ali Baba alias Boujalgha n'a pas le sens du PARTAGE.
Et donc, ça fait chier les nahdhaoui de devoir débourser 1 million de USD...qui auraient servi à acheter du bachkoutou-Chocotom aux BGARS (comme certains ici affiliés à la secte Diabolique) pour "Relations Publiques".
Hwaief zrouk ouled...